À la suite de multiples tentatives qui n’ont pas abouti, le duo de policiers de Miami revient au grand écran. Il aura fallu attendre 17 ans pour finaliser ce troisième chapitre. Ce n’est plus Michael Bay qui est derrière la caméra, cependant, il soutient le long métrage via une brève apparition. C’est l’équipe formée par Adil El Arbi et Bilall Fallah (Patser) qui a pris la relève en s’inspirant du travail de leur prédécesseur.
Marcus Burnett est dorénavant un inspecteur qui pense prendre sa retraite bientôt, puisqu’il est maintenant grand-père. De son côté, Mike Lowery est en pleine crise de la quarantaine. Toujours célibataire, il n’a pas trouvé le véritable amour. Les deux amis doivent s’unir encore une fois, et collaborer avec une escouade de flics milléniaux lorsqu’un dirigeant d’un cartel mexicain assassine les responsables de la mort de son paternel, alors qu’il n’était qu’un enfant.
Du rythme, du début à la fin
Cette comédie d’action reste similaire aux précédentes aventures. Le scénario est rythmé du début à la fin, via de nombreuses poursuites, affrontements et fusillades. Quelques courts passages permettent de développer les personnages principaux et d’introduire la jeune formation. La dualité entre les anciens et la nouvelle génération étant axée sur les procédures officielles et les gadgets, cela donne des segments légers qui nous font sourire, allant même jusqu’à rigoler de bon cœur.
Les protagonistes ont vieilli au même titre que leurs interprètes. La chimie et l’amitié de Will Smith (Gemini Man, Aladdin) et Martin Lawrence (Chez Big Momma) demeurent intactes malgré le temps qui passe. Parmi les recrues, ce sont Paola Nunez (la série The Purge), à la tête de la brigade AMMO, et Vanessa Hudgens (High School Musical), l’une parmi ses protégés, qu’on voit davantage. L’antagoniste Jacob Scipio (à l’affiche en 2020 dans Without Remorse et The Outpost) est un ennemi redoutable face aux agents de la paix, et ne s’en laisse pas imposer devant ses pairs, afin d’être respecté. Dommage qu’il ne soit pas suffisamment présent.
Proposer ce volet après tant d’années était risqué. La production a visé juste en évitant d’en faire trop et en gardant les éléments déjà en place. La conclusion maintient la porte ouverte dans le but de produire une quatrième histoire.
La semaine prochaine, il sera question du film 1917.
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