Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches et ainsi briser le lien familial qui les unit.
Chaque long métrage a droit à son lot de nouveautés rendant les exploits surréalistes, mais tellement agréable à voir sur un grand écran. Parmi ceux-ci, il y a la course dans les rues de Cuba (c&#8217;est la première fois qu&#8217;Hollywood tourne dans ce pays), la poursuite d&#8217;un dignitaire russe dans sa limousine par des centaines de voitures sans conducteur, dans les rues de New York, le combat entre deux membres de l&#8217;équipe lors d&#8217;une émeute dans une prison, la folle course sur les étendues glacées de la mer de Barents, face à un sous-marin chargé de missiles et un sauvetage surprenant, amusant dans un avion en plein ciel.
L&#8217;absence de Paul Walker ne se fait pas sentir (les quelques références au personnage justifient son départ). La prise de galon par d&#8217;autres protagonistes (Dwayne Johnson et Kurt Russell) compense ce manque. Par contre, les justifications sont infimes pour que Deckard (Jason Statham) soit accepté aussi facilement par le reste de l&#8217;équipe.
Vin Diesel (Dom) porte toujours le film sur ses épaules et présente une facette différente de son personnage. Le couple qu&#8217;il forme avec Michelle Rodriguez (Letty) se questionne sur leur avenir qui est chamboulé par un événement très important.
Charlize, interprétant Cipher, est excellente en désagréable manipulatrice sans aucun état d&#8217;âme. Elle est une terroriste à l&#8217;ère numérique exploitant la technologie afin de mieux mener son plan à terme. Dommage qu&#8217;elle ne soit pas suffisamment développée et plus active sur le terrain au lieu de simplement (ou presque) gérer son équipe à distance.
Le scénario est prévisible, mais reste diablement efficace avec plein de rebondissements, de phrases punchées, d&#8217;éléments riches en émotions fortes, et de plus, humoristique.
Ma note: 7,5/10
La semaine prochaine, il sera question du film «Le cercle: Le pouvoir de tout changer».
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La relève québécoise convergera vers le collège Lionel-Groulx, à l’occasion du 28e Intercollégial d’arts visuels, un événement d’envergure qui regroupe les titulaires des meilleurs projets du réseau dans des disciplines aussi variées que le dessin, la vidéo, la peinture, la photographie, la sculpture et la performance.
Lors du point de presse annonçant cet événement produit par le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ), le lieu qui leur sera consacré, au Corrid’art et à l’Espace de création et d’exposition de l’institution thérésienne, était déjà jonché des caisses renfermant les quelque 133 œuvres qui y seront exposées, lesquelles portent la signature de ces créateurs issus de l’un des 30 cégeps et collèges participants.
<h3>Thierry Marceau, artiste invité</h3>
Sur l’affiche de l’Intercollégial d’arts visuels, on souligne également la participation de l’artiste performeur Thierry Marceau, un diplômé de Lionel-Groulx en arts plastiques, il y a une vingtaine d’années, lequel a poursuivi son parcours à l’UQAM, où il a complété une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Il produit maintenant des œuvres utilisant la vidéo, la photographie, la performance et l’installation, dans des mises en scène puisant dans l’imagerie populaire.
Ce dernier, qui porte aussi le chapeau d’artiste invité de l’événement, prononcera une conférence qui sera exclusivement réservée aux étudiants. «Quand je suis sorti d’ici, j’avais en tête de faire des choses et finalement, je ne fais pas du tout ce que j’avais prévu» , de dire l’artiste originaire d’Oka, qui souhaite entretenir les jeunes créateurs sur cet aspect évolutif de la vie artistique. On ne choisit pas toujours et parfois, la vie nous dessine autre chose, a-t-il souligné. Celui-ci pense également qu’un événement comme celui qui les rassemblera revêt toute son importance quand on met le pied dans l’univers de la création. «En art, on ne sait jamais trop si ce qu’on fait a une valeur» , d’exprimer Thierry Marceau. Or, le fait de voir son travail reconnu parmi les meilleurs projets au Québec devient, selon lui, un bon indicateur en ce sens.
<h3>Un volet Concours</h3>
La coordonnatrice du département d’arts visuels de Lionel-Groulx, Claire Lefebvre, témoignait de la fébrilité animant son équipe, une semaine avant la tenue de l’événement. «En plus de voir leurs œuvres exposées, les jeunes pourront échanger entre eux, participer à des ateliers de formation en art sonore, en estampe, en peinture, en sculpture, de même qu’un atelier sur la représentation du corps dans les collections du Musée des beaux-arts de Montréal, entre autres» , a-t-elle énuméré.
Une participation à un tel événement étant déjà un accomplissement en soi, le 28e Intercollégial d’arts visuels porte aussi un volet Concours pour lequel un jury distribuera des mentions récompensant les cinq meilleurs projets de l’exposition.
Tout cela se passera d’abord en famille, les 5 et 6 mai, avant que l’exposition devienne accessible au public, du 7 au 12 mai. Les visiteurs pourront alors cheminer parmi les œuvres entre 9 h et 17 h.

La directrice générale de la Fondation du Collège Lionel-Groulx, Jocelyne Roch (au centre), a annoncé une contribution de 5 000 $. Elle pose en compagnie des membres du comité-conseil de l’événement: Geneviève Laberge, Gabrielle Montreuil, Rosalie Pellerin, Lou Gratton-Lefebvre, Rose-Hélène Blanchette et Dao-Li Lebœuf-Roy.

Lionel-Groulx accueille l’Intercollégial d’arts visuels

Il ne reste que deux rendez-vous dominicaux au compteur de la populaire émission La Voix, diffusée à TVA, et plus que huit participants en lice, dont la Rosemèroise Désirée qui est parvenue à se hisser jusqu’à la demi-finale, dimanche dernier.
En compétition avec la Mirabelloise Cindy Daniel et Jean-Seb Carré, un résidant de Bellechasse, tous trois de l’équipe d’Éric Lapointe, Désirée a relevé un défi audacieux en interprétant la chanson Tu m’aimes-tu, de Richard Desjardins, dont une introduction a capella qui a eu l’heur d’impressionner le coach Pierre Lapointe. «Il faut du courage, de la force et de l’aplomb pour réaliser ça. C’était très émouvant», a-t-il lancé à la jeune interprète.
Touchant et mystérieux
De son côté, le coach Éric Lapointe, qui lui avait suggéré cette entrée sans musique, parlait d’une voix déstabilisante et d’une artiste avec du cœur et des tripes. «C’est impossible de ne pas t’aimer, a-t-il déclaré. Ce que tu fais est toujours touchant et mystérieux. Tu nous tires toujours dans ta bulle.»
L’ovation nourrie qui a suivi la prestation de Désirée s’est répercutée jusque dans les pointages, puisqu’à la note de 35 accordée par Éric Lapointe, le public a ajouté 56 points, pour un total de 91.
C’était plus qu’il n’en fallait pour déloger Cindy Daniel, dont l’interprétation de Me and Bobby McGee (notamment popularisée par Janis Joplin), bien qu’elle ait obtenu une note respectable de 32 de la part du coach, n’a pas convaincu le public, lequel ne lui a accordé que 14 % des votes disponibles. «La Voix aura été une belle opportunité de remettre le pied sur une scène. Je sors gagnante de toute façon», de philosopher la chanteuse, après le verdict populaire.
De son côté, Désirée semblait incrédule à l’idée de faire un pas de plus dans ce concours. «Je suis abasourdie», a-t-elle laissé tomber, avant de remercier son coach de l’avoir mise en compétition avec les deux artistes les plus inspirants qu’elle connaisse, a-t-elle complimenté. De son côté, Jean-Seb Carré proposait sa version de la Chasse-Galerie, de Claude Dubois, un effort qui lui valait 33 points de la part d’Éric Lapointe, alors que le public approuvait la démarche dans une proportion de 30 %.
Dimanche prochain…
C’est donc dire que des cinq participants de la région à l’émission La Voix, cuvée 2017, il n’en reste plus que deux. De fait, Désirée sera de la demi-finale, dimanche prochain, au même titre que le Lorrain Ludovick Bourgeois, qui est aussi un membre de l’équipe d’Éric Lapointe. L’un des deux atteindra la finale puisque le concept commande qu’il s’y trouve un participant par équipe.
David Marino et Sam Tucker, de l’équipe de Pierre Lapointe, Frank Williams et Louis-Paul Gauvreau, de l’équipe d’Isabelle Boulay, de même que Rebecca Noelle et Michaël, les troupiers de Marc Dupré, seront également de la demi-finale. La grande finale aura lieu une semaine plus tard, le dimanche 7 mai. Cette fois, seul le public aura voix au chapitre.

Le destin des dangereux: de l’action à toute vitesse!