« Je ne me suis jamais cherché dans mes passions. Je savais depuis toute petite que je voulais devenir musicienne. Je n’étais pas nécessairement réaliste, mais je n’ai jamais eu de plan B », explique-t-elle lorsqu’elle était questionnée sur son cheminement depuis l’enfance.



« Ce qui est drôle, c’est que mon père est cultivateur dans ma région. Chaque été, je vais l’aider. C’est tellement différent d’aller voir d’autres sphères de métier. Dans mon domaine, tout est toujours planifié, parfois, c’est des années d’avance. Alors que travailler dans les terres, c’est au jour le jour », mentionne Anne-Sophie Doré-Coulombe.



Inspirations



Le terme « les grands espaces » est revenu à plusieurs occurrences lors de l’entrevue. C’est une thématique qu’elle aborde énormément dans son écriture de chanson. « J’ai besoin de ses grands espaces dans ma vie. C’est définitivement quelque chose que je trouve difficile de vivre à Montréal pour ça avec l’étouffement, la chaleur et l’anxiété. Ça m’a pris une grosse année pour m’adapter à cette nouvelle vie ».



Il semble qu’en sortant de sa région, ça lui a permis de s’ennuyer de celle-ci. En 2018, l&#8217;auteure-compositrice-interprète a remporté le concours de Ma première Place des Arts. Cette expérience l’a énormément aidé à grandir et à prendre confiance en elle. « Ça m’a légitimé dans mes désirs et mes intérêts de voir que je pouvais gagner. Ça a aussi beaucoup contribué à la présence médiatique. J’ai rencontré plusieurs auteurs-compositeurs à travers le processus. Ça peut être un métier très solitaire. J’étais donc heureuse de pouvoir réseauter et faire des collaborations », dit-elle le sourire aux lèvres. 



Un prochain album fera son apparition à l’automne 2023. « On a travaillé toute l’année 2022 sur ce nouveau projet. C’est excitant, mais je suis minutieuse et je me découvre encore dans ce processus. Un nouveau thème va être abordé. Au lieu de me concentrer sur le territoire, je vise plutôt l’avenir », conclut-elle.



L’entrevue complète est disponible sur la page Facebook du Nord info.

« Je suis un passionné du personnage et de l’art musical d’Elvis Presley. Accompagné de mes musiciens, je souhaite ardemment présenter le spectacle Foreve King ! à travers le Québec et aussi ailleurs au Canada », explique l’artiste.



De plus, la ville a une place particulière dans le cœur de M. Nardi. « Je suis heureux de produire ce spectacle à Saint-Eustache, un endroit que j’ai souvent visité dans le passé. Je trouve que l’offre culturelle y est très intéressante, sans oublier mes rencontres au Marché aux puces et plus récemment dans un magnifique vignoble de la région ». Celui-ci a déjà fait plusieurs représentations à travers le Québec.



SPECTACLES À VENIR



Lorsque questionné sur ses prochains pro- jets, il était excité de mentionner qu’il sera au Wheel Club de Montréal le 8 octobre.



« Nous sommes présentement en discussion pour d’autres dates de concerts », indique-t-il. Toutes les informations et les dernières nouvelles se retrouvent sur son site Internet : mathieunardi.com



Son équipe dit : « Le spectacle connaît un bon succès grâce à son authenticité, son charme ainsi qu’au charisme que Mathieu Nardi réussi à recréer sur scène dans la peau d’Elvis Presley ».



Le musicien a conclu en disant : « Are you ready to rock n’ roll? »



Les billets sont maintenant en vente au coût de 30 $ au : https://www.eventbrite.com/e/billets-forever-king-hommage-a-elvis-avec-musiciens-par-mathieu-nardi-380731697757

Forever King ! débarque au Cabaret Billard Le Patriote

« On va présenter une programmation très riche. En 37 ans d’existence, le festival a grandi en popularité. On veut conserver les traditions et ça explique son succès », précise le maire, Pierre Charron, lors de la conférence de presse. Il va y avoir des activités folkloriques, le village des artisans, des démonstrations de métiers anciens, une reconstitution historique, une kermesse de jeux d’antan et un défilé d’époques. L’animation sera aussi présente constamment au courant de la fin de semaine. « La reine, c’est la galette de sarrasin », dit le maire en riant. Celle-ci sera disponible à travers divers kiosques. La farine nécessaire à sa confection est produite au moulin Légaré, la plus vieille industrie toujours en fonction au Canada. Construit en 1762, il est encore aujourd’hui activé par la seule force de l’eau.



« On adore le thème. C’est une belle expression québécoise qui signifie qu’on est uni et soudé ensemble. Pour le souligner, nous allons faire un tout premier Tricothon avec le cercle des fermières le 18 septembre. Les foulards fa- briqués seront remis à des Eustachois dans le besoin », mentionne Michel Goyer, président de Patrimoine culturel Vieux- Saint-Eustache.



TROIS ENDROITS



Les trois endroits à surveiller seront le moulin et les jardins du Manoir Globensky, la maison Chénier-Sauvé et la rue Saint-Eustache.



Le samedi, le marché public sera exceptionnellement ouvert jusqu’à 17 h. Le dimanche aura lieu le premier défilé de reconstitutions historiques accompagné de musiciens et personnages anciens. Il y aura aussi des expositions temporaires, dont celle d’Antoine Desilets, icône de la photographie de même que certaines permanentes comme La rébellion de 1837 dans le comté des Deux-Montagnes, disponibles à l’Espace muséal. D’autres artistes seront présentés à la maison Chénier-Sauvé.



LANCEMENT D’UN ROMAN



Les créateurs eustachois des best-sellers internationaux Seyrawyn, soit Martial Grisé et Maryse Pepin présenteront leur 25e roman jeunesse le samedi au Ma- noir Globensky dès 14 h 30 pour partager leurs passions des livres, d’articles de cuir, d’amulettes, d’œufs de dragons et leur nouvelle création. « On s’inspire beaucoup de notre ville pour nos histoires. On a tous les éléments ici pour faire quelque chose d’intéressant. Par exemple, la bataille en 1837, les patriotes, des légendes et plus encore », clarifient les auteurs.



M. Charron invite la population, mais aussi les gens de la région à venir en grand nombre. Il tenait à remercier tous les commanditaires, les bénévoles, les organisateurs et le conseil d’administration. Cette fin de semaine est rendue possible grâce aux appuis financiers de Desjardins Caisse de Saint-Eustache &#8211; Deux-Montagnes, partenaire présentateur de l’événement, du ministère du Patrimoine canadien, de plusieurs collaborateurs locaux de même qu’aux aides économiques et techniques de la Ville de Saint-Eustache.

« Ça peut être un métier très solitaire »