«C’est un cinéma varié qu’on veut faire connaître au plus grand nombre. Il y a des films français, québécois et certains films étrangers sous-titrés», précise Sabrina Boutin, agente de développement culturel pour la Ville de Saint-Eustache qui maintient cette collaboration depuis six ans avec le Cinéma St-Eustache, lequel fournit la salle et participe également à l’élaboration de la programmation.
Celle-ci, précise Mme Boutin, doit notamment contenir un certain ratio de films québécois, de manière à satisfaire aussi les critères de la SODEC, qui participe aussi à l’opération.
Vous aurez deviné qu’il s’agit de films qui ne sont pas nécessairement de type «grand public» et auxquels on veut donner une bonne vitrine. Notez que, pour certaines représentations, un présentateur vous accueille pour vous donner une foule de renseignements sur le film projeté et ses artisans.
La programmation
Celle-ci ayant été officiellement lancée lundi dernier, notez que vous avez peut-être manqué le premier rendez-vous de cette programmation hiver/printemps (Boris sans Béatrice), mais que vous pourrez vous reprendre avec les huit suivants.
Le 31 mars, c’est le drame Franco-Canadien Fatima, de Philippe Faucon (quatre nominations aux Césars), une semaine avant Mes ennemis, du réalisateur québécois Stéphane Géhami, qui sera présenté le 4 avril.
Ensuite, le 11 avril, ce sera au tour du drame biographique La Dame à la camionnette (The lady in the van), du réalisateur britannique Nycholas Hytner, qui raconte l’histoire d’une vieille excentrique du nom de Mary Shepherd.
Cette année La belle saison arrivera le 18 avril, alors qu’on vous proposera ce film tourné en France (et en français) par le cinéaste américain Todd Haynes qui a été nominé deux fois aux Césars.
Michael Moore ne laisse personne indifférent et son dernier documentaire, Where to invade next (L’invasion américaine), nous montre le coloré cinéaste visitant différents pays pour y demander comment les États-Unis pourraient améliorer leur propre sort. Son film sera présenté le 25 avril.
Le film britannique 45 ans (45 years), de Andrew Haigh occupera l’écran, le 2 mai, juste avant un autre film québécois, Là où Attila passe…, œuvre de Onur Karaman, qui raconte l’histoire d’un jeune homme aux prises avec des troubles de comportement et qui sera présenté le 9 mai.
On bouclera la saison le 16 mai avec une comédie romantique mettant en vedette Isabelle Carré et Patrick Bruel, qui se donnent la réplique dans Ange et Gabrielle, un film d’Anne Giafferi.
Bon cinéma!
À noter que l’accès à ces films ne coûte que 7 $ et que l’on programme quatre représentations pour chacun d’eux, à 12 h 50, 15 h 30, 18 h 50 et 21 h 30. Consultez le site [www.cinemasteustache.ca] pour obtenir davantage d’information.