Mark Wahlberg et le réalisateur Peter Berg sont pratiquement devenus inséparables. Quatrième collaboration en presque autant d’années, depuis 2014, ils ont présenté «Le seul survivant» , «Crise à Deepwater Horizon» et «Le jour des patriotes» . Cette fois-ci, ce n’est pas un long-métrage basé sur des faits réels. Les événements se situent plutôt dans une ville fictive meurtrière où la population n’est pas à l’abri des dommages collatéraux.
L’acteur vedette personnifie James Silva, un homme très intelligent, qui a un penchant pour la violence. Travaillant dans une unité secrète de la CIA, il doit transporter un informateur étranger, d’une ambassade américaine située en Asie du Sud-Est jusqu’à un aérodrome, afin qu’il soit expatrié aux États-Unis. Avec l’aide d’un groupe tactique appelé «Overwatch» , ils doivent parcourir 22 milles jalonnés d’obstacles avant d’atteindre leur destination. Le gouvernement étant corrompu, ils affronteront une armée de mercenaires, de policiers et de gangs de rue déterminés à récupérer la source que l’équipe de Silva s’efforce de protéger.
L’histoire n’est pas des plus originales, alors qu’une ville entière se transforme en champ de bataille. Les personnages sont peu développés. On ne connait que peu de choses du protagoniste principal. Les scénaristes dévoilent qu’il était différent de ses camarades de classe, qu’il a un TOC tirant constamment sur son élastique autour de son poignet, et est hyperactif. Ils tentent également d’apporter une charge émotionnelle via sa collègue (Lauren Cohan de la série The Walking Dead), alors qu’elle est en plein processus de divorce.
Après la trentaine de minutes essentielles, pour placer les éléments, le convoi prend la route, et les scènes d’action (pas toujours réalistes) s’enchaînent jusqu’à la fin du récit. Le sang coule à flot, et je suis étonné que le long métrage soit classé que 13 ans et plus. Les bagarres chorégraphiées de Iko Uwais (The Raid) sont spectaculaires, mais les plans de caméra trop rapides (comme la mise en scène générale de cette production) empêchent de profiter pleinement du spectacle. John Malkovich est également de la distribution en interprétant Bishop, le supérieur de James. Sa présence n’a malheureusement que peu d’impact dans l’intrigue.
La finale demeure surprenante et laisse la porte grande ouverte à une suite, si ce premier volet remporte suffisamment de succès.
Ma note: 7.5/10
La semaine prochaine, je vous présenterai mon top 5 des films de l’été.
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