Action et humour sont au rendez-vous
Ma note: 7,5/10
Lorsque j’étais plus jeune, dans les années 1980, j’ai découvert l’univers des Tortues Ninja lors de la diffusion de la série d’animation à la télévision. Il y a également eu les trois longs-métrages au début des années 90. C’était l’apogée pour les quatre tortues. Elles ont offert une base importante à la franchise pour de nombreux enfants (sachez quand même que l’histoire originale provient d’une bande dessinée). Les deux décennies suivantes ont eu droit à plusieurs nouvelles adaptations, ce qui a permis d’avoir des fans de plusieurs générations.
Dans ce nouvel opus, faisant suite au film de 2014, les Tortues Ninja continuent de jouer aux justiciers en demeurant dans l’ombre. Lors d’un match de basketball, elles reçoivent un appel de leur amie April (Megan Fox). La journaliste enquête sur le scientifique Baxter (Tyler Perry) qui serait sur le point de faire évader le diabolique Shredder (Brian Tee). Leonardo, Raphael, Michelangelo et Donatello tentent sans succès de l’en empêcher.
Libre comme l’air, leur ennemi juré projette de réunir des pierres qui lui permettront de construire un portail vers un monde parallèle. Pour l’aider dans sa quête, Shredder va utiliser, sur deux de ses sbires, un virus qui transforme les humains en bêtes sauvages ayant une force décuplée.
Dans le précédent opus, c’était davantage l’histoire d’April qui était racontée, tandis que maintenant, les tortues sont les véritables vedettes. Même si le personnage d’April est très présent, c’est son côté journalistique qui n’est pas assez mis en évidence.
Le scénario n’est pas le point fort dans cette production, puisqu’il y a plusieurs trous dans le récit et des situations improbables sont fréquentes (avoir autant d’animaux mutants dans un avion sans éveiller les soupçons ou la chance qui est trop souvent au rendez-vous afin d’aider les tortues). C’est un film qui s’adresse avant tout aux fans de tout âge. Les adultes retrouveront des références de l’époque (la chanson de Vanilla Ice qu’on entend dans le bar) et les plus jeunes qui regardent l’actuelle série d’animation pourront retrouver leurs héros sur grand écran.
Ce qui est vraiment intéressant, c’est le fait de présenter, enfin!, des personnages vraiment importants dans la franchise tels que le terrible Krang (une créature en forme de cerveau provenant du monde parallèle), ainsi que Bebop (Gary Anthony Williams) et Rocksteady (Stephen Farrelly), des mutants qui ont été transformés respectivement en rhinocéros et en cochon. Ces trois personnages étaient attendus des amateurs depuis les tout premiers longs-métrages.
Pour Stephen Amell, qui interprète un Casey Jones qui en est à ses débuts, on sent qu’il s’amuse dans son personnage qui excelle au hockey.
Cette nouvelle adaptation, qui ne se prend pas au sérieux, est un excellent divertissement pour les fans. L’action et l’humour sont au rendez-vous. On retrouve les éléments qui ont fait le succès de la franchise et les plus jeunes prendront conscience de l’importance du travail d’équipe et de la famille.
La semaine prochaine, il sera question du film Insaisissable 2.
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