Arrivé à Deux-Montagnes en juillet dernier, Benoit Ferland occupait jusqu’ici les fonctions de directeur des loisirs, de la bibliothèque et de la communication, «et il a montré toutes ses qualités», a souligné, lors de cette séance, le maire Denis Martin. «Nous avons reçu 30 curriculum vitæ et procédé à six entrevues. Benoit est apparu comme le meilleur candidat.» Celui-ci est donc entré officiellement dans ses nouvelles fonctions le 29 octobre.
Pour rappel, Benoit Ferland est titulaire d’une maîtrise en administration publique. Il compte une trentaine d’années d’expérience dans l’administration, dont trois passages au sein de municipalités (Montréal, Boucherville et Hawkesbury, en Ontario). Avant son arrivée à Deux-Montagnes, il était en poste à la BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec).
La Ville de Deux-Montagnes est désormais à la recherche d’un nouveau directeur des loisirs, Benoit Ferland conservant la responsabilité du volet des communications de la Ville.
Le bâtiment de la gare bientôt vendu
Par ailleurs, le maire Martin a fait savoir qu’une promesse d’achat ferme avait été reçue pour l’édifice Jean-Guy Bergeron, situé au 400, boulevard Deux-Montagnes, de la part du Groupe Shapiro, spécialisé en immobilier. L’offre s’élève à 1,6 M$ et a été jugée satisfaisante par le conseil municipal.
M. Martin a rappelé que ce bâtiment, qui fait partie de la Corporation du manoir Grand-Moulin, était déficitaire de l’ordre de 55 000 $ par an.
Entente concernant la gestion de l’Olympia
Enfin, une lettre d’entente sera signée prochainement avec le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 985, concernant l’intégration de la Corporation du complexe sportif et culturel de l’Olympia, à la Ville de Deux-Montagnes. Ce rapprochement vise une meilleure cohérence dans la gestion des employés et des activités de l’Olympia. Le restaurant et la boutique seront offerts en concession.
L’entente réjouit le maire: «On y travaillait depuis février, nous sommes heureux de ce dénouement.»

Ville de Deux-Montagnes: Benoit Ferland nommé directeur général

Voilà, en effet, trois décennies que le doyen des conseillers municipaux de Saint-Eustache a été élu pour la première fois dans le quartier des Îles, tant et si bien que certains le surnomment, sourire en coin, le «maire de la Grande-Côte»!
Présentés sous forme de capsules informatives de quelques minutes chacune, les sujets abordés par M. Tessier relatent les moments-clés de son parcours politique qui s’est amorcé en 1984. Il a mentionné d’entrées de jeu le «noyau dur» de ses partisans, qui se trouve dans le secteur de Terrasse René. «Je voulais être là pour les gens», a-t-il dit, ayant toujours eu comme objectif de susciter un esprit d’appartenance pour les gens de son quartier.
Aussi, il a rappelé que la Ville de Saint-Eustache a été parmi les premières à se doter d’une politique culturelle. Plus habitué, à une certaine époque, d’évoluer avec les organismes sportifs, Raymond Tessier s’est fait offrir par le maire en fonction à ce moment-là, Jean Prévost, de littéralement créer un «département de la culture», laquelle était gérée à même les sports et loisirs, à l’aréna. C’est ainsi qu’est né à Saint-Eustache l’un des plus importants services municipaux, et qui a évolué au fil des politiques culturelles qui ont été adoptées et mises à jour depuis ces années-là.
Raymond Tessier a aussi démontré que l’implication, la ténacité et la patience sont des vertus qui portent fruit, parfois à très long terme. Dans sa carrière municipale, il a en effet été confronté à des dossiers de longue haleine, comme en fait foi, par exemple, celui de la construction de la bibliothèque Guy-Bélisle, à son emplacement actuel. Pour la petite histoire, sachez que l’adresse du bâtiment aurait dû être le 10, chemin de la Grande-Côte, mais pour faire un clin d’œil à son année d’inauguration (2012), ce numéro civique a été remplacé par le 12…
Quant à la vertu de la patience, elle ne peut mieux s’exprimer, pour plusieurs, que par le projet d’annexion d’une partie de la Ville de Boisbriand à Saint-Eustache. Ce projet, qui s’est réalisé au début des années 2010, avait fait l’objet de discussions pendant plus d’une vingtaine d’années, pourparlers qui avaient mis en cause plusieurs maires de Saint-Eustache et de Boisbriand qui se sont succédé au fil des ans.
Autre dossier «assez spécial», selon les dires de Raymond Tessier, que celui de l’agrandissement du Centre d’art La petite église. Le conseiller municipal remonte donc dans le temps, à l’époque où existait un organisme nommé la Corporation de la salle de spectacle, qui avait pour projet l’aménagement d’une salle de spectacle de 800 à 1 000 places. Raymond Tessier emploie l’expression «quand les planètes sont bien alignées», à ce sujet, en référence au fait que la députée locale, Hélène Robert, était «de la même couleur» que le gouvernement et avait ainsi soutenu activement une demande de subvention. La communauté anglicane, qui avait un droit de regard sur le bâtiment, avait alors autorisé la Ville à déplacer les corps enterrés dans le secteur et ainsi procéder à l’agrandissement.

Raymond Tessier: Des anecdotes sur 30 ans de vie politique

Originaire de Montréal, mais ayant grandi à Laval, Mme de Montigny est bachelière aux beaux arts et a complété un diplôme d’études supérieures spécialisées en administration publique. Par la suite, elle a œuvré pendant 14 ans dans le secteur de l’aide humanitaire en Afrique et en Asie, dont neuf ans à titre de chef de mission pour Médecins sans frontières.
En 2006, l’envie de revenir au Québec prend de plus en plus de place dans sa vie. Elle profite alors de son expérience d’outre‑mer auprès des gens pour s’orienter vers la gestion des affaires publiques.
Après une maîtrise en politique, elle prend goût au monde municipal et décroche la direction générale de la Municipalité de Percé, poste qu’elle occupe pendant quatre ans. «Le monde municipal constitue un véritable défi. Tout est pelleté dans sa cour et on lui coupe les ressources. Malgré tout, ce que j’aime, c’est qu’il s’agit d’un gouvernement de proximité. Les gens peuvent parler directement à leurs élus», a souligné la nouvelle directrice générale.
De retour dans la grande région métropolitaine, c’est lors de ses multiples tournées agrotouristiques dans la région qu’elle est tombée sous le charme de Saint-Joseph-du-Lac.
D’ici à ce qu’elle prenne officiellement les rênes de ses fonctions, Chentale de Montigny compte participer aux prochaines rencontres de l’administration municipale afin de bien maîtriser les différents enjeux et dossiers de la municipalité.
 
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Photo Christian Côté 
Le maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoît Proulx, a accueilli sa nouvelle directrice générale, Chentale de Montigny, lors de la dernière séance du conseil municipal.