Ainsi, la conseillère Roxanne Therrien, impliquée en politique pour défendre ses valeurs écologiques, devient membre de la Commission de l’environnement de l’Union des municipalités du Québec.



«&nbsp;Tout ce qui touche un peu l’environnement, je lève la main. J’ai l’impression que c’est là que je fais une vraie différence&nbsp;», se confie la conseillère, mère de cinq enfants cumulant deux autres emplois et des implications dans plusieurs comités à la ville dont La ville nourricière et Tourisme Mirabel ainsi que la présidence du comité consultatif en urbanisme (CCU).



«&nbsp;Je siège déjà à l’UMQ sur la commission des assises annuelles, mais j’attendais la commission de l’environnement avec impatience&nbsp;», partage la conseillère. Cette nouvelle implication lui permettra d’amener à la ville les innovations, les lois et les procédures environnementales développées par le provincial mais également d’apporter le point de vue particulier de Mirabel à la table de discussion.



« Je pense que c’est gagnant-gagnant, je donne, ils me donnent, alors jusqu’aux prochaines élections, je vais siéger à la commission. » L’objectif de ces commissions est d’orienter l’UMQ dans ses revendications au niveau des autres paliers de gouvernements. La ville a souligné son engagement dans une publication sur le réseau social LinkedIn plus tôt en février.

Pour l’occasion, Tourisme Mirabel a donné le coup d’envoi à la Cabane à sucre Éthier de Saint-Benoît où producteurs, politiciens et conseillers économiques étaient réunis pour déguster des grands-pères dans le sirop.



La maîtresse de cérémonie, Véronique Durocher, directrice de Tourisme Mirabel, souligne le côté traditionnel, patrimonial et familial de la production acéricole. Le lieu choisi pour la conférence de presse n’était pas anodin, l’érablière de la famille Éthier a été rénovée cette année avec un plancher de béton remis à niveau, un nouvel établi, mais surtout une nouvelle bouilloire pour continuer leur production qui remonte aux années 70, en pleine période trouble pour les agriculteurs de la région en conflit avec le gouvernement fédéral.



<h2>En amour avec l’érable</h2>



Pour Stéphane Michaud, le président de Tourisme Mirabel, l’érable est bien plus qu’une sucrerie saisonnière. Il en parle avec passion. Pour lui, l’érable, ça se rapproche de l’amour. L’amour qui nous amène à nous rassembler en famille, à profiter des cadeaux de la nature et à réchauffer les cœurs après la rudesse de l’hiver. «&nbsp;Qui est de mauvaise humeur à la cabane à sucre !?&nbsp;» demande M. Michaud avec un sourire en coin.



Il a aussi énuméré les orientations&nbsp;prises par Tourisme Mirabel et mises de l’avant dans la stratégie de l’érable 2025-2029 : mobiliser la communauté acéricole; solidifier une structure de gouvernance permanente; développer la résilience de l’industrie; soutenir et amener les entreprises à innover; favoriser le rayonnement des produits de l’érable et se positionner comme pôle touristique.



Tourisme Mirabel a même inauguré dernièrement un Bureau de l’érable et la thématique annuelle est «&nbsp;L’histoire&nbsp;». L’organisme est d’ailleurs à la recherche de la plus vieille érablière qui bouille encore son sirop à Mirabel. L’objectif de Tourisme Mirabel, avec sa désignation de Capitale internationale de l’érable établie grâce au député bloquiste Jean-Denis Garon, est vraiment d’augmenter l’attraction toute l’année pour nos produits de l’érable et non pas seulement les trois mois de la saison des sucres.



<h2>De quoi négocier avec nos voisins</h2>



De son côté, Patrick Charbonneau se réjouit de la Stratégie de l’érable adoptée par le conseil de ville avec un investissement de 30&nbsp;000$ pour trouver de nouvelles façons de faire rayonner nos cabanes à sucre. Il interpellait, un peu à la blague, ses collègues des autres paliers de gouvernement pour échanger quelques cannes de sirop contre une exemption des tarifs de 25%. «&nbsp;Quand des Américains s’attardent à des produits locaux qu’on a, on a peut-être un petit quelque chose pour aller négocier&nbsp;», mentionne M. Charbonneau alors qu’il abordait la série The Sticky sur Netflix qui raconte, avec beaucoup de liberté, le vol de plusieurs millions de dollars de sirop qui avait eu lieu il y a quelques années dans la province.



Le député Jean-Denis Garon a fait l’aller-retour de Victoriaville, où se déroule le caucus de son parti, pour raconter les péripéties qui ont mené à la dénomination de Capitale internationale de l’érable. La mention initiale était la Capitale mondiale de l’érable, mais ce titre était déjà attribué à Plessisville dont le maire a mis en demeure le député. Heureusement, l’immunité parlementaire lui a permis de se soustraire des ennuis judiciaires. «&nbsp;Comme on est bon joueur et que le titre de Capitale intergalactique était déjà pris, on a changé pour Capitale internationale de l’érable&nbsp;», partage avec humour M. Garon.



C’est donc toute une communauté qui s’active autour de l’érable qui a de quoi nous rendre fiers de nos hivers, de notre nature, de notre résilience, de nos familles et de notre identité.

Lancement de la saison des sucres : Pour l’amour de l’érable

Dans le contexte insécurisant et incertain qui prévaut, la Ville estime qu’il faut faire preuve d’anticipation et de proactivité pour soutenir l’économie locale et régionale. À cette fin, elle s’emploie actuellement à identifier les entreprises manufacturières de son territoire, dans le but de bien cerner les secteurs et les entreprises vulnérables.



En parallèle, elle est fière de participer, avec ses partenaires des villes de sa MRC et des sept autres MRC de la grande région des Laurentides, y compris le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides (CPERL), à un projet d’étude qui fournira rapidement aux entreprises exportatrices de la région, un portrait précis des marchés de substitution disponibles, tant au Canada qu’à l’international. « Je suis heureux de constater l’efficacité avec laquelle notre région se mobilise pour soutenir son économie. Par cette initiative, qui présentera de nouvelles possibilités de marchés et d’opportunités d’affaires à nos entreprises manufacturières, nous leur permettrons ainsi d’être rapidement outillées pour traverser la crise tarifaire. », de dire le maire de Saint-Eustache, M. Pierre Charron.



Par ailleurs, IDÉ Saint-Eustache, le bras économique de la Ville, continuera d’exercer une surveillance continue des plus récentes actualités, des politiques commerciales qui pourraient émerger ainsi que des programmes et formations qui pourraient être offerts aux gens d’affaires. «&nbsp;Une rubrique sera entièrement consacrée au sujet des tarifs douaniers sur le site d’IDÉ Saint-Eustache. Nous allons également intensifier nos communications à l’intention du milieu des affaires, par tous les outils de diffusion à notre disposition.&nbsp;», précise Pierre Charron.



<h2>Promouvoir l’achat local</h2>



La Ville travaille également à encourager par tous les moyens possibles le recours à l’achat local, notamment par une promotion accrue de sa politique d’achat local, afin d’inciter un plus grand nombre d’entreprises et de commerces à devenir fournisseurs de la Ville.&nbsp; Rappelons qu’en vertu de cette politique, la Ville applique un programme sans appel d’offres qui englobe toutes les transactions inférieures à 10 000 $, taxes incluses. «&nbsp;Et pour aider les entreprises d’ici à faire connaître leurs produits au plus grand nombre, nous avons développé à leur intention une boîte d’outils contenant une foule de conseils pratiques pour les aider à mettre ces produits en valeur.&nbsp;De notre côté, nous entendons promouvoir activement les produits et services typiquement eustachois. Nous espérons créer un mouvement d’entraînement qui fera boule de neige et dépassera nos frontières! », ajoute le maire.



<h2>Charité bien ordonnée…</h2>



En ce qui concerne ses propres approvisionnements, chaque année, la Ville de Saint-Eustache acquiert pour environ 45 M$ en produits et équipements divers afin d&#8217;assurer le bon fonctionnement des services à la population, dont 3,5 M$ en produits eustachois. «&nbsp;Nous analysons scrupuleusement la provenance de ce que nous achetons, de manière à faire en sorte d’encourager, dans la mesure du possible, l’achat de produits québécois ou canadiens. &nbsp;Charité bien ordonnée commence par soi-même, dit l’adage. Bien que ce ne soit pas toujours possible de s’approvisionner ici, au Québec et au Canada, en raison de l’indisponibilité de certains produits et d’équipements ailleurs qu’aux États-Unis, du moins, actuellement, il va de soi que, désormais, chaque achat éventuel sera examiné à l’aune de ce qu’on peut trouver ailleurs, équivalent aux produits américains, en termes de qualité, de coûts et de disponibilité. C’est une question de respect et de fierté.&nbsp;», de conclure Pierre Charron.

Une nouvelle voix à l’UMQ pour l’environnement