Une Marthelacquoise devient millionnaire

C’est en juillet 2023 qu’elle s’est rendue à la Tabagie Mirabel pour acheter des billets pour La Poule aux œufs d’or. Mais dans un heureux concours de circonstances, c’est un billet de la Roue de fortune qu’elle se procure et qu’elle gratte le lot lui permettant une participation à la télévision qui assure aux participants de remporter un lot d’au moins 25 000$. « J’achetais toujours mes billets à la même place et au départ je voulais acheter une poule en espérant passer à la télé, mais la saison était terminée, alors j’ai pris une Roue de fortune. Finalement je suis contente qu’il n’y en avait pas! », se réjouit Stéphanie.

D’endettée à millionnaire

« Je l’avais difficile », admet-t-elle. Attendant une opération au pied depuis deux ans, Stéphanie a dû être en arrêt de travail, la menant vers de sérieuses dettes : « Tout ne faisait que s’accumuler, je ne pouvais plus travailler, car je n’étais même plus capable de marcher. Pour être honnête, je me suis ramassée très endettée. Mes cartes de crédit étaient pleines et je ne m’étais jamais remise de la pandémie. J’étais dans la restauration… à l’aéroport! »

« Quand j’ai gratté et que j’ai eu le lot pour passer à la télé, je me disais qu’avec le 25 000$, je ne pourrais peut-être pas payer toutes mes dettes de crédit, mais au moins je pourrais mieux respirer », avoue-t-elle. Mais après avoir tourné la Roue de fortune entourée de ses trois fils et du reste de sa famille et que la boule s’est arrêtée sur le million, Stéphanie peut clore un chapitre difficile en remboursant pour de bon ses dettes. 

Elle a aussi finalement eu son opération au pied qu’elle attendait depuis deux ans : « Je n’ai même pas encore été appelée pour mon opération, j’ai dû aller au privé! Alors j’ai profité de l’argent que j’ai gagné pour régler ce problème, car il fallait vraiment que ça cesse. »

« J’ai la même vie qu’avant », soulève-t-elle. Bien sûr, en devenant millionnaire, Stéphanie s’est permis de réaliser quelques rêves en achetant un sac à main griffé et un voyage en famille. Mais il était essentiel pour elle de garder le même niveau de vie : « Je vais continuer d’aller au Super C et je ne vais pas commencer à m’acheter des affaires simplement parce que j’en ai les moyens. Au contraire, je suis plus sensibilisée. Je suis plus près de mes sous. Parce que j’en ai tellement manqué dans les dernières années que je ne veux jamais revenir là. C’est comme une chance tombée du ciel et je veux la garder. »