La Marche du Rein des Laurentides totalise cinq kilomètres et l’arrivée sur le site est vers 13 h. Il y aura de l’animation, un clown, des artistes locaux et une toile collective. Vers 14 h, le maire de Saint-Jérôme, Marc Boursier, va faire un discours accompagné de Youri Chassin, député de Saint-Jérôme et de Dr Éric Goyer, directeur de la santé publique. « C’est vraiment une activité familiale. La marche est sécurisée. On part du centre Notre-Dame, jusqu’au sentier du Lac-Jérôme et on fait le tour. Il va y avoir plusieurs arrêts, des bancs et des musiciens pour dynamiser le tout. En plus, c’est accessible aux fauteuils roulants », mentionne l’organisateur du projet, Michel Arbic lors de l’entrevue téléphonique. À la fin de la journée, le montant récolté sera dévoilé.



MARCHE CANINE



Près de 100 chiens sont attendus. Le coût est de 30 $ par animal et un don est souhaité par le propriétaire. Si celui-ci est de plus de 20 $, un reçu fiscal est prodigué par la fondation.



TÉMOIGNAGES



« C’est ma quatrième année. J’ai été greffé en août 2017 et ça a fait cinq ans le 6 août dernier. Après cette expérience de vie difficile, j’ai décidé de donner au suivant et de sensibiliser la population à l’importance des dons d’organes. Je veux faire une différence et rassurer ceux qui passent dans le même parcours que le mien », explique Michel Arbic.



Sa collègue, Véronique Séguin, a quant à elle donné un rein il y a cinq ans à un inconnu ainsi qu’une partie de son foie. Depuis ses vécus, le duo se confère comme mission d’amasser des fonds pour subventionner la recherche québécoise sur les maladies rénales.



FONDATION DU REIN



Il y a 24 projets de recherche au Québec pour aider la cause. « Mon coup de cœur, c’est les camps de vacances pour les enfants en dialyse. La fondation subventionne un camp avec un médecin, une infirmière et une machine pour dialyser. Ça permet donc à ces enfants d’avoir un été normal, comme les autres », dit l’organisateur, le sourire aux lèvres.



Celle-ci offre aussi de l’aide financière à court terme aux familles qui ont un proche malade ainsi que du soutien psychologique.



En 2021, il y a eu 223 greffes rénales au Québec, mais il y a encore 620 patients sur la liste d’attente. C’est l’organe le plus demandé, car une personne sur dix va avoir des problèmes rénaux dans leur vie.



Les gens peuvent s’inscrire dès maintenant sur le site internet, tout en faisant un don pour la cause. https://marche- durein.ca/ ou directement au parc lors de la journée.

La foule présente a accueilli avec enthousiasme les personnalités devant prendre la parole : le candidat du Parti Québécois, Guillaume Lalonde, l’animateur de radio et de télé, Gilles Proulx, l’historien et ancien chroniqueur télé Marcel Tessier et le président du Rassemblement pour un Pays Souverain, Benoît Roy.



Les personnes présentes ont grandement apprécié, par leurs acclamations, les discours d’indépendance du Québec et de défense de la langue française des participants. Durant son discours, Gilles Proulx a causé toute une surprise, à la grande satisfaction de l’auditoire, en avouant qu’il avait appuyé la CAQ en 2018, mais que ce parti était devenu un parti comme les autres et qu’il fallait maintenant appuyer le Parti Québécois lors des prochaines élections.



Après sa prise de parole, interrogé par le vidéaste de la rencontre, Martin J. Lamontagne, monsieur Marcel Tessier a déclaré lui aussi, qu’après avoir appuyé la CAQ lors de l’élection en 2018 pour se débarrasser des Libéraux, qu’il allait les abandonner en 2022 tellement il était déçu de ne pas les avoir vu protéger le français adéquatement et qu’il allait voter pour le Parti Québécois pour réaliser l’indépendance du Québec.



À la fin de la rencontre, une courte vidéo réalisée par madame Pauline Marois pour l’occasion a été présentée aux personnes présentes. Cette rencontre, organisée par le Rassemblement pour un Pays Souverain, était la dernière d’une série de trois assemblées publiques dont les deux précédentes étaient à Chambly et à Repentigny.

Rassemblement pour discuter de l’indépendance du Québec

L’événement souligné est une attaque par les Alliés en France, menée le 19 août 1942 sur le port de Dieppe. Le quart des troupes canadiennes de cette opération y décède, dont 584 Québécois du régiment des Fusiliers Mont-Royal, faisant de cette dernière la plus meurtrière de la guerre pour ce pays. Cette mission est organisée par le ministère des Anciens Combattants.



ÉMOTIONS FORTES



« Quand nous sommes arrivés sur la plage, l’émotion nous a frappé au visage. C’était incroyable d’avoir cette expérience et de comprendre cette partie importante de notre histoire », dit le porte-parole. Des représentants de 12 pays étaient sur les lieux pour participer aux cérémonies. La délégation canadienne était composée de Scot Davidson du PCC, Lindsay Mathyssen du NPD, Ginette Petitpas Taylor, ministre fédérale des Langues officielles, Raymonde Gagné, sénatrice et du député de Rivière-des-Mille- Îles, Luc Desilets.



DEUX TÊTE-À-TÊTE



Deux rendez-vous ont énormément impacté le périple de M. Desilets. La première étant lors de sa rencontre avec Gordon Fennel, un homme de 100 ans qui a vécu la guerre en 1942. « C’était la première fois qu’il revenait sur la plage depuis la bataille. J’ai regardé son visage lorsqu’il a vu le terrain et j’étais très ému. La Légion d’honneur a, par de même, été remise à M. Fennel.



La deuxième a été quand il a discuté avec une dame qui était sur la berge. Celle-ci était la fille de Jean-Jacques Lachapelle, un combattant qui a survécu. M. Desilets a échangé avec cette femme pendant plus de 45 minutes sur l’histoire de sa famille et des périples lors de la guerre.



« On est loin de tout ça ici au Québec. On ne l’a pas vécu, mais il est très important que le Bloc Québécois soit représenté à l’international et aussi de rendre hommage aux soldats canadiens-français. Je me sens vraiment privilégié d’avoir revécu tout ça », explique le député.



Luc Desilets était d’ailleurs en tournée toute la semaine et en a profité pour visiter les Fusiliers Mont-Royal suite à son retour.



PROCHAINE MISSION



Lorsque questionné sur les futures missions parlementaires, le porte-parole du Bloc Québécois a déclaré qu’il adore ce type d’événements, que c’est une bonne occasion de parler du Québec et de se faire des contacts. « Nous étions censés partir en Corée du Sud, mais la pandémie a annulé ce projet. Peut-être que ça va être reporté cette année. J’aimerais beaucoup ça, car mon oncle est décédé à l’âge de 22 ans durant de la Guerre de Corée dans les années 1950 », conclut-il.

Une marche pour sauver des vies dans les Laurentides