«Je me suis inspirée de Cape Cod où une femme a commencé à faire ça là-bas», explique Nadine Prud’homme.
Le concept, plutôt simple, consiste à cacher des roches où un message positif y est inscrit.
«Nous voulons que les gens sachent que le bonheur n’est pas loin d’eux et que c’est facile de donner un sourire aux autres grâce à cette action toute simple et peu coûteuse», soutient la jeune femme.
Créer une chaîne de petits cailloux
Avec sa fille, elles passent leur dimanche après-midi à écrire un petit mot ou une petite pensée qu’elles recouvreront ensuite d’un vernis acrylique.
«Ça nous prend environ deux heures pour en créer une quinzaine», continue-t-elle.
Et puis, plus tard, beaucoup plus tard, elles arpenteront le Vieux-Saint-Eustache accompagnées de Vincent, le frère d’Annabelle, et dissimuleront tous ces petits cailloux du bonheur.
«Il y a une dame qui n’a pas osé en prendre un. Au contraire, ils sont faits pour être ramassés.»
Le but de Nadine Prud’homme est bien simple: donner le goût aux gens de faire la même chose qu’elle et ainsi créer une véritable chaîne de petits cailloux du bonheur.
«Si nous pouvons faire la journée d’une seule personne qui en avait besoin, notre but est déjà atteint. Nous pensons aller en déposer près de la maison Sercan pour donner de l’espoir aux gens…»
Enseignante au préscolaire dans une école de Terrebonne, Nadine Prud’homme compte initier ses petits élèves aux cailloux du bonheur.