Des étudiants au doctorat de la Faculté de pharmacologie de l’Université de Montréal ont en effet dévoilé, à l’occasion d’une récente rencontre d’information, le résultat de travaux portant sur la sécurité des aînés, des recherches qu’ils ont effectuées dans le cadre du cours universitaire de doctorat Service à la communauté.
L’évènement avait lieu au CLSC Jean-Olivier-Chénier. Une vingtaine de personnes, dont plusieurs aidants naturels, y assistaient. Le résultat du travail de ces étudiants: la publication d’un guide sur la sécurité des aînés, offert gratuitement sur le Web, réalisé pour le programme Réseau d’éclaireurs et de veilleurs pour les aînés (RÉVA).
«Nous avons décidé d’élaborer une intervention basée sur la problématique de l’environnement domiciliaire non sécuritaire chez les personnes âgées en perte d’autonomie, indiquent les 12 auteurs du Guide. Les pharmaciens étant souvent en contact avec les aînés et leurs aidants naturels, nous pensons qu’il est important de bien informer l’entourage sur le sujet et sur les ressources disponibles pour les aînés.»
Le document est offert en ligne sur le site Web du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes, au [www.moncsss.com]. Il suffit d’inscrire «Guide RÉVA pour la sécurité des aînés à domicile» dans le moteur de recherche.
Une évaluation de tout l’environnement
Ce guide, approuvé par des ergothérapeutes membres de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec, permet d’évaluer chacune des pièces du logement de la personne et de reconnaître les situations à risque potentiel de chute ou de blessure pour les aînés, que leurs limitations soient d’ordre moteur ou cognitif. On y établit aussi une priorité des interventions à faire en fonction de l’urgence de la situation. Le Guide propose aussi des pistes de solution, «souvent simples et à peu de frais», précise-t-on, pour chaque problème.
«C’est la mission du RÉVA et sa présence dans le milieu et au domicile de personnes en perte d’autonomie qui ont plu aux étudiants de la Faculté de pharmacologie. Ceux-ci ont voulu bonifier l’information existante et la rendre disponible aux bénévoles-veilleurs du RÉVA qui visitent des personnes en perte d’autonomie à la maison, mentionne le CSSS. La beauté de ce guide réside dans le fait qu’il permet une évaluation rapide et efficace du domicile et qu’il peut tout aussi bien être utilisé par toutes les personnes qui désirent rendre le domicile d’une personne âgée pratique et sécuritaire.»
Rappelons que le RÉVA est une initiative du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes qui a pour but, entre autres, de favoriser la sécurité et le bien-être de nos aînés dans leur milieu de vie naturel.

Un guide pour la sécurité des aînés à domicile

Organisme dont la mission vise la sauvegarde et l’épanouissement de la langue française sur le territoire laurentien, le MQFL vient d’élire son nouveau président, Réjean Arseneau, déjà en poste par intérim. M. Arseneau succède à Rhéal Fortin.
L’assemblée a permis au nouveau président de présenter le rapport d’activités du MQFL, dont l’évènement phare demeure le Prix d’excellence en français Gaston-Miron, remis cette année aux Jardins du précambrien, un organisme de Val-David, pour son symposium L’Arbre de la mémoire. Deux mentions d’honneur ont également été attribuées dans le cadre de cet évènement, l’une à la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville, pour son projet Web 2.0 outillant les gens d’affaires en matière de français, et l’autre aux organisateurs des Grands prix de la Culture 2012 pour leur thématique retenue, Des gens, des mots, des lettres.
Rappelons que 13 mises en candidatures avaient au préalable été reçues par l’entremise des journaux régionaux, signe de la fierté d’une communauté pour sa langue, selon M. Arseneau. «Pour une deuxième année d’existence, la réponse a été au-delà de nos espérances», a-t-il ajouté.
Dépôt d’un mémoire 
Par ailleurs, soulignons que le MQFL a présenté un mémoire à la Commission de la culture et de l’éducation sur le projet de loi no 14 modifiant la Charte de la langue française, la Charte des droits et libertés de la personne et autres dispositions législatives. Ce mémoire porte principalement sur l’affichage, véritable portrait d’une société, qui par conséquent, indique-t-on, doit être le reflet de notre langue commune, le français.
Enfin, des élections ont été tenues afin de combler les postes de vice-président, secrétaire et de trois conseillers. Sous la présidence de Réjean Arseneau, le nouveau conseil d’administration du MQFL est composé de Marc L’Archevesque, vice-président, Thérèse Théroux, trésorière, Joanne Céré, secrétaire. Les postes de conseillers sont désormais occupés par Maurice Dumas, Jean-François Lepage, Michel Kieffer, Lise Desjardins-Garant, Pierre-Marie Lagier, Micheline Théorêt et Rénald Bourgeois.
Pour en savoir davantage, visitez le [www.quebecfrancais.org/laurentides].

Réjean Arseneault demeure à la présidence

La Chine, pour plusieurs personnes, évoque le mystère, une culture riche du passé et la possibilité de faire un nombre incroyable de découvertes. La conférence de Mme VanChesting a donc permis de mettre en images un bon nombre de régions du pays, en plus d’avoir un aperçu d’une partie de son aventure au Tibet.
C’est en 2007 que Karine VanChesting, après un voyage à Compostelle, a l’intention de visiter l’Asie du Sud-Est. Pour attendre une amie qui devait venir la rejoindre, elle décide de se rendre en Chine. Elle rencontre un maître de tai-chi, et tombe en amour avec cette discipline et le pays.
Ce qui devait être un voyage d’attente se transforma en un séjour qui a duré un peu moins de deux ans. Elle se trouve un emploi comme professeure d’anglais et en profite pour visiter plusieurs provinces de la Chine. Elle a présenté brièvement les grandes villes comme Pékin, Hong Kong et Shanghai jusqu’aux endroits moins urbains comme Lhasa, au Tibet, la ville de Xian, dans la province de Shanxi, là où il y a les guerriers de terre cuite, ou Yunnan reconnu pour ses randonnées dans les gorges du Saut du Tigre.
«Je voyais la Chine comme une grande ville, pas avec tous ces paysages», a dévoilé la voyageuse. Les images qu’elle fait défiler prouvent effectivement ses dires, chacune des régions possède ses caractéristiques, ses endroits à visiter, ses coutumes et ses paysages aussi différents les uns que les autres.
La conférencière n’a pas beaucoup pris la parole, sauf pour indiquer quelques détails techniques sur les visas, les permis d’entrée, la hauteur de certaines montagnes et parfois quelques anecdotes sur l’altitude ou trait culturel d’une région, par exemple.
Il semble que la région du Tibet a beaucoup plu à Karine VanChesting avec son ascension au camp de base du mont Everest, où un paysage sablonneux, rocailleux et désertique l’a accueillie. Elle avoue qu’un de ses moments les plus impressionnants a été de voir «le mont le plus haut du monde».
Mme VanChesting, en montrant ses photos du Tibet, a également précisé: «Les gens vivent dans une très grande pauvreté en dehors de Lhasa», pour ajouter un peu plus tard: «Il a quelque chose de magique dans les temples tibétains».
La voyageuse a aussi partagé ses souvenirs de Xian avec ses guerriers de terre cuite et son ascension d’une montagne taoïste sacrée. Elle a également montré les belles plages de l’île de Hainan, considérée comme le «Cuba russe», les grasslands et le désert de la Mongolie intérieure, les pandas géants de Chengdu et son endroit coup de cœur, Yangshuo: «Une ville magnifique où on pourrait rester deux semaines sans voir le temps passer», a-t-elle commenté.
Bref, Karine VanChesting a offert un survol de son aventure qui a assurément donné une bonne idée, aux gens présents, des paysages et des régions à visiter lors d’un voyage en Chine.

Visiter la Chine: Le périple en images de Karine