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Un convoi de voitures pour soutenir la fin du communisme

Le convoi de voitures s’est arrêté à Saint-Eustache pour souligner la démission de 400 millions de personnes du Parti communiste chinois et à ses organisations affiliées dans le monde.

Un convoi de voitures pour soutenir la fin du communisme

Publié le 03/09/2022

Le 25 août, un convoi de voitures circulant devant l’hôtel de ville des municipalités de Blainville, Sainte- Thérèse, Boisbriand et Saint-Eustache a certainement suscité la curiosité de plusieurs passants. C’est entre autres pour souligner le renoncement de 400 millions de personnes au communisme qu’une dizaine de voitures étaient en convoi dans la région.

« Ça s’est très bien passé, mais je crois que de manière générale, les gens étaient assez surpris », décrit Frédérique Binette, porte-parole du Centre de service pour démissionner du Parti communiste chinois. En effet, cette dernière comprend pourquoi il pouvait être in- habituel pour certains de voir une activité pour contrer le Parti communiste chinois… dans les Laurentides : « Les gens ne savaient pourquoi on faisait cette activité-là et ne comprennent pas nécessairement en quoi le communisme s’infiltre dans les sociétés occidentales ».

UN PHÉNOMÈNE MONDIAL

« On a décidé de sortir de Montréal, d’aller plus dans les régions aussi parce que le communisme s’infiltre dans les sociétés occidentales de toutes sortes de façons », explique Mme Binette, appuyant qu’il s’agisse d’un phénomène mondial. D’abord, elle souligne que le communisme serait responsable de la mort de 100 millions de personnes à travers le monde, soit par des assassinats ou causée par la famine par exemple. « C’est plus que les deux guerres mondiales ré- unies », soutient-elle.

D’une autre part, la pandémie a sou- levé d’autres problématiques liées au communisme. « Au début de la pandémie, le gouvernement chinois a camouflé le virus. Ils ont censuré les médecins qui ont su prouver que la COVID -19 existait », établit Mme Binette. Ainsi, cette censure aurait retardé la fermeture des frontières de plusieurs pays.

Aussi, elle dénonce que le gouvernement chinois aurait menti au début de la pandémie, prétextant le nombre de décès à 500 personnes : « On pense fermement que le nombre de morts en Chine est beaucoup plus élevé, car on a su que les centres funéraires débordaient. Les employés étaient en détresse, car ils manquaient de main-d’œuvre par rapport à toutes les personnes décédées».

« Il ne faut pas penser que le gouvernement chinois a créé le virus, mais la censure nous a impacté au final. Sans cette censure, on aurait peut-être mieux géré le virus au début de la pandémie, car ça retardé la réponse des autres pays », poursuit Mme Binette.

Organisée par l’Association du Falun Dafa de Montréal et en collaboration avec le Centre de service pour démissionner du Parti communiste chinois, cette activité avait également pour objectif de sensibiliser les citoyens face aux risques du communisme. « Notre but c’est surtout de sensibiliser les citoyens de la région et de faire en sorte que les gens soient alertes. Qu’on soit reconnaissant aussi d’être dans une société démocratique », termine Mme Binette.