La Corporation de Développement communautaire (CDC) de Mirabel en partenariat avec la Table de concertation régionale des aînés des Laurentides recevaient les aînés bénévoles de la région afin de leur rendre hommage pour le temps qu’ils consacrent aux organismes



Honorer des bénévoles qui œuvrent sur l’ensemble du territoire est une tradition de la Journée internationale des aînés dans la région des Laurentides. Sous le thème&nbsp;Un moment pour se revoir,&nbsp;ce fut un après-midi inoubliable pour les aînés présents. Pour Carole Lavallée, responsable de l’événement, il est important de souligner combien ces rassemblements sont importants pour une communauté pendant les temps difficiles.



Pour ce retour de la Journée internationale des aînés en présentiel, 12&nbsp;bénévoles ont été choisis par leur communauté ou leur organisme. Ainsi, 7&nbsp;femmes et 5&nbsp;hommes se sont distingués par leur engagement et, chacun à sa façon, par l’empreinte qu’il laisse dans son milieu. En leur rendant hommage, la CDC souhaite mettre en lumière la richesse extraordinaire de cette communauté bénévole des Laurentides et leur travail dans l’ombre nécessaire dans des secteurs d’intervention très diversifiés. Dans la situation actuelle où plusieurs organisations manquent de bénévoles, la CDC souhaite sensibiliser à leur importance et en prendre grand soin. Pour l’occasion, Mirabel rendait hommage à M.&nbsp;Michel Cartier pour son implication bénévole au Centre Tous à table et la démarche Ville nourricière de la Ville de Mirabel.



C’est en présence de nombreux dignitaires dont Mme&nbsp;Francine Charles, mairesse suppléante, M David Marra-Hurtubise, attaché politique de la députée provinciale de Les Plaines Lucie Lecours et représentant de Mme&nbsp;Sylvie D’Amours, députée provinciale de Mirabel, ainsi que M Jean-Denis Garon, député fédéral, que les remerciements ont été fait aux aînés présents. Ils étaient importants pour les organisateurs de souligner l’implication de ces personnes qui donnent de leur temps et mettent à profit leurs différents talents. Cela crée ce filet social qu’est le bénévolat afin d’assurer le mieux-vivre de la communauté.L’après-midi hommage a été organisé grâce au Centre Concept Action&nbsp;55+ et son personnel, au Centre Tous à table pour les collations et à Stéphane Bédard et Carole Lavallée pour leur animation.

Jean-Denis Garon, député de Mirabel, Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, ainsi que Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles, ont dénoncé de nouveaux ratés de la machine gouvernementale fédérale dont ont écopé quelque 70 000&nbsp;nouveaux retraités. Ceux-ci n’ont pu recevoir les revenus de leur pension de vieillesse à laquelle ils avaient pourtant cotisé toute leur vie au moment escomptée.&nbsp;



Les députés de la région se disent indignés par ce manquement qu’ils jugent inadmissible. Ils ont enjoint Ottawa à remédier à cette situation dans les plus brefs délais.



« Voilà encore une fois un exemple flagrant de l’incompétence de ce gouvernement et ce sont les citoyens qui sont en droit de toucher leur retraite qui en font malheureusement les frais », a déploré Jean-Denis Garon. Le député de Mirabel souligne dans son message que, selon lui, l’accumulation de problèmes de gestion en tout genre, tels les passeports, les frontières et l’immigration montrent aux citoyens les problèmes du gouvernement au pouvoir.



Ce sont plus de 70 000&nbsp;retraités au Canada, soit plus de 10&nbsp;% des personnes admissibles, qui seraient touchés. Cette prestation est normalement être disponible à partir du premier mois suivant le 65e&nbsp;anniversaire. De nombreux aînés, dont des milliers de Québécoises et de Québécois, attendent avec impatience ces versements pouvant dépasser 600&nbsp;$ par mois.



« Ce devrait être naturel, lorsque les gens arrivent à l’âge de la retraite, de pouvoir compter sur la pension de la Sécurité de vieillesse à laquelle ils ont cotisé toute leur vie. Le gouvernement fédéral prive nos citoyens les plus vulnérables d’un revenu sur lequel ils devaient normalement pouvoir se fier, et c’est d’autant plus désolant que cette faute survient à un moment où l’inflation frappe de plein fouet », avise Louise Chabot.



« Au lieu de s’acharner à s’immiscer dans les compétences du Québec, Ottawa devrait plutôt voir à ses propres affaires et régler rapidement cette situation qui plonge des milliers de Québécoises et Québécois dans la précarité. Tous cotisent et ont droit à leur pension. Le gouvernement fédéral manque à ses devoirs les plus élémentaires. Qu’il répare sa faute et vite », conclut Luc Desilets.

Ottawa prive de nouveaux retraités de leur pension

Marcher dans le désert pendant trois jours n’est pas donné à tout le monde. C’est pourtant ce que le Trek Rose Trip propose&nbsp;: 75&nbsp;km de marche dans le désert uniquement pour des femmes. Trois amies se sont donné le défi de s’inscrire et compléter le parcours au Maroc.



Chantale Laforest est l’une de ses femmes qui ont été attirées par l’expérience. Elle s’est inscrite avec ses deux amies, Pascale et Catherine. Partie le 25&nbsp;octobre dernier, la Mirabelloise sentait qu’elle avait besoin de se dépasser. « Nous nous sommes inscrites en tant que&nbsp;Femmes de plus de 40&nbsp;ans&nbsp;afin de pousser nos limites et de vivre une expérience humaine, solidaire et un dépassement de soi », explique-t-elle.&nbsp;



La Mirabelloise et son équipe ont donc pris soin de documenter son parcours par les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs le premier endroit où elle a eu connaissance de la Rose des sables.&nbsp;



<h2>Le&nbsp;Trek Rose Trip</h2>



Le&nbsp;Trek Rose Trip&nbsp;a pour but de rassembler des femmes de la francophonie, tout en supportant le ruban rose, le club des petits déjeuners, et en venant en aide aux femmes et enfants du désert.&nbsp;



Bien que l’événement se veut une compétition, la camaraderie était présente entre les participantes. En effet, dès la 2e&nbsp;journée, chacun des petits groupes aidait les autres. « Les équipes s’entraidaient pour trouver des balises virtuelles et s’échangeaient des indices », affirme la Mirabelloise.



<h2>La préparation</h2>



Pour bien se préparer à l’événement, elles ont chacune pratiquer différents sports d’endurance, tels la course et le ski de fond, qui était déjà bien présent dans leur vie. « Nous avons plusieurs montées à notre actif depuis les 10&nbsp;dernières années à travers le Québec et les États-Unis. Notre préparation a été moins ardue vu notre passé de&nbsp;hiking,&nbsp;mais nous avons dû ajuster la longueur pour connaître notre endurance sur minimum 20&nbsp;km », souligne Chantal Laforest.



L’idée de participer était venue en novembre 2020 pour l’édition d’octobre 2021. Malheureusement, la pandémie a repoussé l’événement à l’année suivante, soit l’édition actuelle.



De retour depuis le début novembre, elle se dit fière de ce qu’elle a accompli. « C’est une expérience unique. C’est vraiment un dépassement de soi et un événement de solidarité », soutient-elle.



Quelques jours après son retour au pays, Chantal rêve encore de ces moments qu’elle a vécus. Elle ne pense cependant pas refaire l’exact même événement dans le futur. « Je le referais, mais dans un autre pays. Je veux garder cette expérience unique du Maroc, mais je le referais pour la cause et l’humanité que j’y ai retrouvées », conclut-elle.&nbsp;



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Un après-midi organisé pour nos aînés bénévoles