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<strong>Trucs et astuces du jardinier paresseux</strong>

Larry Hodgson a profité de son passage à la bibliothèque du secteur de Saint-Janvier

Trucs et astuces du jardinier paresseux

Publié le 13/06/2013

Dans le cadre des conférences présentées par le Service de la bibliothèque de Mirabel, Larry Hodgson était l’invité de la bibliothèque du secteur de Saint-Janvier, où il est venu présenter ses Trucs et astuces du jardinier paresseux, amorçant du coup la saison du jardinage avec humour et efficacité.

SourceURL:file://localhost/Volumes/Text/A)-TEXTES%20JOURNALISTES/%20TEXTES%20EV.%20et%20%20CONC./05%20mai%202013/11%20et%2015%20mai/2CG_JardinierParesseux%20-C.doc

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Larry Hodgson, qui a écrit une panoplie de livres sur le jardinage, a expliqué que son objectif est de diminuer de 50 % le travail du jardinier «pour que celui-ci profite de son terrain».

Commençant directement dans le vif du sujet à l’aide d’un diaporama, il a affirmé: «Ne creusez plus, ne labourez plus. Mettez du papier journal, recouvrez d’une bonne terre, plantez et paillez.»

Il a ensuite détaillé cette séquence. Pour l’aménagement d’une nouvelle plate-bande ou d’un potager, il suffit, après avoir retiré les mauvaises herbes, de mettre du papier journal qui deviendra une barrière pour les mauvaises herbes. «Il est inutile de tondre le gazon, mettez sept à dix feuilles une sur l’autre, que vous mouillez s’il vente.»

Un avantage de cette méthode, c’est que le papier se décompose dans les mois suivants et devient du compost. Ensuite, il faut recouvrir d’une bonne terre d’une épaisseur d’environ 20 cm ou 30 cm pour un potager.

Ensuite, «plantez densément, enlevez 10 à 15 % de l’étiquette», a précisé M. Hodgson. Son idée est que les plantes se touchent au bout de la troisième année. Et pour éviter les espaces vides au début, on peut combler avec des annuelles.

La dernière étape est d’étendre sur 7 à 10 cm du paillis organique et fin, beaucoup plus riche puisqu’il se décompose rapidement. «Évitez les paillis d’écorce de conifère qui ne se décomposent pas assez vite, font de la poussière et sont souvent toxiques pour les jeunes plants», a-t-il conseillé.

La fonction du paillis, en plus de rendre difficile la pousse de mauvaises herbes, sert à réduire l’évaporation laissant la terre fraîche, humide et meuble. Il réduit aussi le nombre d’insectes et enrichit le sol. Son seul désavantage est qu’il faut en rajouter lorsqu’il en reste moins de 5 cm.

La tâche d’enlever les mauvaises herbes devient alors plus facile. Selon M. Hodgson, il ne reste qu’à se pencher pour arracher les quelques pousses ici et là et les laisser sécher sur un arbuste. «Allez et ne sarclez plus! Vous allez pouvoir faire une sculpture de vos outils racloirs», a-t-il affirmé avec humour.

Le reste de la conférence a porté sur le choix des plantes à mettre dans ses aménagements. Le conférencier a aussi fourni des conseils sur la pelouse pour éviter d’en être esclave et les quelques pièges à éviter comme la taille ornementale, la suppression de fleurs fanées ou la protection hivernale. Il recommande, entre autres, de choisir des plantes faciles et rustiques pour les zones de 1 à 4 et de vérifier les conditions d’ensoleillement. «Évitez les plantes qui demandent un tuteur, un entretien poussé ou à problèmes comme les plantes envahissantes ou sujettes aux insectes», a-t-il affirmé.

Pour terminer sa conférence, Larry Hodgson a cité un proverbe chinois qui résume bien sa philosophie: «Pour être un jardinier heureux, trouvez ce qui pousse bien et plantez-en beaucoup!»