Trek Rose Trip: Une Mirabelloise se rend au Maroc pour relever le défi

Marcher dans le désert pendant trois jours n’est pas donné à tout le monde. C’est pourtant ce que le Trek Rose Trip propose : 75 km de marche dans le désert uniquement pour des femmes. Trois amies se sont donné le défi de s’inscrire et compléter le parcours au Maroc.

Chantale Laforest est l’une de ses femmes qui ont été attirées par l’expérience. Elle s’est inscrite avec ses deux amies, Pascale et Catherine. Partie le 25 octobre dernier, la Mirabelloise sentait qu’elle avait besoin de se dépasser. « Nous nous sommes inscrites en tant que Femmes de plus de 40 ans afin de pousser nos limites et de vivre une expérience humaine, solidaire et un dépassement de soi », explique-t-elle. 

La Mirabelloise et son équipe ont donc pris soin de documenter son parcours par les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs le premier endroit où elle a eu connaissance de la Rose des sables. 

Le Trek Rose Trip

Le Trek Rose Trip a pour but de rassembler des femmes de la francophonie, tout en supportant le ruban rose, le club des petits déjeuners, et en venant en aide aux femmes et enfants du désert. 

Bien que l’événement se veut une compétition, la camaraderie était présente entre les participantes. En effet, dès la 2e journée, chacun des petits groupes aidait les autres. « Les équipes s’entraidaient pour trouver des balises virtuelles et s’échangeaient des indices », affirme la Mirabelloise.

La préparation

Pour bien se préparer à l’événement, elles ont chacune pratiquer différents sports d’endurance, tels la course et le ski de fond, qui était déjà bien présent dans leur vie. « Nous avons plusieurs montées à notre actif depuis les 10 dernières années à travers le Québec et les États-Unis. Notre préparation a été moins ardue vu notre passé de hiking, mais nous avons dû ajuster la longueur pour connaître notre endurance sur minimum 20 km », souligne Chantal Laforest.

L’idée de participer était venue en novembre 2020 pour l’édition d’octobre 2021. Malheureusement, la pandémie a repoussé l’événement à l’année suivante, soit l’édition actuelle.

De retour depuis le début novembre, elle se dit fière de ce qu’elle a accompli. « C’est une expérience unique. C’est vraiment un dépassement de soi et un événement de solidarité », soutient-elle.

Quelques jours après son retour au pays, Chantal rêve encore de ces moments qu’elle a vécus. Elle ne pense cependant pas refaire l’exact même événement dans le futur. « Je le referais, mais dans un autre pays. Je veux garder cette expérience unique du Maroc, mais je le referais pour la cause et l’humanité que j’y ai retrouvées », conclut-elle.