Le ministère des Transports et de la Mobilité durable a fait l’annonce le 13&nbsp;avril dernier d’investissement dans la région des Laurentides. Mais qu’en est-il pour la ville de Mirabel ?&nbsp;



Selon la liste des investissements disponible sur le site du ministère, une dizaine de projets touchent le large territoire de la ville. On parle entre autres de l’aménagement de la voie réservée de l’autoroute&nbsp;15 entre Sainte-Thérèse et Mirabel en direction nord. L’asphaltage de cette même autoroute à la hauteur du chemin Notre-Dame est également listé.



<h2>Autoroute&nbsp;50</h2>



On y retrouve également l’asphaltage de l’autoroute&nbsp;50 entre l’aéroport de Mirabel et le boulevard Curé-Labelle. Pour cet axe est-ouest, ce qui marque le plus, c’est son élargissement et son réaménagement jusqu’à L’Ange-Gardien.&nbsp;



« Le tronçon entre Lachute et Mirabel sera le deuxième de l’autoroute 50 à faire l’objet de travaux, le premier étant celui situé entre Gatineau et L’Ange-Gardien », souligne Maxime Coursol, conseiller en communication au ministère des Transports et de la Mobilité durable, par échange écrit. Celui-ci est séparé en deux lots qui auront chacun leur moment de réalisation.&nbsp;



Le premier est situé à l’ouest du chemin Saint-Simon jusqu’aux voies séparées à Mirabel. On y prévoit le dédoublement des voies, mais également le réaménagement des bretelles de l’échangeur Saint-Simon.



L’octroi du contrat devrait être fait sous peu, l’appel d’offres s’étant conclu dans les derniers mois. Les travaux commenceraient d’ici la fin de l’été, mais le calendrier exact n’est actuellement pas disponible. Des précisions devraient venir dans les prochains mois.



Pour ce qui est du deuxième lot qui s’étend de Lachute au chemin Saint-Simon, du déboisement est prévu vers la fin de l’été&nbsp;2023. Des études géotechniques pourront ainsi être réalisées afin de finaliser la conception de cette partie du projet.&nbsp;



L’ensemble du projet devrait être conclu pour 2032.



<h2>À l’intérieur des terres</h2>



Le chemin Saint-Simon est également visé pour de nombreux projets gérés par la Ville. Un projet sera également mené conjointement avec le ministère, soit l’aménagement d’une intersection avec une nouvelle rue. Celle-ci partirait de l’Aéroport de Mirabel à la hauteur de la bretelle menant vers l’autoroute 50. « Pour l’instant, le projet est encore en préparation, il est donc trop tôt pour s’avancer sur les coûts estimés du projet et un échéancier », nuance M. Coursol.Finalement, le pont enjambant la Petite Rivière sur la montée Rochon sera refait à neuf. Les travaux devraient commencer en 2024. N’en étant qu’à l’étape de la préparation, les coûts et l’échéancier ne sont pas accessibles. Il est cependant clair que le budget sera de quelques millions de dollars pour reconstruire ce point en acier et en bois construit il y a plus de 70 ans et ayant atteint sa fin de vie utile.



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L’école des Grands-Vents dans la tourmente

Plongée dans un tsunami depuis qu’une enseignante de l’établissement ait été enregistrée à son insu semant la terreur dans sa classe de première année, l’école des Grands-Vents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac suspendrait ses cours demain, vendredi, pour « calmer le jeu », a appris le journal l’Éveil. 



C’est que les enseignants ne seraient plus capables de vivre une pression médiatique et de subir les foudres du Tribunal populaire. 



« Tout le monde est au bout du rouleau », lance d’emblée une enseignante contactée par le journal. Elle préfère demeurer anonyme par peur de représailles. 



« Il faut comprendre le contexte dans lequel s’est retrouvé l’enseignante montrée du doigt avant de lui lancer des pierres », ajoute-elle.



Selon cette dernière, les enseignants de l’école des Grands-Vents, seraient victimes de violence verbale, principalement. « Il n’y a pas de prof qui se font frapper, du moins à ma connaissance, mais régulièrement ils reçoivent des menaces de mort d’élèves du primaire », raconte une enseignante retraitée de cette école multiethnique.



<h2>Des enfants enregistrent les profs</h2>



Une autre information venue à nos oreilles mentionne que plusieurs jeunes enfants âgés de 6 et 7 ans sont arrivés à l’école, jeudi, avec au poignet une montre intélligente pour enregistrer leurs enseignants. 



« Le climat de travail est difficile. Tout le monde a besoin d’une pause ». 



Notons que la direction de l’école n’a pas confirmée ces éléments d’informations. Sur le site internet de l’école il est écrit : « Nous sommes consternés par ce que nous avons entendu. De tels comportements sont inacceptables et ne sont en aucun cas tolérés dans nos établissements».



En fouillant davantage sur le même site, il est inscrit : Notre mission : Créer un milieu harmonieux, sécurisant et inspirant pour le développement optimal des connaissances, des compétences et de la croissance personnelle de chacun. Notre vision: Innover, créer et rayonner pour former des adultes sains, épanouis, ouverts sur le monde et engagés dans leur communauté ainsi que dans les enjeux sociaux et environnementaux.



Nos valeurs: Engagement / Respect / Collaboration.



Chose certaine, les projecteurs de l’ensemble du Québec sont tournés vers cette petite école de 600 élèves de la première à la sixième année. 



À ce jour, quatre plaintes pour voies de fait et intimidation ont été portées contre l’enseignante de 25 ans d’expérience. 



Elle a été rencontrée et suspendus jusqu’à nouvel ordre. Le directeur de l’école, a lui aussi, était relevé de ses fonctions, le temps que l’enquête se termine. 



Des présumés victimes et leurs parents ont été rencontrés pour faire la lumière sur les circonstances qui a poussé cette enseignante à hurler en pleine classe.



Le Directeur des poursuites criminelles et pénales devra ensuite juger si des accusations formelles seront portées. À suivre!

Travaux routiers: Des investissements majeurs sur le territoire de Mirabel

Autoroute 50

À l’intérieur des terres