En ce mercredi matin, c’est le 10e jour de pancartes brandies pour les enseignants membres de la FAE qui poursuivent ainsi leur mouvement de grève. Leur syndicat n’est toujours pas parvenu à s’entendre avec la ministre Sonia LeBel, malgré sa contre-offre déposée samedi.
Manque de considération pour ses enseignants reproche la FAE alors que la ministre responsable du Conseil du trésor déplore un manque de flexibilité de la part du syndicat les représentant. Les enseignants souhaitent notamment qu’on leur laisse plus d’autonomie dans l’organisation du travail, dont la possibilité de faire du télétravail, une pratique de plus en plus courante.
De son côté, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville demande au milieu de l’éducation de procéder à l’embauche des enseignants au printemps plutôt qu’à la rentrée scolaire, à la fin de la période estivale comme c’est le cas actuellement.
La grève continuera donc au cours des prochains jours, d’ici à ce qu’il y ait une véritable entente. À compter de vendredi matin et jusqu’au 14 décembre, les membres du Front commun se ramèneront avec leur pancarte en vue d’élargir le mouvement de grève afin d’envoyer un message clair au gouvernement, leur employeur. Les grévistes jugent insatisfaisantes les dernières offres déposées sur la table de négociations et ce, malgré le recours à un conciliateur.
Dans la région des Basses-Laurentides, la plupart des écoles resteront ainsi fermées, puisque le personnel enseignant relève de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE).
Il s’agit de la plus importante grève du milieu enseignant en 50 ans.
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