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Symposium d’art visuel de Mirabel: Éveiller les citoyens à l’art québécois

Archive expo-concert 2022 Tout comme l’année dernière, l’Expo-concert s’est tenu au Complexe du Val-d’Espoir dans le secteur de Saint-Janvier.

Symposium d’art visuel de Mirabel: Éveiller les citoyens à l’art québécois

Publié le 01/11/2023

Une 32e édition du symposium d’art visuel de l’Expo-concert de Mirabel était présente au Centre culturel du Val-d’Espoir la fin de semaine du 21 et 22 octobre dernier. Le comité espère en faire un atout pour faire connaître l’art québécois.

Réunissant plusieurs grands noms de l’art visuel québécois, l’événement se veut une façon de rapprocher les citoyens de l’art local. « Cette année, on a pour thème La découverte. Non seulement pour nos artistes, mais également pour l’art en général », explique Denise Turcotte, présidente du comité organisateur. Une vingtaine d’œuvres ont ainsi été affichées dans les rues de la ville afin d’attirer les regards des citoyens sur l’événement.

« Il y a une place à prendre et on la veut », affirme-t-elle à propos de la scène laurentienne. En effet, depuis quelques années, le symposium présenté à Prévost n’y ait plus, laissant les Laurentides sans événement du genre. Cette édition revêt donc une importance de par la première grande édition depuis la pandémie. Une 32e en présentiel, mais la 33e dans son ensemble.

Marie-Claude Fleury, une artiste qui gagne à être connue selon la présidente du comité, faisait partie des invités. « C’est une artiste qui monte en flèche. Elle était à Gatineau dernièrement et elle a presque tout vendu alors que personne ne réussissait à vendre », souligne-t-elle. Mme Turcotte souligne d’ailleurs la popularité de ses œuvres. « Elle a refait des œuvres spécialement pour nous, parce qu’elle a tout vendu ce qu’elle avait », ajoute la présidente.

L’ensemble des artistes s’entendent pour dire que l’événement était le plus beau symposium entre tous. « Il a trouvé que c’était le plus beau aussi en termes de qualité des artistes, de la variété des toiles et des œuvres qui étaient là », ajoute-t-elle.

Pour l’instant l’idée n’est pas de faire venir de gens de l’étranger, mais plutôt de miser sur le local. « C’est surtout de faire connaître nos artistes québécois », explique Denise Turcotte. Les partenaires et commanditaires, tels les élus, de la région ont également ce but que de faire redécouvrir l’art local.

C’est une des raisons pourquoi la Ville de Mirabel s’implique afin d’aider à la mise en place de l’événement dans les locaux de la ville.

Historique

Au départ, lorsqu’organisée à Saint-Augustin, l’idée était de faire un concert tout en permettant à des artistes d’exposer leurs œuvres. « Le concert est encore là et il a toujours varié de style. C’est un peu notre marque de commerce », rappelle la Mirabelloise. Jazz, blues, opérette : les genres sont très diversifiés. Cette année, le groupe invité nous ramène dans les succès des années 60’, 70’ et 80’.

« Au début, c’était des artistes plus locaux qui y participaient. Certains venaient de Saint-Eustache et des alentours », explique-t-elle. Puis, avec les années, des noms tels Claude Bonneau se sont ajoutés, stupéfiant Denise Turcotte.

Dans le désir de se faire davantage voir, le symposium s’est déplacé dans le secteur du Domaine vert Nord, puis, l’année dernière, à Saint-Janvier. « Il faut vraiment qu’on ait des résultats cette année, sinon le mot va se passer et les artistes ne reviendront pas », explique-t-elle, mentionnant la déception de l’édition 2022.

Plusieurs autres symposiums ont lieu ailleurs au Québec, mais Mirabel veut montrer un côté unique. Non seulement l’idée de l’expo-concert apporte cet aspect, mais un espace nommé le Salon des artistes est également disponible. « Les artistes peuvent présenter un certain nombre d’œuvres à leur kiosque, mais rien ne les empêche d’en amener davantage », confirme la présidente de l’organisation. Ainsi, des acheteurs pourraient prendre un moment avec l’artiste pour voir d’autres œuvres et ainsi avoir plus de choix.

Mme Turcotte se dit confiante et heureuse de la fin de semaine. « On a eu plus de monde que l’année dernière », sourit-elle. Reste à savoir ce qui a eu le plus d’impact pour cette conclusion : les réseaux sociaux, le marketing ? Denise Turcotte compte bien le découvrir pour aider à l’organisation de la prochaine édition.