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Suivi des fermetures mystérieuse des Home Hardware de la région

Crédit photo: Christophe Godon –

Les clients du Home Hardware Deux-Montagnes devront se trouver une autre quincaillerie pour leurs achats. Le propriétaire, M. Nepveu, espère que la soutien qu’il s’agit d’une fermeture temporaire.

Suivi des fermetures mystérieuse des Home Hardware de la région

Publié le 06/12/2024

Depuis le vendredi 22 novembre, les clients des Home Hardware de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et de Saint-Augustin se heurtent à des portes closes.

Une timide affiche indiquant « Fermeture temporaire » laisse perplexe quant à l’avenir de leur quincaillerie.

Les fermetures pourraient être longues puisqu’elles sont le résultat d’une mise sous séquestre des actifs du groupe dirigé par Hugues Nepveu. En entrevue avec le journal L’Éveil, M. Nepveu explique que les fermetures sont dues à un différend majeur en lien aux opérations, entre la bannière Home Hardware et son groupe.

La situation semble s’être envenimée depuis quelques mois. « Un séquestre a été nommé, puis les magasins sont fermés, on ne parle pas de faillite. On va voir la suite des choses », détaille l’homme d’affaires.

Toutes les succursales du groupe sont donc fermées jusqu’à nouvel ordre. M. Nepveu avait pris le contrôle de sa cinquième succursale à Saint-Augustin en 2021 et il mentionne que « ça allait très bien dans ce temps-là ». Les propriétaires ont également des succursales à Brownsburg-Chatham, l’Épiphanie et Fabreville. En appelant les cinq magasins, le même message enregistré confirme la fermeture temporaire des centres de rénovation.

Mise sous séquestre

La mise sous séquestre est un processus juridique différent de la faillite. Lorsqu’un séquestre est nommé, il prend possession des actifs d’une autre entreprise dans le but qu’ils soient administrés avec l’objectif de rembourser les créanciers garantis. La procédure de faillite, quant à elle, permet à une entreprise de se mettre à l’abri de ses créanciers.

M. Nepveu n’a pas voulu commenter la situation ni indiquer si des négociations étaient en cours dans le but de rouvrir les centres de rénovation rapidement. Ni la pénurie de main-d’œuvre, ni l’inflation ne seraient en cause dans ces fermetures temporaires.

Selon ce qu’indique le propriétaire, les employés ont été mis au courant la veille de la fermeture qu’ils ne devaient pas rentrer au travail le lendemain ni pour une période indéterminée. Questionné sur la durée que pourrait prendre le conflit, M. Nepveu répond « On verra la suite des choses en temps et lieu. Mais pour l’instant, c’est le statu quo ».