St-Canut: une école primaire à la place du Camping Donald

Un projet de construction pour une école primaire est sur la table pour le secteur de St-Canut. Le terrain prévu pour se faire est celui du Camping Donald, situé sur le chemin St-Simon non loin de la route 158 et de l’autoroute 50.

« On est en attente pour ce qui est des affectations de notre schéma. » affirme Patrick Charbonneau le maire de Mirabel. Des rencontres avec madame Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, et madame Valérie Plante, présidente du comité exécutif de la Communauté métropolitaine de Montréal(CMM), ont été demandées afin d’avoir les dernières approbations nécessaires. 

« On est pas mal rendu à la fin. Il suffit que notre schéma tombe conforme et on va être prêt à construire. » ajoute-t-il pour expliquer les délais actuels. Le seul élément qui accroche est le zonage du terrain. Il n’est actuellement pas considéré comme étant dans un périmètre urbain, un élément qui est une question de vision selon monsieur Charbonneau. « Pourtant, on est sur un terrain qui est en zone blanche, donc on n’est pas du tout dans la zone agricole. C’est le seul critère avec lequel on ne correspond pas pour le projet. »

Un emplacement central

Le terrain du Camping Donald a été choisi pour son emplacement. « C’est un terrain qui correspondait aux orientations données par le ministère de l’Éducation. » explique le maire de Mirabel. Aucun autre terrain de la ville n’avait les prérequis pour permettre le projet. « Il vient s’implanter dans un milieu de vie. » affirme-t-il.

Le projet d’aménagement de l’intersection entre la route 158 et la rue St-Simon apporterait également au projet. « Ça vient dans la circulation, dans la fluidité de tout. » confirme le maire de Mirabel, assurant que c’était le meilleur emplacement possible.

Un besoin de plus en plus grand

« Ça fait des années qu’on le mentionne. » affirme monsieur Charbonneau. Les démarches ont pris du temps et des discussions avec les villégiateurs du terrain de camping sont prévues lorsque tout sera approuvé. 

Même s’il n’y a pas de pétition citoyenne en faveur du projet, le besoin se faire sentir pour plusieurs. « On sait que les gens vont avoir besoin de leur école primaire, parce que sinon, ils vont être obligés d’être relocalisés, par exemple à Saint-Colomban ou dans d’autres (écoles des) villes du Centre de services (scolaire de la Rivière-du-Nord), ajoute le maire de Mirabel. Je suis certain que ces gens-là ne veulent pas en arriver là, parce que ça change la routine. Ça change la dynamique. » L’aspect de la possibilité que des fratries soient séparées à cause d’une telle situation est impensable selon lui.

Plus qu’une école primaire

Le projet mentionne surtout la construction d’une école primaire pour le moment, mais la porte n’est pas fermée pour d’autres ajouts futurs. 

« Pour l’instant, les sommes octroyées par le ministère de l’Éducation sont pour une école primaire. Évidemment, on veut travailler en amont, donc on veut déjà préparer le terrain pour une école secondaire. C’est pour ça qu’avec ce terrain-là, on pourrait combler deux besoins qui ont été créés par l’obligation de densifier. » explique Patrick Charbonneau.Un mémoire avait été déposé en collaboration avec la ville de Saint-Colomban quant au besoin de cette école pour la population des deux villes. « On a besoin d’une école primaire, mais un moment donné, ces jeunes-là grandissent et ils vont avoir besoin d’une école secondaire. » conclut monsieur Charbonneau. Une pierre, deux coups, selon lui.