Des priorités claires
La nécessité de se regrouper est toujours actuelle. Ainsi, afin de soutenir le mouvement syndical sur le territoire, de nouvelles ressources seront affectées aux cours des prochaines années pour la syndicalisation. L’objectif est de se donner les moyens pour aller à la rencontre de travailleuses et de travailleurs qui subissent des iniquités dans leurs milieux de travail.
La santé mentale est aussi mise de l’avant et fera l’objet d’efforts particuliers de la part du Conseil central des Laurentides. Les syndicats de la région jouent un rôle majeur pour la vitalité du syndicalisme et, là encore, des propositions visant à soutenir la vie syndicale ont été adoptées avec enthousiasme.
Enfin, le 30e congrès aura permis de réaffirmer l’appui à des enjeux nationaux tels que l’instauration d’un régime public et universel d’assurance-médicaments et l’opposition au projet de maternelle 4 ans mur à mur.
Plus nécessaire que jamais
«Le contexte politique actuel nous le démontre assez clairement, le mouvement syndical est plus nécessaire que jamais. Nous devons continuer à proposer un discours différent de celui véhiculé par les décideurs et les gouvernements en place. On doit s’inquiéter de la dérive à laquelle nous assistons lorsqu’un gouvernement se permet d’invectiver publiquement des travailleurs en lock-out ou qu’un maire se permet de négocier sur la place publique au lieu de respecter les processus de négociation de bonne foi. Au terme de ce congrès, nous sommes galvanisés, motivés et engagés. Nous n’allons pas baisser les bras, parce que nos luttes sont justes», a expliqué Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides.
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