L’objectif est de vulgariser les défis de la vie citoyenne et communautaire avec ses bandes dessinées. Dans les trois dernières pages dévoilées sur les réseaux sociaux, il est question de sous-financement des organismes, de l’isolement et du transport.
Pour le sous-financement, c’est Julie Gravel, la directrice générale de l’Antr’Aidant, qui présente des pieds et des mains que doivent apprendre à faire les organismes pour rassembler les ressources nécessaires à leur mission. La bande dessinée montre bien les défis de l’interaction avec les programmes gouvernementaux et les inégalités entre les organismes selon leur facilité à tirer leur épingle du jeu.

Pour l’isolement, c’est le duo formé par Mélanie Hébert, coordonnatrice du centre de femmes Liber’Elles et Marie-Lou Coursol, intervenante et adjointe à la coordination qui abordent cet enjeu. C’est qu’elles remarquent que l’isolement frappe particulièrement les femmes âgées. Qu’il soit causé par les difficultés à sortir de chez soi, par les liens familiaux qui s’effritent et par les défis de la proche aidance, l’isolement peut grandement affecter les individus. Elles souhaitent, par ces dessins, se redonner collectivement le pouvoir de nous rapprocher.

Se déplacer à Mirabel peut être tout un casse-tête. Claude Grenier, le directeur du Centre jeunesse emploi, aborde le sujet dans la toute dernière planche dévoilée le 11 novembre. Le paradoxe initial est d’ailleurs assez frappant, puisque Mirabel est reconnue pour son industrie aérospatiale, mais ses citoyens sans permis de conduire ont de la difficulté à se rendre à l’épicerie.
Vous pouvez consulter les neuf portraits d’enjeux disponibles sur le site de la CDC de Mirabel

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