Un montant qui en a surpris plus d’un, à commencer par les deux porte-parole de la soirée, Annie Lalande et Guillaume Laforest. «Je suis tellement content, c’est merveilleux», a confié le jeune homme ému. «Je suis très heureuse. Je ne m’attendais pas à un aussi gros montant», de confier, pour sa part, Annie Lalande.
Au nom du comité organisateur, Michel Langlois s’est fait un plaisir de partager sa joie face aux résultats obtenus et a souligné la proactivité des gens qui ont participé à la fête. «Cette année, on a eu plus de dons du public et de la communauté des affaires. Le résultat est au-delà de nos attentes et nous en sommes très fiers. Le public a été formidable et a bien répondu aux encans criés et silencieux», s’est-il réjoui.
Les 285 personnes présentes au Souper dans le noir ont également passé une soirée faisant appel à tous leurs sens. L’odeur et le goût des plats concoctés par le chef du restaurant Traiteur Farsa et le dessert chocolaté de la pâtisserie Aux Délices de la Place en ont fait saliver plus d’un. L’environnement sonore était assuré par DJ Éric Verville.
Une pièce au sous-sol du Centre communautaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac avait même été aménagée spécialement pour faire vivre l’expérience d’être guidé – les yeux bandés – par un chien Mira. Une aventure qu’a vécue Lucie Carrière, de Rosemère. «C’est toute une expérience! Et je me suis sentie en totale confiance avec le chien-guide», a-t-elle confié.
Et manger les yeux bandés en a déstabilisé plus d’un. «C’est vraiment un autre monde. On se sent dépendant des autres et j’ai trouvé qu’on est moins conscient de ce qui se passe autour de nous», a avoué l’Eustachois André Paiement. «Je me suis senti comme dans une bulle. Les gens parlaient plus fort aussi», a déclaré pour sa part le Marthelacquois Michel Warren. Tous deux en étaient à leur première participation au Souper dans le noir et ont affirmé avoir l’intention d’y retourner l’an prochain.
La soirée, placée sous la coprésidence d’honneur des députés Sylvie D’Amours et Benoit Charette, a aussi été le théâtre d’un moment très émouvant quand Roland Quenneville s’est vu remettre la Médaille de l’Assemblée nationale pour son bénévolat auprès de la Fondation Mira. Il a été chaleureusement et longuement ovationné par les gens présents.
Le nouveau président de la Fondation Mira et fils du fondateur de l’organisation, Nicolas St‑Pierre, était aussi des invités. «Amasser un tel montant est exceptionnel. Il s’agit d’un gros succès pour un souper-bénéfice, et je remercie toutes les personnes de l’organisation ainsi que ceux et celles qui y ont pris part», a-t-il confié.
Soulignons finalement que la Fondation Mira est venue en aide jusqu’à maintenant à 125 résidants des Laurentides. L’organisme, qui forme en moyenne 200 chiens par année, aide non seulement des personnes malvoyantes, mais également des enfants atteints du trouble du spectre de l’autisme et des personnes qui requièrent un chien d’assistance.