En visite au CPE Les Explorateurs, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre responsable de la région des Laurentides et députée d’Acadie, Christine St-Pierre, s’est dite heureuse d’être présente pour la nouvelle inauguration de la garderie.
«Cette journée marque l’aboutissement d’un beau projet, un projet mobilisateur dont pourront profiter les familles de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Il a été mené de main de maître par toute une équipe vouée au bien-être des enfants, et je l’en remercie sincèrement», a souligné celle-ci.
Outre l’ajout des 79 nouvelles places à contribution réduite, dont 15 pour les poupons, la deuxième installation permettra également la création de 18 nouveaux postes pour les éducatrices et le personnel administratif.
«Avec notre impressionnante croissance des dernières années, nous sommes l’une des villes avec le plus haut taux de construction, nous avions un besoin criant de places en garderie», de mentionner la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus.
Rappelons que le gouvernement du Québec a ajouté 6 000 places en garderie dans son budget 2014-2015, ainsi que l’ajout de 4 000 nouvelles places par année, et ce, afin de compléter le réseau.

Sainte-Marthe-sur-le-Lac: Ajout de 79 places au CPE Les Explorateurs

«Immigré» (pour reprendre ses termes) depuis 40 ans, à Saint-Benoît, c’est devant plus de 70 personnes réunies dans l’enceinte de l’église patrimoniale qu’André Lafrance a raconté comment il a intégré avec sa famille ce secteur de Mirabel. «J’espère que mes propos vous feront mieux voir Saint-Benoît et apprécier davantage d’y être», a-t-il d’abord lancé.
Après avoir souligné qu’en 1799 Saint-Benoît était une grande paroisse qui s’étendait de Saint-Eustache à Oka, il a rappelé qu’elle a été morcelée par la suite, à mesure que de nouvelles naissaient, ce qui ne plaisait guère aux paroissiens: «En plus, lorsque l’église de Saint-Benoît a été bâtie, on a dû poursuivre un entrepreneur parce qu’il avait utilisé des pierres de mauvaise qualité. Les citoyens de cette paroisse ont eu aussi à faire face aux événements tragiques de 1837. On ne peut les ignorer, c’est arrivé chez nous».
Au fond, le conférencier est venu rappeler à son auditoire que, comme nous aujourd’hui, nos ancêtres ont eu à faire face à des situations qu’ils n’avaient pas choisies. André Lafrance a ainsi invité son auditoire à rendre hommage à ces citoyens d’alors qui ont eu à trouver le courage pour reconstruire leur vie et leur village. «Nous vivons nous aussi des bouleversements dans notre paroisse, mais n’oublions pas ce que nos ancêtres ont vécu. Soyons fiers d’eux. Au fond, l’histoire se répète», a dit André.
Quatrième présidente en 10 ans, de la Fondation qui vise à financer les travaux de rénovation de l’église depuis 2004, Estelle Rochon a tenu, par après, à présenter les membres de son conseil d’administration pour l’année à venir, à savoir Marcel Grand’Maison, Stéphane Monette, Lorraine Pothier, Marianne Richer, Vincent Laurin, Laurette Monette, Julien Renaud et Pierre Rochon, ces quatre derniers ayant tous été réélus sans concurrent, lors de la rencontre.
Mme Rochon a ensuite présenté son rapport, puis les projets pour l’année en cours, lesquels incluent la revitalisation de la façade de l’église, dont les portes et la rosasse qui les surplombe, l’installation de deux lampadaires à l’entrée, ainsi qu’une série de projecteurs qui viendront mettre en valeur ce joyau du secteur de Saint-Benoît.
À cet égard, l’agente de développement rural du Centre local de développement (CLD) de Mirabel, Audrey Simard, a été invitée à venir annoncer une aide financière de 24 500 $ octroyée dans le cadre du Pacte rural, du gouvernement du Québec qui voit au renforcement et au support du développement des milieux ruraux. La subvention couvre 75 % des coûts du projet. «C’est la demande la mieux montée que j’ai reçue», a-t-elle déclaré devant un auditoire réjoui par la nouvelle.
Finalement, la présidente a souligné que, à la suite d’une entente avec la Ville de Mirabel, le presbytère, qui avait besoin de plusieurs réparations, sera démoli pour faire place à une nouvelle salle communautaire pour le secteur Saint-Benoît.
Seuls quelques points resteraient à régler et une rencontre avec la population serait prévue bientôt par la Ville, afin de présenter le projet, selon Mme Rochon.

André Lafrance rappelle le courage de nos ancêtres

«Il faut faire attention, car le dossier est judiciarisé, a-t-il indiqué, en entrevue téléphonique le vendredi 5 juin dernier, en fin d’après-midi. Pour nous, c’est la caution [l’assureur Intact] qui doit livrer le pont», a-t-il dit, affirmant que plus de 620 000 $ ont déjà été payés en extra pour le projet. «Ce qui est important pour nous, c’est de protéger les citoyens de Saint-Eustache, a-t-il poursuivi. Il faut aussi penser aux propriétaires insulaires et riverains. Est-ce que le dossier va aller plus loin devant les tribunaux? Je pense que oui.»
Le maire Charron a indiqué qu’une rencontre des représentants de la Ville avec ceux de l’assureur Intact était prévue au cours de cette semaine. «À date, on sent la très bonne foi de la caution», a-t-il indiqué. Quant à la finalisation des travaux, le maire Charron a avancé le mois de septembre prochain. «Mais c’est difficile à dire, prévient-il. C’est en tout cas notre première analyse.»
Au cours des derniers jours, la Cour supérieure du Québec a autorisé la compagnie d’assurance Intact à verser 1,54 M$ à Rémac Innovateur Industries, établie à Jonquière, pour la poursuite des travaux d’exécution du pont des îles Corbeil. Le contrat initial de réalisation du projet s’établissait à 2,5 M$, lorsqu’il a été adjugé par la Ville en 2014.