Se déplacer de manière intelligente en s’échappant aux routes congestionnées, ou encore utiliser moins sa voiture afin de réduire les émissions de GES, le service de vélopartage Bixi, plus qu’une tendance urbaine, devient pour plusieurs, un mode de vie.
Deux-Montagnes et Saint-Eustache s’ajoutent à la longue liste de villes du Québec où s’implante le service BIXI. Depuis plus de trois ans, les maires Pierre Charron et Denis Martin travaillent main dans la main pour donner vie à ce projet qui, selon eux, s’inscrit dans leur plan de la mobilité urbaine.
Ce sont 80 vélos, dont 40 mécaniques et 40 électriques, qui sont implantés dans 8 stations entièrement électrifiées à Saint-Eustache. « Les vélos à assistance électrique ont une autonomie de 70 km. Ça permet de se déplacer facilement dans la région et même de rejoindre d’autres réseaux cyclables », souligne Pierre Charron, laissant entendre que l’implantation de Bixi dans sa ville permet un déplacement intelligent, et contribue à la protection de l’environnement.
« C’est une première étape et on espère que ça va créer un engouement chez les citoyens […] Il faut changer la façon de se déplacer. » – Pierre Charron, maire de Saint-Eustache
Deux-Montagnes, quant à elle, comporte cinq stations de 50 vélos, dont 25 mécaniques et 25 électriques « qui vont être à la disposition de nos citoyens dans cinq sites stratégiques de la ville », indique Denis Martin, maire de Deux-Montagnes. Deux des stations sont situées à la gare du REM, permettant des déplacements actifs et collectifs, fait savoir le maire. « Quatre-vingt-cinq pour cent du territoire de notre ville est situé en RTDO », c’est-à-dire en zones aménagées pour encourager les déplacements actifs et collectifs « et réduire nos dépendances à l’automobile. »
Faciliter les déplacements et stimuler l’économie locale
Les deux maires partagent non seulement la même vision quant à l’implantation de Bixi sur leur territoire, mais aussi, la même ambition quant aux retombées. Ils croient que c’est un outil qui vient réduire la dépendance à l’automobile et favoriser les déplacements actifs. Ce sera un grand pas, croit Pierre Charron, si cela permet à des familles de passer de deux voitures à une.
Denis Martin estime que « [Bixi] est une solution concrète, durable et accessible qui permet non seulement de faciliter les trajets dans la vie courante, mais aussi de stimuler notre économie locale en rendant nos commerces plus accessibles […] à quelques coups de pédales seulement », déclare Denis Martin, évoquant l’intégration du réseau BIXI au REM. Il s’agit « d’un geste fort pour l’environnement » et un service disponible pour toute la population.
La Couronne Nord donne le ton
Il s’agit d’une étape importante dans la stratégie d’expansion de la compagnie, se réjouit son directeur général Christian Vermette. « Grâce à une collaboration étroite avec les deux municipalités, nous ajoutons aujourd’hui 13 nouvelles stations à notre réseau, soit 130 vélos dont 65 à assistance électrique ». Ces nouvelles stations s’ajoutent aux 75 stations déjà présentes à Laval et Terrebonne, poursuit le responsable.
« Cette expansion témoigne de notre ambition claire, démocratisée […], affirme M. Vermette, précisant que « l’intégration au futur REM de Deux-Montagnes permettra une intermobilité fluide entre les différentes sections de transport collectif […] » – Christian Vermette, directeur général, BIXI Montréal
Pour Pierre-Luc Marier, directeur des communications de BIXI, l’enjeu est aussi d’inspirer d’autres villes. Il souhaite que d’autres municipalités de la couronne nord emboîtent le pas.
Les vélos sont entrés officiellement en service officiellement le mardi 15 juillet et sont déjà disponibles à la location.
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