«Nous sommes constamment à l’affût de manières de faire novatrices qui permettent la valorisation de matières recyclables. Cette nouvelle technologie, développée au Québec, et qui n’est pas plus coûteuse que le recours au matériau jusqu’ici employé, en est un exemple probant. Saint-Eustache est fière de «paver la voie» en cette matière», a dit, à cette occasion, le maire Charron.
Ce sont des travaux de la Chaire de recherche en valorisation du verre dans les matériaux, de l’Université de Sherbrooke, qui ont permis de démontrer le potentiel d’utilisation de la poudre de verre dans le béton. Ainsi, Tricentris centre de tri, dont la Ville de Saint-Eustache est membre, a ouvert une usine de micronisation du verre et produit industriellement la poudre de verre Verrox
Un procédé hautement écologique
Le premier trottoir à être conçu de ce matériau, à Saint-Eustache, est composé d’un mélange de béton substituant 20 % de poudre de ciment par l’ajout cimentaire Verrox; ce mélange ayant les mêmes propriétés que le béton conventionnel.
Le coût, quant à lui, est sensiblement le même, alors que son utilisation permet la valorisation du verre, une matière qui se retrouve en grande quantité dans le bac de recyclage des citoyens.
«En tant que membre de Tricentris, la Ville de Saint-Eustache est très fière de participer à la revalorisation du verre. En utilisant le Verrox, nous remplaçons une ressource naturelle par un produit de post-consommation recyclé; le procédé est hautement écologique!», s’est réjouie la conseillère municipale responsable des dossiers environnementaux, Isabelle Lefebvre.
«Pour l’instant, un seul trottoir est conçu avec la poudre de verre. Nous allons observer le comportement de cette matière au cours des prochains mois, notamment avec le gel de l’hiver et sa réaction aux abrasifs, et nous pourrons alors envisager l’utiliser sur une échelle beaucoup plus grande», a conclu la conseillère municipale présidente de la Commission de l’environnement, des services techniques et du transport, Sylvie Malette.