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Pub de l’Espoir: Une soirée hors du commun pour le CHMM

Photo courtoisie –
Le CHMM a voulu faire en sorte que le Centre culturel du Val-d’Espoir soit complètement méconnaissable.

Pub de l’Espoir: Une soirée hors du commun pour le CHMM

Publié le 11/10/2024

Le pub de l’espoir était de retour pour une deuxième édition au complexe du Val-d’Espoir à Saint-Janvier.

L’événement organisé par le Centre d’hébergement multiservice de Mirabel (CHMM) a eu lieu le 28 septembre dernier avec beaucoup de succès.

« L’intention est d’amasser des fonds pour le centre d’hébergement et de faire vivre une expérience particulière aux gens présents », explique Jean-Sébastien Renaud, directeur général du CHMM.

Sous forme de brasserie, la soirée se voulait chaleureuse et ouverte à tous. L’idée était de pouvoir faire vivre cette atmosphère même à ceux qui en ont moins l’occasion et qui se retrouvent dans une situation précaire. Quelque chose également qui sort du traditionnel souper-spaghetti.

« En entrant, tu ne sais pas à quoi t’attendre, mais tu sais que tu vas passer une bonne soirée », décrit le directeur général du CHMM. Il décrit l’endroit comme ayant un aspect lounge, les lumières tamisées, avec une piste de danse et des tables collées. « Le centre culturel du Val-d’Espoir, c’est un lieu qui est connu. On ne voulait pas que les gens reconnaissent l’endroit », ajoute-t-il quant à l’ambiance générale.

Un peu partout, des images du CHMM étaient présentes, signe que l’itinérance peut être partout, mais que l’organisme est également présent.

Financer en grand

« On avait un objectif de 75 000 $ et on l’a atteint. On s’est même rendu à 85 440 $ », sourit M. Renaud. En comparatif, l’année dernière, le Pub de l’Espoir avait amassé 65 000 $. Pourtant, 2 tables de moins étaient présentes dans la salle, comme le manque d’espace était un enjeu dans l’édition précédente.

Des gens de tous les milieux étaient présents pour la soirée : élus régionaux, commanditaires, entreprises privées, bénéficiaires du CHMM. Une trentaine de bénévoles s’assuraient ainsi que tout se déroule rondement. Comme président d’honneur, c’est Ray Junior Courtemanche qui brillait.

« On veut s’assurer d’amasser le plus d’argents possible. Donc, on fait en sorte que 100 % des dépenses sont payés avant même l’événement », souligne Jean-Sébastien Renaud. Ainsi, l’ensemble de la nourriture, des prix de présences et des éléments du décor sont fournis par des commanditaires. Cette année, c’est une quarantaine d’entreprises privées qui ont ainsi fait des dons.

« C’est 85 000 $, toutes dépenses payées, donc au final, on a amassé pas loin de 170 000 $ », calcule rapidement le directeur général.

Des prix en tout genre étaient également offerts en encan au courant de la soirée. « C’était de gros prix : voyage à Las Vegas, billets de hockey, séjours dans de beaux chalets à l’extérieur de la province », énumère-t-il. La microbrasserie L’Entêté a également offert l’ensemble des repas de la soirée, s’assurant d’offrir des repas de grande qualité.

Une prochaine édition sera sans contredit un essentiel à venir. Il serait cependant difficile de faire un nouveau Pub de l’espoir, celui-ci ayant pris six mois à préparer. De plus petits événements seront par contre possibles, l’objectif d’autofinancement du CHMM montant à 150 000 $. Des idées pour des améliorations sont déjà sur la table, mais comme l’événement vient tout juste de passé, il est difficile d’assurer la fiabilité de ce qui y sera fait.

Là pour rester

Pour Jean-Sébastien Renaud, il s’agit ici de la preuve que le CHMM a sa place et que la communauté est consciente du travail qui y est fait. « Un organisme comme le nôtre se doit de faire de l’autofinancement dans l’idée de survivre. Et je dis bien survivre et non vivre », affirme-t-il. Il est important de rappeler les difficultés d’obtenir des subventions dans le milieu, alors que le ministère a lui-même reconnu le côté essentiel du travail des organismes.

« Pendant longtemps, les gens croyaient qu’il n’y avait pas d’itinérance à Mirabel. Maintenant, ils en sont conscients et des entreprises privées aident de plus en plus », conclut M. Renaud.