Projet Synergie Mirabel: De nouveaux délais avant le début de la construction

La construction du projet Synergie Mirabel devait commencer cet automne. Pourtant, aucun indice sur le terrain ne montre le début de travaux possibles. Le journal Infos Mirabel est donc allé aux sources.

Lorsque contactée, Mme Martyne Huot, promoteure du projet depuis plusieurs années, a répondu à nos questions, sans pour autant entrer dans les détails. « Il n’y a pas grand-chose à dire de nouveau. Je veux toujours faire le projet et j’espère qu’il pourra se faire », a-t-elle souligné.

Selon ses dires, le coût du projet a monté au point de ne plus pouvoir le lancer selon les délais prévus. « Essentiellement, ce sont les taux d’intérêt et les conditions de constructions, l’achat de matériaux, qui ne diminuent pas malgré les prévisions d’il y a quelques mois », explique la promoteure.

Dernièrement, la société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), organisme responsable de l’habitation au Canada, a mentionné l’allégement de certains coûts pour les chantiers de constructions. Cependant rien de précis n’a encore été annoncé. Il faudra attendre les prochaines semaines et même prochains mois pour avoir des annonces plus précises. « En date d’aujourd’hui, on ne peut pas donner de date pour le lancement des travaux », confirme Mme Huot.

Pour résumé la situation, le projet était au départ estimé à 12M$. « On est passé à 20M$ avec les délais face à Transport Canada », souligne la promoteure. Elle estime maintenant, sous toute réserve et sans réévaluation, avoir entre les mains un projet de 22M$ en plus des intérêts.

Les travaux sont donc reportés. Les finances sont, selon Mme Huot, la dernière barrière avant de réellement commencer la construction dans le secteur de Ste-Scholastique. « Pour le moment, on est vraiment arrêté. Tout ce que la ville avait à faire pour aider à été fait. On les remercie pour leur efficacité. Ils ont fait leur bout de chemin. Vraiment tout est prêt », souligne-t-elle, ajoutant qu’elle n’a aucune démarche qu’elle peut actuellement faire pour aider au financement.

Selon les données, c’est 90% des chantiers au Québec qui sont actuellement à l’arrêt faute de financement face aux coûts généraux. « On est prêt. Les plans d’architectures sont presque terminés. On a trouvé nos équipes », conclut Mme Martyne Huot.