Le ministère des Transports et de la Mobilité durable tient à rappeler aux usagers de la route qu’ils devront faire preuve d’une grande prudence et adapter leur conduite en fonction des conditions routières parfois changeantes sur un même axe routier.



Par ailleurs, les automobilistes sont invités à reporter les déplacements non essentiels, le temps que les conditions météorologiques s’améliorent.



<h2>Conseils de sécurité</h2>



Avant de prendre la route, les usagers doivent :



• se renseigner sur l’état de la chaussée et les conditions de visibilité sur l’une ou l’autre des différentes plateformes de <a href="https://www.quebec511.info/fr/diffusion/etatreseau/default.aspx">Québec 511</a> (web, application mobile, téléphone); • s’assurer que leur véhicule est bien préparé pour affronter l’hiver et qu’il est équipé d’une trousse de secours; • déneiger et déglacer entièrement leur véhicule en faisant le tour des vitres, des rétroviseurs, du toit, du capot, des phares et de la plaque d’immatriculation.



Pendant leurs déplacements, les usagers doivent :



• adapter leur vitesse en fonction des conditions météorologiques et routières; • garder une distance sécuritaire entre les véhicules; • s’assurer d’être visibles en utilisant correctement le système d’éclairage du véhicule (feux de route, phares antibrouillard et feux de position), particulièrement lorsque la visibilité est mauvaise; • rester prudents et patients autour des véhicules de déneigement, et s’assurer que ceux-ci les aperçoivent, en raison des angles morts importants de ces machines imposantes.



<h2>Faits saillants</h2>



Annuellement au Québec, le Ministère : • entretient plus de 33 280 km de route; • investit plus de 477 M$ dans l’ensemble des opérations d’entretien hivernal; • affecte près de 1 740 camions de déneigement aux opérations; • épand plus de 775 280 tonnes de sel et un million de tonnes d’abrasif.



Le ministère des Transports et de la Mobilité durable est notamment présent sur <a href="https://www.facebook.com/TransportsQc">Facebook</a>.

Rappelons que dès l’annonce des expropriations en 1969, un rassemblement s’est organisé pour faire front contre l’initiative du gouvernement fédéral d’y installer « le plus grand aéroport du monde ». Elle rejoint Jean-Paul Raymond, André Bouvette et Françoise Drapeau Monette qui dirigeront le Centre d’information et d’action communautaire (CIAC) qui a orchestré la riposte des expropriés. Mme&nbsp;Léonard-Lafond s’occupait des communications en tant que porte-parole pour l’organisme aidant les expropriés dans la défense de leurs droits.



Lors des funérailles, son fils Yvon Lafond a servi un émotif témoignage abordant la place que prenait l’engagement social de sa mère&nbsp;: « Elle en a brassé ben des patentes. Une veillée, une soirée de cartes, une tombola, toujours pour apporter de la joie autour d’elle ». Il poursuivit en soulignant la solidarité qu’elle inspirait dans son entourage&nbsp;: « Ma mère disait aux autres&nbsp;: Regardez, nous sommes tous dans le même panier. Ne vous méfiez pas de votre voisin ! » Il a conclu son discours en comparant la vie de sa mère à « une saga, une grande odyssée ».



Donavan Lauzon a suivi avec un hommage plus cérébral pour sa grande-tante&nbsp;: « Elle était une femme de cœur et de conviction et ce sont ses valeurs et sa profonde sensibilité humaine qui se dégagent de ses textes et son engagement citoyen ». Sa fille Marie-France a aussi fait parvenir une lettre mentionnant la combativité, la détermination et la force de caractère de sa mère.



Le prêtre a poursuivi l’hommage à Rita Léonard-Lafond en mentionnant ses engagements communautaires après sa participation au Comité d’information et d’animation communautaire (CIAC). Elle a entre autres fondé le Mouvement d’entraide de Bellefeuille, l’organisme La Bellefeuilloise, le groupe Femmes d’ici et d’ailleurs ainsi que le Réseau des femmes.



Après la cérémonie, Marie-Thérèse Labranche-Lemay a confié que Mme&nbsp;Léonard-Lafond était « la sorte de sœur que je me serais fabriquée ». Les deux femmes ont collaboré dans divers organismes après son départ du CIAC. Elle décrit son amie comme une rassembleuse tourmentée qui se nourrissait de l’énergie de ceux qu’elle aidait. « Nous souhaitions apporter notre contribution lorsque quelque chose bloquait », se rappelle Mme&nbsp;Labranche-Lemay à propos de leur action communautaire et pastorale auprès des femmes et des Autochtones.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="540" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/cg-rita-1-960x540.jpg" alt="Portrait réalisé par l’artiste Isabelle Gagné à Mirabel et présenté lors des funérailles de Rita Léonard-Lafond, à Mirabel" class="wp-image-99475" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/cg-rita-1-960x540.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/cg-rita-1-327x184.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/cg-rita-1-96x54.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/cg-rita-1-768x432.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2025/12/cg-rita-1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo Christophe Godon&nbsp; Le portrait accompagnant les cendres a été produit par l’artiste Isabelle Gagné à Mirabel.&nbsp;</figcaption></figure>



<h2>Un dernier message à Ottawa</h2>



Le député du Bloc québécois, Jean-Denis Garon, a livré un poignant hommage à la Chambre des communes à propos de Rita Léonard-Lafond quelques jours auparavant&nbsp;: « Femme de conviction et de courage, elle aura dédié toute sa vie à défendre sa communauté au cœur de la saga des expropriations de Mirabel. En nourrissant de ses interventions les luttes citoyennes qui ont mené à la rétrocession de 85 000&nbsp;acres de terres, elle aura été la voix et le visage des expropriés. Par sa ténacité, elle aura inspiré citoyens, élus et intellectuels à exiger des enquêtes sur le dossier de l’aéroport de Mirabel. […]&nbsp;De là-haut, sa droiture continuera longtemps d’inspirer mon engagement politique. »



La mairesse de Mirabel Roxanne Therrien nous a également partagé avoir rencontré Mme&nbsp;Léonard-Lafond&nbsp;à quelques reprises&nbsp;: « C’est une idole pour moi. Une grande dame qui a marqué notre histoire et pour qui nous avons beaucoup de respect. Elle a brisé des plafonds de verre. Elle était toute petite, mais avait tellement de courage. J’ai trouvé en elle une force inspirante. »



Le Comité Transmission, composé de Louise Lachapelle, Denis Brouillard, Rolande Nadon, Sylvie Deschambault et Denise Proulx, a colligé, sélectionné, organisé et mis en contexte les écrits de la défunte. Le fruit de ce travail se retrouve dans l’ouvrage « Rita Léonard-Lafond&nbsp;: parcours et paroles de solidarité » publié aux Éditions du Grand Élan.

Un dernier hommage au porte-voix des expropriés

Ils entendent contraindre les administrateurs à rendre des comptes aux membres concernant la situation financière de l’organisme.



Selon Michel Goyer, ancien directeur de la CCI2M et membre du groupe, l’organisme n’a pas tenu son assemblée générale annuelle dans le délai prescrit de quatre mois suivant la clôture de son exercice financier du 30&nbsp;juin 2025, contrevenant ainsi aux règlements généraux. La chambre serait incapable de produire des états financiers audités, estime M.&nbsp;Goyer.



« L’Assemblée générale annuelle doit se tenir dans les quatre mois de l’exercice financier lorsqu’elle se termine. Le dernier exercice financier était le 30&nbsp;juin 2025. Normalement, un bon conseil d’administration aurait fait une assemblée générale annuelle dans les quatre mois », justifie Michel Goyer.



<h2>Problème de gouvernance</h2>



Pour l’ex-DG de la CCI2M et actuel membre à titre de président de patrimoine culturel du Vieux-Saint-Eustache, la gouvernance du conseil d’administration demeure l’un des principaux problèmes de l’organisme. Selon lui, le conseil n’existerait que sur papier. « Ce que je constate et ce que j’entends, c’est que le conseil d’administration ne prend aucune décision. C’est trois, quatre personnes à l’intérieur d’un bureau de direction qui prennent les décisions », déplore-t-il.



Et pour cause, M.&nbsp;Goyer révèle avoir été contacté pour occuper le poste de directeur général par intérim après le départ de Normand Yargeau, à raison de deux jours par semaine. Cependant, il affirme qu’aucune résolution du conseil d’administration n’avait été adoptée pour cette embauche. « La personne qui m’a appelé, c’était justement l’avocat [du conseil d’administration]. Il était censé connaître tout, mais il n’y avait aucun mandat du conseil d’administration », dénonce-t-il.



Michel Goyer va plus loin, remettant en question les capacités du président Clément Charest à diriger la Chambre.



Le conseil d’administration ne compterait actuellement que six membres, dont l’un ne participerait plus aux réunions sans avoir formellement démissionné, rapporte-t-il.



Michel Goyer propose un nouveau conseil d’administration avec des gens qui connaissent le bien-fondé de la gouvernance d’un conseil d’administration. Il propose aussi l’élaboration d’un plan stratégique et la modification des règlements généraux pour les adapter au Code civil.



« Et à l’intérieur du conseil d’administration actuel, il y a un avocat, et lui, il n’a pas l’air trop préoccupé [par] les règlements généraux, il les interprète peut-être à sa façon, mais les règlements généraux, en principe, c’est appuyé sur le Code civil », soutient-il.



« On n’est pas en train de passer le bulldozer. Ce qu’on veut, c’est de rétablir une gouvernance qui a de l’allure », insiste-t-il.



<h2>Rien ne va</h2>



Michel Goyer se dit préoccupé par la situation de la Chambre de commerce et d’industrie de Deux-Montagnes. Citant des sources qu’il dit fiables, il révèle que l’organisme devrait 75 000&nbsp;$ en rapports trimestriels non produits de TPS, TVQ et déductions à la source depuis un an.



« Quand on est administrateur, la seule chose qui doit nous préoccuper au départ, à part de faire du bénévolat bien sûr, c’est de s’assurer que les DAS soient envoyées au gouvernement, que les TPS soient remboursées au gouvernement, les TVQ soient remboursées au gouvernement. C’est la règle de base », explique-t-il.



« Quand le président mentionne que tout va bien, je suis obligé de dire, ou bien il est menteur, ou bien il se met la tête dans l’eau et il ne veut pas voir ce qui se passe », déclare-t-il, faisant écho <a href="https://leveil.com/actualites/la-chambre-de-commerce-et-dindustrie-de-deux-montagnes-a-la-derive%EF%BF%BC" target="_blank" rel="noreferrer noopener">aux déclarations de Clément Charest dans le journal l’Éveil</a> sur la situation de la chambre. M. Goyer déplore, par ailleurs, le départ massif des employés, et l’instabilité au sommet de l’institution.



Nous avons contacté le président du Conseil d&#8217;administration, M. Clément Charest, qui n&#8217;a pas donné suite à notre demande.

Précipitations de neige et conditions routières changeantes : la prudence est de mise

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