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Pour la sortir d’un enfer bureaucratique : Le député Luc Desilets à la rescousse d’une gastroentérologue française

Le député fédéral de Rivière-des-Mille-Îles pour le Bloc québécois, Luc Desilets, photographié à son bureau de circonscription.

Pour la sortir d’un enfer bureaucratique : Le député Luc Desilets à la rescousse d’une gastroentérologue française

Publié le 07/02/2023

Une gastroentérologue française, la Dre Aline LeCleac’h, attendue depuis quelques temps à l’Hôpital de Saint-Eustache, a vécu un enfer bureaucratique l’empêchant d’exercer son métier pendant plusieurs mois, au détriment des patients en attente de soins. Luc Desilets, député fédéral du Bloc québécois pour la circonscription de Rivière-des-Mille-Îles, a dû « brasser du caca », selon ses dires, à maintes reprises pour faire avancer le dossier.

Son permis de travail expirant le 4 décembre, Dre LeCleac’h a fait une demande de renouvellement en octobre, mais n’a jamais reçu de réponse. Cette dernière avait d’ailleurs acquitté les frais de renouvellement de 155 $, en plus de recevoir un accusé de réception de la demande et du paiement. Au jour J, elle a donc été forcée d’arrêter de travailler, puisque son renouvellement de permis n’avait jamais été complété. 

« C’est là que le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) nous a appelé », raconte Luc Desilets lors d’une entrevue téléphonique accordée à votre hebdo L’ÉVEIL. Une deuxième demande a ensuite été envoyée le 9 décembre et traitée – par le biais d’une confirmation – le 12 décembre, trois jours plus tard. Le dossier n’a cependant pas été ouvert à ce moment, selon M. Desilets, qui est passé à la deuxième vitesse pour faire avancer les choses.

« J’ai mis de la pression auprès du ministre de l’Immigration, et ils ont été très collaborant, parce que c’est rare que je brasse autant de caca que ça », raconte M. Desilets.

Des patients en attente de soin

Incrédule devant l’imbroglio bureaucratique, M. Desilets cherchait à comprendre la raison du délai du renouvellement du permis de travail de la Dre LeCleac’h. On l’a donc informé qu’on ne peut traiter une demande pour une personne dont le permis est échu. « Wow !», a lancé M. Desilets au bout du fil. Le bureau d’ Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à Edmonton a donc enjoint la gastroentérologue à formuler une nouvelle demande.

« Elle a fait une demande en octobre, ils ne l’ont jamais reçu, mais ils ont encaissé le chèque. Elle fait une deuxième demande, mais parce que c’est après l’expiration de son permis, ils ne traitent même pas ça. Pauvre immigrant qui arrive au Québec et qui est pris avec ce cafouillage-là », fustige le député.

La nouvelle demande a donc été envoyée début janvier et cataloguée prioritaire. Quelques semaines plus tard, la demande de renouvellement a été approuvée et la Dre LeCleac’h a été autorisée à recommencer à travailler.

« C’est 25 patients par jour que [les gastroentérologues] voient, 6 jours par semaine. Ça s’est rajouté à la liste d’attente, et tout ça en raison du système bureaucratique complètement dépassé », a conclu Luc Desilets.

Sans ce dernier, la Dre LeCleac’h serait très sûrement encore en attente de son permis de travail…