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Plusieurs mois productifs pour Jean-Denis Garon

Photo Stéphanie Prévost Jean-Denis Garon, député de Mirabel, travaille fort pour que la communauté ne soit pas divisée entre deux circonscriptions.

Plusieurs mois productifs pour Jean-Denis Garon

Publié le 26/07/2022

Les élections fédérales datent tout juste de l’automne dernier, mais déjà beaucoup de choses ont bougé dans la circonscription de Mirabel. Jean-Denis Garon profite de la fin des travaux parlementaires pour faire un bilan des dossiers de son grand territoire.

Les élections fédérales datent tout juste de l’automne dernier, mais déjà beaucoup de choses ont bougé dans la circonscription de Mirabel. Jean-Denis Garon profite de la fin des travaux parlementaires pour faire un bilan des dossiers de son grand territoire.

Le projet de résidence pour personnes âgées de Sainte-Scholastique lui a beaucoup pris de temps. « C’est un travail de longue haleine », affirme-t-il. Avec la servitude de non-construction détenue par le Transport Canada, c’est le ministre des Transports qui peut faire la différence et donner l’approbation du projet. Depuis 2016, des citoyens font pression pour uniquement avoir la permission de construire. 

Le député, depuis son élection, s’assure de leur donner la visibilité nécessaire. « En campagne électorale, je m’étais engagé à faire tout ce que je pouvais et, depuis le mois de novembre, c’est bien entamé. On attend une réponse prochainement », ajoute-t-il. Dossiers et discutions ont été amené afin de montrer l’importance pour les citoyens de la circonscription. 

Ailleurs dans la circonscription

Un autre dossier d’importance touche une autre région, mais apporte des enjeux tout aussi importants : G&R recyclage. Ici, il s’agit encore une fois d’un travail qui date de plusieurs années. Les enjeux environnementaux et sanitaires l’entourant le rendent d’autant plus complexe qu’il implique le territoire de Kanesatake. « Le gouvernement, avec raison, considère que les Mohawks ont souveraineté sur leur territoire. Sauf que c’est un dossier qui touche tout le monde autour : Oka, Saint-Placide, Mirabel via le secteur de Saint-Benoît », soutien Jean-Denis Garon. Ici, il s’agit de gestion de terres contaminées. 

La complexité vient cependant également de l’implication de l’ensemble des paliers de gouvernements. Mais tous sont présentement à la table pour remédier à la situation. « Je ne peux pas donner tous les détails, mais je peux dire qu’il y a une solution de proposée par nous et le maire d’Oka. Elle est présentement considérée par le conseil de bande », confirme le député de Mirabel.

La question des taxes sur l’hydromel est également apparue sur le bureau du député. « Ces dernières années, il y avait une politique de valorisation des vins canadiens. Quand on achète un vin de raisins du Canada, c’était exempté des taxes d’accise », explique-t-il. Ceci donnait une marge supplémentaire aux producteurs locaux pour se développer. Un problème avec l’Australie a cependant fait surface, parlant de concurrence déloyale. La taxe d’accise a donc été remise à l’entièreté des produits alcoolisés. 

Le Bloc québécois a cependant voulu dissocier les produits comme l’hydromel et le cidre qui sont faits de manière beaucoup plus artisanale. Un amendement au budget, extrêmement rare mentionne-t-il, a été demandé et voté, donnant raison au parti. « On travaille encore sur les boissons à l’érable », ajoute-t-il. 

Plusieurs autres demandes sont en cours, entre autres dans le milieu aérospatial pour mettre des lignes directrices claires sur le financement. 

Un été chargé

Le but est de rester proche des gens de la circonscription, comme il tente de faire entre autres avec le problème des passeports. « Je porte les dossiers de mes citoyens. Et j’essaie de le faire sans avec de politique partisane », mentionne-t-il.

Malgré tout, Jean-Denis n’est pas en vacances. Le parlement est fermé, mais le travail sur le terrain commence tout juste. « Quand je reviens en chambre en septembre, les dossiers, je ne les invente pas. C’est beaucoup des producteurs agricoles dans la région. Pendant l’été, ils ont autre chose à faire que d’aller voir le député pour parler de leurs problèmes », affirme le député, expliquant que l’été sert à préparer les dossiers et aller voir le terrain. 

« Le plus gros accomplissement, c’était d’apprendre le travail parlementaire », rappelle-t-il, ayant été élu pour la première fois en septembre dernier. Jean-Denis Garon a donc appris sur le coup les règles du Parlement et des comités, mais également les meilleurs moyens pour faire avancer ses dossiers. Ayant toujours travaillé avec acharnement sur tout ce qu’il entreprenait, il se dit stratégique dans la manière d’approcher chaque chose.