Patricia Lallemant est coordonnatrice du Centre Tous à table de Mirabel. Elle est née dans le secteur de Saint-Benoît et y réside encore aujourd’hui. « Ça fait quand même juste 54 ans que je reste à Mirabel », sourit-elle.
Même si elle a théoriquement eu un logement à l’extérieur de la ville, Patricia considère ne jamais vraiment en être partie. « J’avais un appartement à Montréal, mais je revenais la fin de semaine. Je crois qu’il y a tout juste six mois de ma vie où je n’ai pas habité à Saint-Benoît », explique-t-elle.
L’avant-gardisme environnemental et l’offre en services et loisirs lui ont toujours plu. Que ce soit le bac brun ou l’ensemble des activités organisées par la Ville, elle souligne l’important travail que cela représente pour les citoyens.
Changer du tout au tout
Ayant une formation d’orthopédagogue, elle s’est lancée dans le vide en acceptant le poste de coordonnatrice du centre en 2022. « Plusieurs organismes se sont mis ensemble pour injecter un budget de base pour créer un poste à 32 h par semaine », raconte la Mirabelloise, soulignant qu’elle était alors bénévole pour l’organisme. Le Centre tous à table a été créé par la CDC, alors la table de concertation du milieu communautaire de Mirabel, en 2014, en tant que projet pilote. L’organisme entièrement autonome est apparu en 2019.
« Au début, c’était un poste de deux jours qui était ouvert. Je me disais que je pouvais enseigner trois jours et faire le démarrage du centre en même temps », se rappelle-t-elle. Même quand le poste est monté à quatre jours, elle a décidé de se lancer dans le projet, délaissant son métier d’orthopédagogue qu’elle pratiquait depuis 26 ans.
Son amour du milieu communautaire ne date cependant pas d’hier. Dès son plus jeune âge, elle aidait dans la communauté à faire du porte-à-porte et en étant bénévole à la bibliothèque. Sa mère, propriétaire du dépanneur du village, lui donnait déjà un exemple d’entraide, faisant tout pour s’assurer que tous aient ce dont ils avaient besoin.
« Tout l’aspect communautaire, ralliement, rassemblement, le contact avec les gens : j’ai ça de par mes parents. Ils ont fait en sorte que j’ai toujours baigné dans les relations humaines », se souvient-elle avec joie.
Mme Lallemant espère pouvoir transmettre sa vision du monde et de sa ville à ses enfants. Chose certaine, elle n’est pas près de quitter le milieu communautaire et compte faire du bénévolat encore longtemps.
MOTS-CLÉS
Mirabel
Journal Infos Mirabel