Alerté par un communiqué diffusé récemment par un organisme de protection de l’environnement, le maire d’Oka, Pascal Quevillon, a communiqué avec l’ONÉ afin d’obtenir des précisions quant à la sécurité du pipeline.
Une ordonnance à PTNI
L’Office a confirmé à ce dernier qu’elle a émis une ordonnance de sécurité modificatrice à Pipeline Trans-Nord Inc. (PTNI) le 27 septembre dernier.
Selon cette ordonnance, «l’Office juge que l’exploitation du pipeline peut continuer de façon sécuritaire avec les restrictions actuelles de pression, et estime de même que le facteur de sécurité additionnel fourni par les restrictions de pression supplémentaires protégera le réseau pipelinier des effets liés à d’autres incidents de surpression en attendant que PTNI élabore et mette en œuvre une solution à long terme pour éliminer le danger lié aux surpressions.»
Malgré des incidents répétés et plusieurs cas de non-conformité aux exigences de l’ONÉ, PTNI n’aurait toujours pas obtempéré pour rendre ses installations conformes et sécuritaires, selon les élus de la MRC de Deux-Montagnes.
Dans les circonstances, ces derniers demandent à l’Office national de l’énergie «d’agir promptement pour assurer la santé et la sécurité des personnes et la qualité de l’environnement et de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l’ensemble des conditions imposées dans les différentes ordonnances de sécurité soient mises en œuvre et respectées ».
Des craintes du maire d’Oka
Le maire d’Oka exprime pour sa part les craintes de sa communauté.
«Un déversement potentiel dans le lac des Deux Montagnes, source principale d’approvisionnement en eau potable pour la population d’Oka et pour le Service de sécurité incendie, serait très dommageable. Il s’agit d’une préoccupation majeure, car les conséquences potentielles sont immenses sur le plan de l’environnement, la sécurité incendie, la santé publique, sans compter les activités économiques et touristiques», de mentionner M. Quevillon.
«Le parc national d’Oka est non seulement un attrait touristique majeur et un atout économique important, mais aussi un environnement qui doit absolument être protégé, tout comme le lac des Deux-Montagnes. Ce dossier soulève des craintes légitimes au sein de la population du territoire de la MRC de Deux-Montagnes. Nous appuyons notre collègue maire d’Oka, sa population et l’ensemble de nos concitoyennes et concitoyens», de conclure, de son côté, la préfète de la MRC de Deux-Montagnes et mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus.

Parc national d’Oka: la MRC est préoccupée par le pipeline

C’est à l’aurore, un peu après cinq heures, que Jeanne Beauchamp, Élise Vaillancourt et Jessica Lambert-Massicotte, toutes les trois âgées dans la vingtaine, se sont pointées dans l’aire clôturée où est située la valve du pipeline pour s’y enchaîner. Elles y sont demeurées jusqu’à tard, dans l’après-midi.

«Cela fait quelques années que je m’intéresse aux énergies fossiles et que je veux contrer le développement et l’exploitation du transport», a laissé savoir Jeanne Beauchamp, une écologiste qui a vécu à Sainte-Thérèse pendant plus de 20 ans avant de déménager à Montréal.

«Ce que nous avons en commun, Élise, Jessica et moi, a-t-elle poursuivi, est que nous savons toutes les trois que ce pipeline-là est problématique. Il était donc de notre responsabilité de faire quelque chose!»

Un numéro d’urgence inutile?
Dès leur arrivée sur place, vendredi matin, les dames ont immédiatement communiqué avec Trans-Nord en composant le numéro d’urgence affiché sur la valve du pipeline. Elles ont alors demandé à leur interlocuteur l’arrêt du flux du pipeline, un appel qui est resté lettre morte, puisque la seule réponse qu’elles ont obtenue est que rien ne pouvait être fait pour elles dans l’immédiat. Les appels de service doivent en effet provenir de compagnies mandatées par Trans-Nord et non de simples citoyens, les a-t-on avisées.
«Ce qui veut dire que si nous avions été témoins d’un déversement, aucune mesure d’urgence appropriée n’aurait pu être mise en place», a ragé Jeanne Beauchamp avant de rappeler qu’il a été prouvé que neuf fois sur dix, ce sont justement des citoyens qui sont témoins de ce type d’incident.

Pipeline problématique
L’élément déclencheur qui a mené ces trois jeunes femmes à poser ce geste significatif, vendredi, s’est produit en septembre dernier, lorsque deux commissaires de l’Office national de l’énergie (ONÉ) ont déposé un rapport dissident qui dressait un portrait peu reluisant de l’état du pipeline de Trans-Nord.

«Dans ce rapport, a expliqué Marie-Josée Béliveau, porte-parole des trois revendicatrices, on indiquait clairement que ce pipeline était dangereux, qu’il posait des problèmes de surpression et que Trans-Nord ne prenait pas assez de précautions. Depuis sa publication, aucun changement n’a été apporté.»

Mme Béliveau a ajouté que la problématique associée au pipeline de Trans-Nord s’étendait bien au-delà des frontières d’Oka. «Si un déversement venait qu’à survenir, a-t-elle insisté, plus de trois millions de personnes, à Montréal notamment, en subiraient les conséquences.»

La Municipalité d’Oka est bien au fait des dangers potentiels pour l’environnement que représente la présence de ce pipeline sur son territoire. Une résolution, demandant à Trans-Nord de changer ses pratiques, a d’ailleurs été adoptée, le 7 novembre. D’autres organismes, tel Nature-Québec, ont aussi dénoncé la situation. 
Du côté de Trans-Nord, on assure que des contrôleurs de lignes opèrent et surveillent les pipelines 24 heures par jour, 7 jours sur 7. «Même à distance, écrit-on sur le site Internet de l’entreprise dont le siège social est à Richmond Hill en Ontario, nous surveillons l’ensemble du réseau pour détecter des anomalies qui proposeraient des défaillances.»

Trois jeunes femmes s’enchaînent au pipeline de Trans-Nord à Oka

Mis à l’essai l’an dernier pour une première fois, le même trajet a été retenu pour cette 47e édition. Ainsi, le défilé circulera seulement sur le chemin d’Oka, de la 20e Avenue à la 8e Avenue, face à l’hôtel de ville. Ce nouveau trajet a l’avantage de simplifier énormément la circulation automobile avant et après le défilé, entre autres en évitant de bloquer certaines rues au nord du chemin d’Oka.
Tout enjoués à mettre en place les derniers préparatifs, le président et le vice-président du Comité du Défilé du père Noël, Denis Naud et Martin Hensen, ont dévoilé, mercredi soir dernier, lors d’un point de presse, les détails entourant cet événement qui, à nouveau, saura réjouir petits et grands, toujours très nombreux à se masser le long du parcours.
Des surprises au programme!
«Nous approchons de notre 50e anniversaire et les spectateurs s’attendent à une présentation toujours plus impressionnante. Et ce sera le cas!» d’indiquer avec enthousiasme M. Naud qui, entre autres surprises, a confirmé la participation du corps de tambours et clairons Les Titans de Québec, une réputée formation de 30 musiciens qui se déplace seulement pour des évènements d’envergure.
Comme c’est le cas chaque année, un thème a été retenu pour ce 47e défilé, Mon beau sapin, dont le respect fait partie des critères de sélection pour l’attribution des honneurs décernés aux groupes communautaires participants.
Collecte de jouets et nouveau commanditaire
Moment de réjouissance, le Défilé du père Noël est aussi l’occasion de collecter des jouets neufs ou usagés qui seront remis à des enfants de familles démunies. L’organisme Jou-Jou Récup-R verra à mettre en ordre certains des jouets qui auront été donnés.
Enfin, le président du Comité du Défilé du père Noël s’est réjoui de l’arrivée du Réseau Sélection à titre de nouveau commanditaire. La directrice générale de la résidence pour personnes âgées Le Sélection Deux-Montagnes, Geneviève Éthier, a indiqué que cette association allait de pair avec les valeurs de l’entreprise, dont celle de favoriser les relations intergénérationnelles.
Bref, comme on est à même de le constater, tout est donc prêt, ou presque, pour que ce 47e défilé devienne un autre moment magique pour les petits et les grands! Vivement le 4 décembre!