Lors de la séance ordinaire du conseil municipal d’Oka, tenue le 6 août, le maire Pascal Quevillon demande au gouvernement fédéral de jouer son rôle dans le conflit qui l’oppose à la communauté de Kanesatake.
Adoptées à l’unanimité, ces résolutions, trois au total, exhortent notamment les représentants fédéraux à instituer un moratoire sur la déclaration d’entente mutuelle entre les Mohawks de Kanesatake et Grégoire Gollin, propriétaire privé, ainsi que sur toute démarche concernant le don écologique du secteur de la Pinède, adjacent au Domaine des Collines.
Oka informe en outre Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones, qu’elle appuie «totalement» la volonté des instances gouvernementales, et ce, autant provinciale que fédérale, à mettre en place un corps policier distinct pour desservir le territoire de Kanesatake.
«Le conseil est conscient que la Municipalité d’Oka ne ferait pas partie d’une entente éventuelle pour un corps policier distinct sur le territoire de Kanesalake, écrit-on toutefois dans la résolution, mais dans un esprit d’ouverture et de respect, elle aimerait être informée, voire même consultée, dans l’avancement de ce dossier.»
<h3>Entente souhaitée</h3>
Le maire Quevillon a répété à plusieurs reprises, lors de la séance du 6 août, qu’il souhaitait voir ce conflit se régler «de façon harmonieuse» . D’ailleurs, la 3e résolution adoptée va dans ce sens.
Les membres du conseil ont en effet invité le Conseil mohawk de Kanesatake à s’engager «dans un réel dialogue d’ouverture» empreint de «recherches de solutions mutuelles respectueuses pour nos deux communautés» .
Ils poursuivent en insistant sur l’importance «d’unir nos voix afin de faire respecter et entendre les droits de nos populations aux instances gouvernementales et de reconnaître la spécificité du territoire que nous partageons» .
Invité par un citoyen à d’abord s’excuser auprès du grand chef Serge Otsi Simon pour les propos jugés «racistes» qu’il aurait prononcés, selon les dires de ce dernier, Pascal Quevillon a sondé l’auditoire… qui lui a donné raison: pas question de présenter ses excuses.
Questionné sur la suite des choses, le maire d’Oka a préféré ne pas émettre de commentaires.
«Nous nous en tiendrons aux résolutions» , a-t-il simplement mentionné.

Jennifer Chirola, une résidante de Saint-Eustache, fait partie de la cuvée d’une cinquantaine de finalistes du concours Miss Univers Canada 2019, étape de qualification nationale du prestigieux concours mondial, Miss Univers. La jeune femme de 26 ans souhaite user de cette plateforme pour aider et inspirer les futures générations.
Native de la métropole, d’un père italien et d’une mère québécoise, Jennifer est diplômée de l’Université d’Ottawa et de l’Université McGill, dans les domaines d’études de la femme et des ressources humaines.
«J’ai toujours baigné dans ce monde, et ça me passionne!» , explique l’Eustachoise, investie depuis longtemps dans les domaines que sont la mode et le mannequinat. D’ailleurs, elle a participé au concours Miss Québec à l’âge de 12 et 17 ans. À ce moment, elle rêvait déjà d’être choisie parmi les finalistes de Miss Univers Canada.
«Il s’agit d’une opportunité pour communiquer des messages et je souhaite travailler avec les jeunes. J’aspire à utiliser mes connaissances acquises, ainsi que mon expérience au cours de ma carrière en ressources humaines, pour éduquer et inspirer les futures générations de femmes» , lance-t-elle, en entrevue à son domicile.
«Je m’engage à démontrer aux femmes plus jeunes l’importance de l’estime de soi, de la confiance en soi et de l’autonomisation de toutes les femmes dans la société d’aujourd’hui.»
En effet, elle doit à ses parents des valeurs importantes, telles que l’altruisme, le soin des autres.
«Comme enfant, j’ai été impliquée au niveau des sports et dans la sphère communautaire, dans une organisation locale à but non lucratif, P.E.Y.O, dont la mission principale était d’améliorer la vie des jeunes familles» , de dire Jennifer Chirola, considérée par ses proches comme une jeune femme forte, indépendante et ambitieuse.
Toujours impliqué dans sa communauté, et auprès de la jeune génération, elle a actuellement le plaisir de collaborer avec l’organisation des Grands Frères Grandes Sœurs du Grand Montréal, ainsi qu’avec la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants.
<h3>Miss Univers Canada</h3>
Pour ceux qui sont peu familiers avec ce type d’événement, sachez que Miss Univers Canada est une compétition qui se déroule chaque année et qui met de l’avant des finalistes issues des quatre coins du pays. Ce concours permet à l’une d’entre elles d’être choisie pour représenter le Canada au concours Miss Univers, un rassemblement mondial d’envergure. Chaque pays participant sélectionne sa Miss, dans le cadre d’un volet national.
«C’est une semaine complète qui se tient, cette année, à Toronto. Des événements s’y déroulent chaque jour» , explique Jennifer.
«Nous sommes conviés à des activités, des pratiques et des rendez-vous préliminaire et final. Ce concours est assez similaire à Miss Québec, en ce qui concerne les critères d’évaluation des participantes.»
On constate alors que le concours ne mise pas uniquement sur la beauté. En fait, aucun point n’est attribué sur ce critère précis. On s’intéresse alors à l’implication sociale de la finaliste, à son éducation et sa grâce. Aux dires de Jennifer, le jury recherche une femme forte, charismatique, déterminée, qui sait bien transmettre ses messages, et qui n’a pas peur de sortir de sa zone de confort.
Trois finalistes de Miss Univers Canada proviennent du Québec, sur une cinquantaine de femmes, et la dernière Miss Univers Canada élue, issue de la Belle Province, a été couronnée en 2005. Jennifer Chirola souhaite bien entendu être la prochaine, mais se dit très privilégiée d’avoir été choisie, d’entrée de jeu, pour participer à l’aventure.
Pour plus d’informations relatives au concours, qui se déroule en ce moment même, rendez-vous au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://missuniversecanada.ca" target="_blank" rel="noopener">https://missuniversecanada.ca</a>].

Une Eustachoise parmi les finalistes du concours Miss Univers Canada

À ce jour, plus de 435 maires et leaders municipaux aux États-Unis se sont engagés à participer à la sauvegarde du monarque. Au Québec, l’initiative a fait son apparition en juin 2017. Le maire Pascal Quevillon s’est dit enthousiaste de l’engagement pris par la Municipalité: «Ayant à coeur la préservation de l&#8217;environnement pour les générations futures, la certification allait de pair avec les valeurs de développement durable de la Municipalité d’Oka. C’est pourquoi venir en aide à cet insecte migrateur en déclin nous a interpellés. Nous sommes convaincus que nos citoyens adhéreront à ce mouvement et que nos efforts collectifs feront une différence dans cette lutte pour la survie du papillon.»
Dans le déploiement de son plan d’action, les citoyens ont aussi été appelés à contribuer à la restauration de l’habitat du monarque grâce à une distribution gratuite de plants d’asclépiades lors de la Journée de l’environnement et de la famille qui s’est déroulée en mai dernier.
«Les municipalités jouent un rôle crucial dans la conservation du monarque et de son habitat. Elles peuvent poser des gestes simples, qui ont un impact positif sur l’espèce et sur d’autres pollinisateurs, en plus de sensibiliser leurs citoyens à l’importance de prendre part à cet effort de conservation. Nous saluons l’engagement de la Municipalité d’Oka à poser des actions concrètes pour protéger les monarques et leur habitat», a expliqué Julie Roy, spécialiste de l’engagement
citoyen à la Fondation David Suzuki.
Huit mesures
Depuis le 5 mars 2019, le Conseil municipal avait déjà entamé les étapes menant à cette certification en adoptant une résolution qui confirmait l’engagement de la Municipalité à devenir Ville amie des monarques et qui précisait les huit mesures qu’elle allait mettre en place.
Pour être certifiées, les municipalités doivent s’engager à mettre en oeuvre au moins trois des vingt-quatre mesures de protection de l’habitat du monarque proposées par la Fondation David Suzuki. Ayant choisi de réaliser huit mesures, Oka obtiendra non seulement la mention Bronze, mais sera en plus reconnue comme membre du Cercle des leaders de la National Wildlife Federation.
L’un des critères d’obtention de la certification était de réaliser un engagement de la catégorie Jardins de démonstration et autres activités. À cet effet, le maire Pascal Quevillon était heureux d’annoncer l’aménagement de plates-bandes composées d’asclépiade autour de la nouvelle bibliothèque Myra-Cree et au Parc Optimiste.
Une espèce menacée
Rappelons que le papillon monarque est une espèce menacée. Sa population a chuté de 90 % au cours des deux dernières décennies. Les scientifiques attribuent ce déclin à la dégradation et à la perte d’habitats de reproduction. Les municipalités peuvent toutefois jouer un rôle clé pour protéger l’habitat de ce papillon emblématique et contribuer à la sauvegarde de cette espèce. Afin d’inciter les municipalités à poser des gestes concrets pour protéger le monarque, la Fondation David Suzuki, en partenariat avec l’Espace pour la vie, a lancé l’initiative Ville amie des monarques au Québec qui vise la mise en place de mesures visant la restauration des habitats du monarque et la sensibilisation des citoyens. Plus d’information: [effetpapillon.davidsuzuki.org/villemonarques].

Oka adresse ses demandes à Ottawa

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