Annoncé précédemment sous l’appellation Moana, le projet adopte désormais une identité inspirée de la culture vibrante de la Polynésie française, incarnant l’évasion, l’aventure et la convivialité. Situé au cœur de la Cité Mirabel, ce futur complexe entend devenir une destination incontournable pour les Québécois et les visiteurs d’ailleurs.



Bien plus qu’un simple parc aquatique, Mōrea proposera une immersion dans un univers dépaysant. Toboggans spectaculaires, rivière de détente, espace de surf intérieur, centre de soins et spa, restaurants et boutiques composeront l’offre du site, conçue pour allier sensations fortes et détente.



L’architecture, inspirée des paysages polynésiens, intégrera cabanes traditionnelles et végétation luxuriante. L’expérience sera pensée pour tous les âges, dans une ambiance chaleureuse et inclusive.



À l’origine de cette initiative se trouve Ray Junior Courtemanche, entrepreneur reconnu pour ses projets d’envergure. « Mōrea est un rêve devenu réalité. Ce projet me tient particulièrement à cœur, inspiré par la beauté des îles et mes propres voyages. Je souhaitais créer un endroit où petits et grands pourraient vivre des moments inoubliables ensemble, un lieu où joie, famille et nature se rencontrent pour offrir un bonheur infini », a-t-il déclaré.



Le complexe comprendra également un centre de congrès modulable, une salle de spectacle de 1500&nbsp;places, ainsi qu’un deuxième hôtel. Les bâtiments seront reliés par une passerelle aérienne afin de faciliter les déplacements.



En plus de générer plus de 1000&nbsp;emplois directs et indirects, Mōrea contribuera au dynamisme économique de la région. Des partenariats avec des acteurs locaux et internationaux sont en cours de développement pour enrichir l’expérience offerte.



Des mesures de mobilité ont été prévues en collaboration avec la Ville de Mirabel, incluant des zones de débarquement, des accès pour vélos électriques et une desserte par Exo. Sur le plan environnemental, un stationnement vertical sur 11&nbsp;étages limitera l’emprise au sol et les îlots de chaleur. Les installations intégreront également des technologies de recyclage et de réutilisation de l’eau.



L’ouverture de Mōrea Parc Aquatique est prévue dans un avenir rapproché. Avec son concept novateur, le site entend redéfinir l’offre touristique au Québec en réunissant nature, innovation et plaisir partagé.

Aussi porte-t-elle ses pas d’école en école pour inculquer aux jeunes son énergique mantra : « La réussite, un combat de plusieurs rondes ».



Réaliser des conférences dans les écoles de Deux-Montagnes, Saint-Eustache et ailleurs, la décision de l’ancienne boxeuse d’inspirer les élèves, tous âges et tous niveaux confondus, est sans appel. Ce projet de conférences gratuites existant depuis 2017 est fondamental pour elle.



« Pour moi, c’est vraiment un privilège », affirme-t-elle. « J’ai toujours dit que parfois, pour un jeune, c’est un mot, c’est une phrase qui peut avoir un impact à jamais dans leur vie ».



<h2>Plus qu’un slogan</h2>



Pour Dicaire, «&nbsp;Jab ta réussite&nbsp;» ce n’est pas qu’un slogan. C’est une frappe puissante, le premier coup de poing appris à la boxe, celui qui permet de mesurer la distance et d’initier les attaques, une injonction de persévérance et de détermination aux jeunes, la meilleure voie vers la réussite.



La vie, dit-elle, est un combat de boxe qui exige endurance, ténacité, résilience. Se référer à la boxe est la meilleure manière pour la championne de ramener les jeunes dans son ancien monde, leur expliquant le plus simplement sa vision de la réussite et les poussant à voir grand.



Son message est clair&nbsp;: la réussite est tributaire d’efforts acharnés et se retrouve entre leurs mains, et non le fruit du hasard, de chance ou d’un quelconque talent inné.



<h2>L’échec comme ring</h2>



L’un des piliers de la conférence de la championne est son approche de l’échec. Plutôt que de l’esquiver comme elle esquiverait les coups de Natasha Jonas, elle le place au centre de sa discussion, partageant ouvertement ce qu’elle considère comme le plus grand échec de sa vie&nbsp;: la perte de son combat d’unification et de son titre de championne du monde.



« Pour moi, l’échec, ce n’est pas ce qui nous définit […] Ce n’est pas parce qu’on a perdu une fois, ce n’est pas parce qu’on a échoué une fois qu’on est un perdant. L’échec, pour moi, c’est simplement une invitation à mieux recommencer ».



–Marie-Ève Dicaire, conférencière, championne mondiale de boxe



Cette perspective est particulièrement importante pour les jeunes qui, selon Marie-Ève Dicaire, considèrent l’échec comme une fatalité. Elle les encourage plutôt à voir l’échec comme une occasion d’introspection et de rebondissement sur le ring.



<h2>Des conférences qui font tache</h2>



La tournée proposée par l’ancienne boxeuse repose sur deux versions distinctes. Une de 35&nbsp;minutes pour les élèves du primaire et une autre de 45&nbsp;minutes pour ceux du secondaire.



Elle précise que « ce sont deux conférences complètement différentes ». Les thématiques, soutient-elle, sont les mêmes. « Mais la façon dont je vais les aborder est différente, parce que mon but, c’est que le jeune se sente interpellé et qu’on ne peut pas parler à un enfant de 12&nbsp;ans comme on va parler à un adolescent de 15, 16&nbsp;ans ».



La réponse des jeunes, s’émerveille la championne, est extraordinairement positive. « Je suis surprise de voir, tant au niveau primaire que du secondaire, à quel point [ils] sont des éponges et à quel point on peut avoir cet impact positif dans leur vie ».



À la fin de chaque conférence, elle pose des questions aux élèves quant à leur compréhension de sa présentation. « C’est étonnant de voir à quel point ils ont tout retenu ». Elle dit noter que les jeunes s’accrochent à différents aspects de son message, et confirme que « la réussite, c’est vraiment différent et c’est propre à chacun. »



Une approche totalement différente chez les adolescents qui peuvent parfois présenter un défi plus grand, en étant indifférent lors de certaines présentations. Mais même avec ce public plus difficile, elle parvient généralement à casser la distance.



<h2>De grandes aspirations</h2>



Cette tournée remise sur pied grâce au soutien capital de Desjardins a des ambitions plus poussées pour l’avenir. « Plus on va être capable d’étendre la tournée de conférences, plus on va être capable de visiter des écoles et de voir le plus grand nombre de jeunes, plus on va être satisfait ».



L’équipe est activement à la recherche de nouveaux partenaires pour étendre le projet, souhaitant qu’un jour les conférences s’organisent partout au Québec.



La prochaine visite conduira la conférencière à l’école Curé-Paquin le 10&nbsp;avril 2025, un retour aux sources pour cette athlète qui a grandi à Saint-Eustache.

Mōrea Parc Aquatique : nouveau nom, nouvelle vision à Mirabel