Même si plusieurs entrepreneurs ont sûrement des idées pour profiter, ou à tout le moins pour atténuer l’impact, des éventuels tarifs, le gouvernement provincial veut donner un coup de pouce au niveau des liquidités avec deux éléments principaux au cœur de ces nouveaux programmes : la diversification des marchés et la productivité.
Du côté de la CDPQ, le programme d’aide lancé le 6 février se déploie sur trois piliers : le capital, l’expertise et le réseau. Du côté du capital, il est évident que les entreprises voient un ralentissement dans leur carnet de commandes puisque le contexte économique reste incertain. Pour l’expertise, la CDPQ est actionnaire de l’entreprise Vooban qui réalisera les mandats de transformations technologiques des entreprises, tant au niveau de l’automatisation, la robotisation, la numérisation et l’implantation des systèmes d’intelligence artificielle. Un appel de projets sera lancé dans les prochaines semaines. Finalement, pour le réseau, la CDPQ permettra aux entreprises de consulter son réseau d’environ 5000 sociétés dans 70 pays pour diversifier leurs marchés.
Du côté d’Investissements Québec, un nouveau programme nommé Panorama a été lancé le 19 février. Son but est d’offrir du financement et de l’accompagnement aux entreprises désirant développer de nouveaux marchés et s’implanter dans d’autres pays, soit pour faire de la représentation, de la vente directe ou de la logistique. La PDG d’Investissement Bicha Ngo partage que : « Investissement Québec est plus que jamais prêt à se tenir aux côtés des entreprises pour faire face à une guerre tarifaire. […] Nous disposons de la flexibilité financière, de l’expertise et du réseau international nécessaires pour soutenir les entreprises québécoises dans leurs démarches. »
Deux organismes dans la région sont également mis à contribution : Laurentides international du réseau des Organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX) et Connexion Laurentides du réseau des Espaces régionaux d’accélération et de croissance (ÉRAC). Une stagiaire en politique internationale est maintenant en poste au bureau de la députée des Plaines Lucie Lecours pour « faire le portrait des entreprises qui vont éprouver de la difficulté, pour qui les tarifs seront des enjeux, pour les aider à avoir tous les outils mis en place par le gouvernement », partage la députée.
Les entreprises ne devraient pas être laissées à elles-mêmes dans le contexte actuel et une fois de plus, le monde des affaires et le gouvernement s’arriment pour faire briller ses acteurs et démonter la force et la pertinence du modèle québécois.
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