Une délégation de 16 Mirabellois se sont rendus au parlement d’Ottawa le 2 juin dernier. Le but de cette présence était de donner un appui à la demande de lever de la servitude de non-construction qui pèse sur les villages de Sainte-Scholastique et de Sainte-Monique.
« La ville est impactée par la servitude qui a été créée au début des années 1970, alors qu’on prévoyait que l’aéroport fonctionnerait à plein régime », explique Patrick Charbonneau quant à la situation de l’époque. Il mentionne que de nos jours, cette contrainte n’a plus lieu d’être. Les années ont montré que tout n’a pas suivi le sens des prévisions.
Parmi la délégation, sept étaient des conseillers et membres de la direction de la Ville de Mirabel. « On ne pouvait pas être plus. On aurait aimé, mais on avait des places limitées à la Chambre des communes », confirme le maire Charbonneau.
« On n’avait pas le droit de parler, d’applaudir ou de faire de bruits. Mais on a quand même applaudi et on nous a laissé faire », mentionne Francine Charles à propos du moment de la mention de la demande de Mirabel pour lever la servitude de non-construction.
Le député de Mirabel, Jean-Denis Garon avait une déclaration de député, cette journée-là. Un 60 secondes pendant lesquelles il pouvait passer un message. Il en a donc profité pour remettre de l’avant le travail à faire à Mirabel pour les servitudes de non-construction. La présence de la délégation a rendu son message encore plus fort selon lui.
Le ministre des Transports, Omar Alghabra, était alors interpellé pour qu’il n’oublie pas le projet de la ville. « Malgré que pour lui c’est peut-être un dossier qui est mineur, mais il y a un impact majeur pour nous à Mirabel », affirme le maire de Mirabel. Le but de la délégation était également de montrer la volonté de faire bouger les choses à l’ensemble des élus fédéraux. La revalorisation et la redynamisation de deux secteurs sont très importantes pour Mirabel.
Espérer faire avancer les choses
Avec cette demande, la conseillère municipale de Sainte-Scholastique veut mettre de l’avant le projet Synergie Mirabel, une résidence pour personnes âgées à Sainte-Scholastique pour laquelle elle se bat depuis plusieurs années. « On était une délégation positive. On n’était pas là pour faire la grève. On était juste là. On envoyait la main au ministre pour lui montrer de ne pas nous oublier », souligne Mme Charles.
« On veut avoir des réponses rapidement, parce que quand on a des projets qui arrivent, ce ne sont pas à long terme qu’ils sont prévus. C’est des projets qui sont concrets », mentionne à son tour Patrick Charbonneau quant au projet Synergie Mirabel.
La délégation a été accueillie à Ottawa par Jean-Denis Garon qui travaille énormément pour le dossier et espère le voir avancer pour le développement de la ville. « Ce que ça montre, c’est que la communauté est mobilisée. Le député, c’est un porte-parole. Mais ce projet-là, c’est d’abord le projet d’une communauté », affirme le député de Mirabel.
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