Citoyen du Domaine-Vert Nord, Michael Nault est également premier directeur aux programmes commerciaux chez Bell Textron. La compagnie spécialisée en aéronautique et plus particulièrement dans la construction et l’entretien d’hélicoptère nous ouvre ses portes.
Bien que le titre du travail ne donne pas beaucoup d’indices sur ses tâches, Michael Nault est majoritairement responsable de l’ingénierie. « C’est une grosse partie de mon travail. La moitié des ingénieurs qui travaillent sur le site sont dans mon équipe », affirme-t-il. Il a donc une vue d’ensemble sur l’ensemble des étapes de production. Des ingénieurs sont présents à chaque étape, de la conception à la particularisation, en passant par la production.
De l’autre côté, il est également responsable du côté commercial. L’entreprise étant cotée en bourse, il faut des résultats financiers. « On essaie d’optimiser nos produits, mais également nos coûts. On veut que ça coûte moins cher les bâtir pour éventuellement faire de meilleures marges de profit », explique le directeur, intereliant les deux parties de son travail. Les gros contrats sont également gérés par son équipe, permettant un suivi plus serré au travers du processus de production.
Une journée type… ou pas
Plus simplement, Michael Nault a des tâches très précises à faire dans la gestion de l’entreprise. Malgré tout, aucune journée n’est similaire. « Je ne peux pas dire que je rentre à 8 h et finis à 16 h. Je fais beaucoup d’heures, mais je suis passionné », souligne-t-il.
De nombreuses rencontres sont faites tout au long de la journée pour assurer la coordination de l’ensemble du travail qu’il dirige. « On est une entreprise de haute technologie, c’est vraiment complexe. Dans mon rôle aujourd’hui, je suis davantage un chef d’orchestre qu’autre chose », confirme le directeur, souriant en pensant aux journées où il a l’impression de n’avoir rien fait réellement de concret. Pourtant, il s’assure que chacun a ce qu’il lui faut pour faire son travail, assurant un lien entre les différents groupes.
Son poste l’amène également à voyager partout dans le monde, autant pour visiter des clients que des fournisseurs. Ingénieur de formation, il considère que son parcours met en confiance les clients avec qui il signe les plus gros contrats. « Je comprends l’aspect technique. Je suis capable de donner mon opinion et d’expliquer les choses, même si ce n’est plus moi qui fais les calculs et qui vais signer les plans », souligne-t-il. Ses connaissances l’aident ainsi à gérer les imprévus ou les mécontentements.
Se diriger vers l’aéronautique
Bachelier en génie mécanique à la Polytechnique, il s’est concentré sur le volet aéronautique dès le départ. La dernière année et demie a donc été en concentration aéronautique. « J’ai gradué en 2006 et je suis entré directement chez Bell », souligne M. Nault.
Il savait qu’il voulait travailler dans ce domaine depuis sa plus tendre enfance. « J’ai toujours eu une fascination pour les avions. Quand j’étais jeune, on allait voir les avions décoller à l’aéroport », ajoute-t-il.
Après son embauche, il a pu faire partie d’un programme lui permettant de se promener dans les différentes sphères de la compagnie aux États-Unis. En revenant au pays, il a monté les échelons d’un poste à un autre en restant toujours dans les filiales de Bell Textron. « C’est ça qui est bien avec l’entreprise. Au final, j’ai travaillé pour cinq compagnies différentes, mais j’ai toujours gardé mes avantages et mon ancienneté », décrit-il.
Aujourd’hui, Michael Nault est toujours aussi motivé par son emploi. Il est fier de ce qu’il fait et s’assure de transmettre les valeurs à son équipe. « Je pense que pour être un bon gestionnaire, il faut comprendre l’aspect technique et ce que son équipe fait », conclut-il.
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