Le secteur de Saint-Benoît voit l’une de ses institutions changer de mains. En effet, le Marché Ethier n’appartient maintenant plus à la famille Ethier, et ce depuis le 27&nbsp;novembre dernier.&nbsp;



Pour souligner cette dernière journée, des dizaines de citoyens s’étaient réunis à l’entrée de l’établissement pour rendre hommage à l’ancien propriétaire, Serge Ethier.



C’est sa fille, Marie-Pier, qui a pris l’initiative d’inviter la population pour l’hommage. Un événement Facebook les invitait pour une haie d’honneur et le déploiement de ballons. Une façon de « célébrer la fin d’une étape marquante pour notre communauté et le début d’une nouvelle vie pour notre nouveau retraité de père », soulignait-elle.



Sur les réseaux sociaux, une lettre de M.&nbsp;Ethier remercie les clients de l’établissement pour leur fidélité. « Notre famille a eu le privilège de vous servir depuis 1959, et moi, depuis la fin des années&nbsp;1970 », écrit-il.&nbsp;



Plusieurs commentaires soulignent le travail réalisé par la famille. Au cours des années, rénovations, agrandissements et déménagement ont eu lieu, mais la clientèle restait fidèle au rendez-vous. Un espace pharmacie a également été aménagé récemment, « dans le but de s’améliorer et de s’acclimater à vos besoins », souligne M.&nbsp;Ethier dans sa lettre.



Soulignons qu’en mars 2021, la vente devait avoir lieu, transférant les titres à un nouveau propriétaire. Suite à un « compromis », Serge Ethier en avait repoussé la date, repoussant du même coup son entrée à la retraite.&nbsp;



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Depuis le début de la pandémie, une nouvelle administration s’est installée au comptoir d’entraide de Sainte-Scholastique. Véronique Nantel en est maintenant la directrice et a donné un regain de vie à l’organisme.&nbsp;



En janvier 2021 est arrivée cette nouvelle administration&nbsp;: un tout nouveau conseil d’administration ainsi que sa directrice, Véronique Nantel, également propriétaire et seule employée rémunérée.



« On a repris des locaux vides. Donc on est reparti à zéro », confirme celle-ci, ajoutant avoir eu beaucoup de travail administratif pour restructurer. Quatre bénévoles réguliers viennent donner de quelques heures à une journée, chaque semaine.&nbsp;



L’organisme est enregistré au registre des entreprises depuis 2012. La directrice mentionne cependant qu’elle veut en faire une nouvelle version. Elle en a d’ailleurs changé le nom pour Osées Sainte-Scho de manière non officielle. L’acronyme signifie organisme social écoresponsable d’entraide et sans jugement. Un nom qu’elle estime porteur de sens et représentatif de ce qu’elle veut offrir à la société.



<h2>Qui est-elle ?</h2>



La nouvelle directrice a toujours vécu dans les valeurs d’entraide. Le bénévolat était très présent pour elle dans sa jeunesse. Avec le temps, son frère a eu des moments plus difficiles, puis est devenu travailleur de rue. « J’allais travailler avec lui et je voyais le pouls. J’ai eu une autre vision de l’itinérance », exprime Véronique.



Avant son arrivée à la tête du comptoir, elle était marchandiseuse, un travail qui met en valeur les produits des commerces. Elle a également une formation comme fleuriste. « Je rêvais à l’époque de gagner à la loterie pour donner mes fleurs dans des centres pour personnes âgées », se souvient-elle.



Une opportunité s’est offerte à elle&nbsp;: celle de travailler quelques mois dans un café dédié à l’itinérance. Un remplacement qui a changé sa vie. « J’ai tellement aimé, qu’à la fin des trois mois, j’ai pleuré plus que jamais. Je me demandais même si je devais retourner aux études », mentionne la femme d’affaires, expliquant que c’est à ce moment qu’elle a eu la piqûre.



En apprenant que le comptoir était à vendre, et se sachant sur le point de finir son congé de maternité, elle s’est alors lancée dans le projet le plus fou de sa vie&nbsp;: le comptoir d’entraide de Sainte-Scholastique. « Deux ans plus tard, je suis rendue là. Et je ne te cacherai pas que j’ai pensé abandonner au moins une fois par mois », souligne la directrice.



<h2>Plusieurs défis&nbsp;</h2>



Malgré le loyer élevé, les affaires vont assez bien pour l’Organisme à But Non-Lucratif (OBNL). Le nombre de clients et d’ailleurs en augmentation. Avec la pandémie, Véronique Nantel dit avoir vu le changement de clientèle. Une classe n’ayant auparavant pas eu de tels besoins vient maintenant chercher de l’aide dans son commerce.&nbsp;



« La clientèle d’un comptoir d’entraide, ce n’est pas nécessairement des gens dans le besoin. Mais je ne peux pas faire la différence si je ne sais pas le besoin », soutient-elle, rappelant que les apparences sont souvent trompeuses.



Le comptoir d’entraide continue à offrir des services de ventes de vêtements, accessoires et autres petits objets en tout genre. Tous les prix sont affichés, afin de faciliter les choses aux clients. Les dons reçus par les citoyens sont donc triés et, la plupart, placé dans les rayons. Une grande quantité d’objets sont cependant liquidés à plus petit prix et en lots. « Mes cabanons débordent », mentionne-t-elle en montrant la pile de sacs de vêtements qui s’y trouvent. « Je suis certaine que là-dedans, il y a des choses incroyables que je pourrais vendre. Mais je ne peux pas, parce que je ne suis pas capable de les récupérer. Je ne suis déjà pas capable de gérer en avant ! »



En plus de la vente d’objets, elle offre de l’aide à plusieurs organismes en tout genre. Des manteaux pour les itinérants, du matériel de base pour les premiers arrivants, etc. « Ça entre dans nos dons qui sont très matériels », explique-t-elle. Elle a également une liste de plusieurs ressources qui peuvent être fournies en cas de besoin à ses clients.



Véronique a plus d’un projet en vue pour faire grandir la visibilité de son OBNL. Elle compte d’abord finaliser l’aspect administratif le plus rapidement possible. Elle espère également pouvoir engager un employé supplémentaire.&nbsp;



N’ayant actuellement pas l’espace ni les équipements pour de l’aide alimentaire, elle veut initier un partenariat avec&nbsp;Tous à table&nbsp;afin de placer un réfrigérateur communautaire dans son local.La propriétaire du comptoir rappelle que son commerce est ouvert à tous, peu importe le revenu. Tous y sont bien accueillis et c’est avec ceux qui donnent davantage qu’elle pourra ensuite donner au suivant. « Je sais qu’un jour, je vais pouvoir aider plus que ce que j’aide maintenant », conclut-elle.



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OSÉES Ste-Scho: Un comptoir d’aide présent dans sa communauté

Depuis le 25&nbsp;novembre dernier, le Marché de Noël de Mirabel est de retour au Centre culturel du Domaine-Vert Nord. Chacune des trois fins de semaine, c’est plus de 60&nbsp;exposants qui ont offert divers produits d’artisanats aux visiteurs.&nbsp;



Pour une troisième édition organisée par Tourisme Mirabel, les organisateurs considèrent s’en être bien sorti. Avec la pandémie, une hausse d’achat local avait été observée dans les dernières années soutient Véronique Durocher, directrice de Tourisme Mirabel. Tout au long des fins de semaine de l’événement, diverses animations étaient sur place pour contenter petits et grands. C’était un retour fort attendu, vu l’impossibilité de l’organiser de cette façon lors des éditions précédentes, à cause des contraintes pandémiques.



Contrairement aux dernières éditions, un peu moins de visiteurs ont été aperçus. L’instabilité économique serait en cause selon Durocher. « Les gens venaient vraiment plus cibler cette année. Ils avaient une idée en tête et n’y dérivaient pas », affirme-t-elle.&nbsp;



Sans avoir de chiffre exact, la responsable de l’événement souligne un achalandage d’environ 9500&nbsp;personnes contrairement aux environs&nbsp;12 000 dans le passé. « On a davantage vécu la conjoncture économique cette année », confirme-t-elle. C’est 58&nbsp;bénévoles qui ont aidé à mettre en place les fins de semaine de l’événement.



Les artisans locaux étaient malgré tout au rendez-vous. Plus d’une soixantaine de kiosques étaient disponibles chaque semaine. L’ensemble était toujours loué. « Le village extérieur, c’était des permanents. À l’intérieur, ils avaient le choix entre de une à trois fins de semaine », explique Mme&nbsp;Durocher. On comptait ainsi 20&nbsp;tables permanentes où les artisans s’engageaient pour l’ensemble de l’événement. Jusqu’à 45&nbsp;tables étaient également disponibles pour ceux qui souhaitaient venir de manière moins permanente.



Ainsi donc environ 105&nbsp;artisans ont pu montrer leurs produits aux visiteurs. Véronique Durocher soutient d’ailleurs que malgré la fermeture des inscriptions en mars dernier, des demandes continuaient de rentrer, espérant pouvoir se faufiler suite à une annulation. Une longue liste d’attente était donc en place.



« En termes d’exposants, on est à pleine capacité. C’est la réglementation du service des incendies », conclut la responsable de l’événement, soulignant être satisfaits de la diversité de produits offerts aux clients. L’un des seuls détails qu’elle mentionne est la décoration, voulant en faire une continuité entre l’intérieur et l’extérieur. « Il y a toujours place à l’amélioration, mais je crois qu’on est sur une bonne lancée », affirme-t-elle.Le marché de Noël existe depuis plusieurs années. Auparavant organisé par la ville, il se faisait alors appeler le Marché artisan. Seules les expositions intérieures étaient alors faites, mais Tourisme Mirabel y a ajouté l’espace extérieur également.



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Marché Ethier: Une page se tourne pour l’institution de Saint-Benoit