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Marché du coeur: Une première édition mettant de l’avant les entrepreneurs d’ici

Photo Stéphanie Prévost Marie-Ève accueillera 50 commerçants dans sa cours afin de leur faire bénéficier de sa visibilité.

Marché du coeur: Une première édition mettant de l’avant les entrepreneurs d’ici

Publié le 15/06/2022

Pour une première édition, Marie-Ève St-Denis organise le Marché du cœur. Désireuse de montrer le travail des artisans et entrepreneurs de la région, elle ouvre sa cour arrière pour en faire un marché public l’espace d’une journée.

Pour une première édition, Marie-Ève St-Denis organise le Marché du cœur. Désireuse de montrer le travail des artisans et entrepreneurs de la région, elle ouvre sa cour arrière pour en faire un marché public l’espace d’une journée.

L’événement aura lieu le 18 juin à Saint-Augustin, et ce, dès 9 h. Marie-Ève est propriétaire du salon de coiffure Au cœur de l’évasion Marie-Ève. Depuis trois mois, la promotion de l’événement est en cours. « Ma fille travaille énormément pour le local. Dans le salon de coiffure, on a une section boutique où les produits viennent d’artisanes de la région », explique Brigitte Brunet, la mère de Marie-Ève et responsable des communications pour l’événement.

Avec la pandémie, beaucoup de ces artisans ont eu des difficultés à continuer leur travail et se faire connaître. La propriétaire du salon de coiffure a voulu leur donner davantage de visibilité en mettant en place une journée qui leur était dédiée. 

« Comme on a pignon sur rue, contrairement à eux, elle a décidé d’aller de l’avant avec deux volets. On a le volet achat local, mais aussi caritatif », mentionne Mme Brunet, expliquant que le salon de coiffure n’y gagne que de la visibilité.

En effet, les tables des exposants ont été vendues au coût de 40 $. Tout l’argent amassé, dont celle du coût des tables, sera remis à la Fondation Sercan. Les visiteurs pourront également faire un don dans une boîte prévue pour la levée de fond. Au moment d’écrire ces lignes, 43 commerçants avaient leur table, sur un objectif de 50. Certains d’entre eux en ont réservé plus d’une.

« Au début, on disait qu’on voulait que les gens soient de Saint-Augustin ou au moins de Mirabel. Comme on voulait vraiment se rendre à nos 50 commerçants, on a élargi le bassin », ajoute-t-elle. Il est encore temps de réserver une table. Certains artisans s’assurent actuellement d’avoir assez de produits pour participer à l’expérience.

La conseillère du secteur, Émilie Durganc, a pris du temps dans les derniers mois pour faire le pont avec la ville. « Elle nous a obtenu les services de policiers pour gérer le va-et-vient. Elle a aussi pu indiquer les places de stationnements où les clients pourraient s’installer, comme aucun véhicule ne sera autorisé dans la cour », mentionne la co-organisatrice.

Une fondation ancrée dans l’histoire familiale

Pour Marie-Ève et Brigitte, la fondation Sercan a eu une grande importance dans leur vie. « Mon père, il y a dix ans, a fini ses jours dans cette maison-là. Il avait écrit une lettre que j’ai lue à ses funérailles et il y disait s’être senti à l’hôtel », se rappelle Brigitte. L’importance de permettre au plus de personnes possible de vivre une telle expérience de fin de vie devenait donc une évidence. « Marie-Ève voulait vraiment les aider avec le montant qu’elle pourrait avoir et amasser de bon cœur », ajoute-t-elle.

Comme il s’agit d’une première à Saint-Augustin, les organisatrices tâtent le terrain et espèrent que l’événement devienne récurant. « Dans notre tête, ce n’est qu’une première édition », affirme Brigitte Brunet.