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<strong>Les secrets des plantes grimpantes</strong>

Julie Boudreau a distillé de nombreux conseils pratiques aux passionnés de jardinage.

Les secrets des plantes grimpantes

Publié le 30/09/2014

Pour la première conférence de sa 29e saison, dédiée aux plantes grimpantes, la Société d’horticulture et d’écologie de Deux-Montagnes et sa présidente Patricia Gagnon ont attiré une référence en la personne de Julie Boudreau. Formée en horticulture ornementale à Saint-Hyacinthe, elle s’est fait une place dans les médias grâce à son savoir reconnu.

Elle est rédactrice en chef du site Pratico-pratiques [www.pratico-pratiques.com] après avoir occupé le même poste au magazine Je jardine. Elle a été chroniqueuse à la télévision (TQS, TVA, Radio-Canada) et à la radio (CKAC 730). Elle a écrit plusieurs ouvrages, dont un consacré justement aux plantes grimpantes.

«Quand on parle de plantes grimpantes, on se réfère à une cinquantaine d’espèces», a d’abord mentionné Julie Boudreau devant un public nombreux et passionné au Centre d’art La petite église, ajoutant: «Septembre et octobre sont de bons mois pour en planter.»

Les plantes grimpantes apportent un petit plus dans le décor de nos jardins, de la verticalité, ce qui est très utile dans les espaces réduits, a-t-elle poursuivi. Elles permettent de créer des coins intimes, des clôtures de verdure, de cacher aussi un mur disgracieux. «Elles demandent l’appui d’une structure de jardin, car elles ne grimpent pas toutes seules», rappelle la conférencière. Si certaines s’accrochent naturellement comme la vigne vierge, d’autres espèces ont besoin d’être dirigées.

Julie Boudreau a présenté une liste non exhaustive des différentes espèces existantes. Les annuelles tout d’abord, comme la gloire du matin, les asarines ou les pois de senteur. «Il faut l’avoir senti une fois dans sa vie, c’est exceptionnel», s’enthousiasme la journaliste. Inversement, l’originale aristoloche, qui a une vague forme de steak haché en décomposition dégage une odeur pestilentielle pour attirer des insectes.

Il y a aussi les plantes grimpantes qui se mangent, comme les petits pois. «Il y a même une variété mauve, mais ça, c’est surtout pour péter de la broue», plaisante Julie. Citons encore les épinards de Malabar, entièrement comestibles ou toute la famille des courges.

Le plus important est de bien demander conseil à son horticulteur, car certaines variétés préfèrent des zones un peu ombragées, d’autres nécessitent beaucoup de soleil.

Parmi les vivaces, Julie Boudreau s’est largement arrêtée sur les clématites, «mon coup de cœur». Elles de divisent en pas moins de 14 classes. Fleurs simples, fleurs doubles, floraisons printanières ou plus tardives, le choix est vaste. Les conseils en matière de taille (rase, courte ou pas du tout) s’adaptent à chaque classe. «Mais rassurez-vous, si vous vous trompez dans la taille, ce n’est pas dramatique, elles poussent toujours. Les conseils que je donne sont les conditions optimales de culture.» Pour guider les jardiniers amateurs, Julie a conseillé de faire confiance aux variétés polonaises, parfaitement adaptées au climat québécois.

Après une conférence aussi passionnante, nul doute que le public est parti avec la volonté de passer de la théorie à la pratique.

La prochaine conférence se tiendra au même endroit le 1er octobre. Elle aura pour thème la nature et les jardins d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Elle sera assurée par le chroniqueur horticole Larry Hodgson.