Chaque semaine, les familles abonnées à ce service récupèrent leurs paniers de fruits et légumes biologiques directement à la gare et soutiennent ainsi une ferme près de chez elles.
Mis sur pied par Équiterre et désormais géré par la CAPÉ, le Réseau des fermiers de famille est un regroupement de producteurs locaux qui distribuent des paniers de fruits et de légumes biologiques à des points de chute partout au Québec. La formule permet d’acheter ses paniers à l’avance et de soutenir une ferme locale. Pour profiter du service, il suffit de s’abonner et choisir son point de chute à <a href="https://www.fermierdefamille.org/">fermierdefamille.org</a>.
«Exo est heureux de soutenir le Réseau des fermiers de famille depuis plusieurs années déjà. C’est une superbe occasion d’encourager l’agriculture locale, de contribuer à la vitalité des milieux de vie, tout en agissant comme acteur du développement local et régional. Exo souhaite une magnifique saison aux fermiers participants et aux familles qui auront accès à ces fruits et ces légumes frais», déclare Marc Laforge, directeur principal aux communications externes et affaires publiques d’exo.

Rappelons que ces terres privées, sous juridiction municipale, sont la propriété du promoteur Grégoire Gollin qui souhaite depuis plus d’un an les céder, sous forme d’un don écologique, à la communauté mohawk. Les 70 acres de terres ici en question se retrouvent à l’est du rang de l’Annonciation et longent le quartier résidentiel de la rue des Pins. Il s’agit d’une forêt mixte parsemée de conifères et de feuillus.
«Ça fait depuis que je suis élu, en 2014, que je souhaite protéger la pinède d’Oka et plus particulièrement cette forêt privée, mais on me le déconseillait. En 2016, le conseil municipal l’a fait pour la pinède municipale, située à l’ouest du rang de l’Annonciation, et en février dernier pour la forêt qui appartient à M. Gollin. On veut passer le message que c’est déjà protégé», a expliqué le maire Pascal Quevillon au lendemain d’un communiqué de presse émis à cet effet.
<h3>Une réglementation actualisée</h3>
Le communiqué en question précise ainsi que «la règlementation municipale est maintenant actualisée afin de protéger cette forêt contre tout développement et ainsi la conserver à son état naturel» et que le «le conseil municipal prévoit inscrire l’ensemble de la pinède à l’inventaire des sites d’intérêts patrimoniaux».
En entrevue avec votre hebdo L’ÉVEIL, M. Quevillon explique que c’est la sortie de M. Gollin, l’an dernier, qui a incité le conseil municipal a amorcé des démarches avec celui-ci. «Il a été un peu réticent au début, mais après discussions, il a adhéré à notre souhait sans s’y opposer», de résumer le maire d’Oka qui croit surtout que sa municipalité est davantage en mesure de protéger cette forêt privée parce qu’elle «contrôle son territoire».
«On l’a vu avec tous les terrains et les maisons que le gouvernement fédéral a rachetés depuis 1990. En général, ces terrains et maisons ne sont pas dans un bon état. On n’a juste à penser à la ferme Mongeon, sur le rang du Milieu; c’est épeurant de voir ce que cette propriété est devenue. Il y a aussi les terrains du côté nord de la route 344. On retrouve maintenant des containers, des cabanes à cigarettes et à cannabis. C’est pour cela cela qu’on craint pour la forêt privée. C’est la réalité. On n’invente rien», de conclure M. Quevillon qui croit, enfin, que la mise en place d’un corps policier mohawk, comme le souhaite le grand chef Simon, ne règlera pas tout, du moins pas immédiatement.

Forêt privée du promoteur Gollin: Oka rappelle que les terres sont déjà protégées

Les résultats financiers confirment la forte capacité de la Ville à se développer de façon responsable, tout en offrant des services diversifiés et de qualité aux Deux-Montagnais. Le redéveloppement de certains secteurs redynamise ceux-ci et permet du même coup d’accroître l’assiette fiscale au profit de l’ensemble des citoyens.
«Notre performance financière démontre beaucoup de rigueur de la part des élus municipaux. Les gestionnaires de la Municipalité jouent aussi un rôle de premier plan dans l’atteinte des objectifs organisationnels et financiers. Je tiens à les remercier tout particulièrement, a déclaré le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin. Cette bonne gestion des finances permet par ailleurs de réagir aux imprévus, comme la crue des eaux survenue en 2019, sans hypothéquer l’avenir budgétaire de la Ville.»
Un bilan positif
La Ville a conclu l’année 2019 avec un excédent de fonctionnement de 1,6 M$, ce qui représente 5,7 % du budget original. Ce surplus s’explique par une augmentation des revenus de plus de 1 M$ et par une diminution de 0,6 M$ des dépenses et autres éléments fiscaux.
Parmi les investissements faits en 2019, qui s’élèvent à 5,1 M$, plus de 4,5 M$ ont été consacrés aux infrastructures urbaines (digue permanente, réseau d’égouts et d’aqueduc, parc Armitage) et à la mise aux normes de la caserne de pompiers. Soulignons que les subventions comptabilisées par la Ville pour ces projets s&#8217;élèvent à 2 774 000 $, soit 1 407 000$ pour la digue permanente et 1 366 600$ pour la caserne.
En somme, la rigueur de l’administration municipale et de tous les acteurs impliqués contribue à faire de Deux-Montagnes une Ville où il fait bon vivre et s’épanouir. Le sérieux et la vigilance dont les administrateurs font preuve seront d’autant plus essentiels au cours des mois à venir, alors que la Ville surveillera de près les effets de la COVID-19 sur les finances publiques.
Les états financiers de l&#8217;exercice 2019 sont disponibles <a href="https://www.ville.deux-montagnes.qc.ca/wp-content/uploads/2020/07/Rapport-financier-consolid%C3%A9-2019-signed.pdf">sur le site Web de la Ville</a>.

Les fermiers de famille de retour dans les gares d’exo cet été