Réunis en assemblée générale, ils estiment que la proposition entraîne des reculs importants concernant les droits et acquis du personnel.
Selon le syndicat, l’offre ne tient pas compte des revendications exprimées et remet en cause plusieurs protections liées notamment aux accidents de travail, aux régimes de retraite et aux congés. Certaines modifications envisagées auraient également des effets sur des emplois à prédominance féminine, ce qui a suscité des inquiétudes.
Christopher Brown, président de la section locale 1620 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affirme que la proposition représente « un recul inacceptable » en matière d’équité, de respect et de reconnaissance du travail des cols blancs. Il rappelle aussi que des enjeux liés à l’équité salariale demeurent en médiation à la CNESST.
À la suite du vote, les membres ont mandaté leur comité exécutif pour entreprendre des moyens de pression afin de faire valoir leurs demandes. Le syndicat dit demeurer ouvert au dialogue, tout en réclamant une offre plus respectueuse et constructive.
Le SCFP représente environ 40 000 employés municipaux au Québec et regroupe 143 000 membres actifs dans divers secteurs, dont les affaires sociales, l’éducation, l’énergie, les transports et les sociétés d’État.

MOTS-CLÉS
Deux-Montagnes
CNESST
col blancs
SCFP