Plus de 100 écoles du Québec se sont inscrites pour faire partie de cette étude. Sur les 30 écoles sélectionnées, deux appartiennent à l’École de conduite 2000. Alors qu’à Saint-Eustache, la moitié de la flotte de véhicules est devenue électrique et est accessible dès maintenant, c’est l’ensemble de la flotte qui sera remplacée à Saint-Jérôme à compter de ce printemps.
«Le projet est vraiment bien reçu par les élèves et les parents», a indiqué Christine Thibault, propriétaire de l’École de conduite 2000, rappelant que le gouvernement fédéral a récemment annoncé que la vente de véhicules à essence sera interdite au Canada à partir de 2035 et qu’il faudra donc s’adapter à cette nouvelle réalité, en commençant par la base, dès le cours de conduite.
«Avant même que l’on participe au projet, d’ajouter Mme Thibault, nous avions déjà commencé à étudier les options pour s’électrifier en regardant les programmes gouvernementaux disponibles. Nous avons été chanceux que ce projet arrive sur la table.»
Selon la propriétaire de l’École de conduite 2000, qui possède aussi une succursale à Blainville, plusieurs facteurs expliquent que son école ait été choisie au détriment d’autres.
« Nous sommes une école très proactive qui répondait aux critères de base exigés par Québec. Il fallait notamment être solide financièrement et démontrer que nous étions en mesure de promouvoir le projet ».
Dans le cadre du projet, les frais relatifs à l’installation des bornes sont couverts par le gouvernement. Toutefois, les frais d’achat ou de location des véhicules électriques doivent être absorbés par l’école de conduite qui a aussi bénéficié d’un accompagnement personnalisé de la Fondation québécoise d’éducation en sécurité routière (FQESR) pour l’adaptation des véhicules électriques. Les coûts reliés à la formation du personnel et à la bonification des outils pédagogiques étaient également défrayés par Québec.
Laquelle est la meilleure?
Au cours des deux prochaines années, les moniteurs de conduite de l’École de conduite 2000 de Saint-Eustache et Saint-Jérôme, comme ceux et celles de la trentaine d’écoles choisies à traves la province auront donc pour tâche d’évaluer de nombreux véhicules électriques afin de déterminer leurs avantages et désavantages.
Dans le cadre du projet pilote e-roule, les véhicules de marque Chevrolet Bolt LT, Kia Niro EV EX, Tesla 3 standard +, Hyundai Ioniq Preferred, Kia Soul EV Limited, Hyundai Kona Essential et Nissan Leaf Plus seront testés à travers le Québec.
À Saint-Eustache, la Chevrolet Bolt serait testée sur la route tandis qu’à Saint-Jérôme, une Chevrolet Bolt, une Hyundai Ioniq E et une Hyundai Kona EV seront utilisées.
«Ce que le ministère des Transports veut savoir est, dans un premier cas, s’il est possible d’électrifier une école de conduite au Québec. On veut aussi déterminer quelles sont les problématiques qu’une école rencontre avec une voiture électrique. Celle-ci doit, entre autres, être en mesure d’être utilisée pendant huit heures par jour. Il faut donc s’assurer que le mécanisme soit fonctionnel», a conclu Mme Thibault.
Le projet e-roule a aussi comme objectifs de sensibiliser les jeunes conducteurs à la conduite électrique dans le but évident de favoriser, dans un avenir rapproché, la transition de l’industrie des écoles de conduite vers les voitures 100 % électriques.
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