Ce projet de piste cyclable du nord au sud avait été évalué à 60 M$ lorsqu’il a été annoncé, en 2012. Le gouvernement libéral de l’époque avait promis un investissement de 20 M$, auquel contribueraient également les villes participantes et membres de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
Lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 12 mars dernier, les conseillers municipaux et le maire Denis Martin ont voté l’emprunt d’une somme de 234 266 $ pour couvrir les frais d’aménagement de ce tronçon, qui parcourra entre trois et quatre kilomètres dans Deux-Montagnes.
Le remboursement de cet emprunt, prévu sur une période de 20 ans par le prélèvement d’une taxe spéciale imposée aux contribuables deux-montagnais, sera toutefois amoindri par la subvention gouvernementale de Québec, à venir.
Celle-ci, assure le maire Martin, pourrait couvrir jusqu’à 66 % des dépenses encourues pour les travaux.
Une fois complètement aménagée, la piste cyclable traversera ainsi 16 municipalités et reliera trois parcs nationaux, ceux d’Oka, des îles de Boucherville et de Mont-Saint-Bruno. Ses 120 kilomètres seront bien sûr accessibles à la randonnée pédestre.
Dans son plan, la CMM a prévu de relier entre eux certains tronçons déjà existants, mais aussi d’en aménager de nouveaux. Les nouveaux tronçons aménagés en bordure de la métropole se grefferont au réseau cycliste montréalais actuel.
Service 9-1-1
Au cours de cette même séance du conseil municipal du 12 mars, le maire Denis Martin a, par ailleurs, annoncé le transfert du service 9-1-1 local vers celui de Saint-Eustache, à compter du 30 mars.
Actuellement, les services d’Urgences-santé et du Service de police régional de Deux-Montagnes dessert les Deux-Montagnais, en plus des citoyens de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, de Pointe-Calumet et de Saint-Joseph-du-Lac.
Le service 9-1-1 de Saint-Eustache ayant été récemment modernisé, le maire Martin convient qu’il est en mesure de desservir les cinq municipalités.
Cette centralisation sera plus efficace en plus de permettre des économies substantielles puisque le service actuel avait besoin d’être revampé, a laissé savoir le maire, à l’issue de la séance du conseil municipal. «On avait des investissements à faire dans le service et lorsqu’on a regardé cela, on a réalisé que c’était une économie de 100 000 $ pour les cinq villes», a commenté le maire Martin.