Il est fier de ce que lui et son équipe ont réussi à accomplir en seulement quatre ans : « On vient de tomber dans les ligues majeures grâce au travail qui a été fait ces dernières années. Il en reste encore à faire. On en a réglé beaucoup dans le mandat présent. La plupart des dossiers difficiles où des solutions devaient être trouvées et mises en place. »
Il cite quelques exemples : « On a mis en réserve des terrains pour de futures infrastructures, dont des écoles. On s’est battu et le Mirabel de demain sera très bien placé. On aura des cartes dans notre jeu pour l’avenir. » Patrick résume l’idée du prochain mandat : « On veut continuer pour s’assurer que dans dix, quinze et vingt ans, quand il y aura des problèmes, Mirabel pourra dire : on était prêt. »
Miser sur l’expérience
Si Patrick nomme la vigilance comme compétence nécessaire pour être un bon élu, il souligne que « la vigilance vient avec l’expérience. Ce qu’on veut offrir, c’est une expérience de continuité, pour s’assurer que nos enjeux locaux et régionaux ne soient pas mis de côté. Que ce soit le développement du transport en commun, l’adoption du Plan métropolitain d’aménagement, la gestion de l’eau; on déposera un plan de transition écologique avec un plan d’action concret avec l’objectif de devenir un leader de l’adaptation aux changements climatiques. »
Lors du premier mandat, Patrick a été surpris par la passion de certains citoyens envers des causes qui leur tiennent à cœur. « On ne sait jamais à quel point la chaleur est chaude tant qu’on n’a pas les deux mains dedans. Se battre contre l’émotif est très difficile quand il faut faire preuve de rationalité. » Même s’il m’assure que « chaque décision est portée vers l’intérêt collectif », on sent que plusieurs dossiers ont été éprouvants.
Quatre ans, ça va vite. Avec un seul mandat, j’aurais quitté avec le sentiment du devoir inachevé. L’homme dont les parents sont impliqués encore aujourd’hui dans les comptoirs communautaires et dont la grand-mère a fondé le cercle des fermières de Saint-Augustin, confirme que : « C’est un privilège d’aider les gens et c’est ce qui me motive tous les jours. »

De gauche à droite: Robert Charron (District 3), Francine Charles (District 6), Michel Lauzon (District 1), Isabelle Gauthier (District 8), Patrick Charbonneau (maire sortant), François Bélanger (District 4), Catherine Maréchal (District 10), Roxanne Therrien (District 5) et Émilie Derganc (District 7).
Une ville pas comme les autres
Il rappelle que Mirabel est une ville unique : « On est une ville décentralisée, dans un territoire plus grand que l’île de Montréal, avec des enjeux locaux très différents d’un secteur à l’autre. Il y a une façon différente de voir les choses dans chaque secteur. On a la chance d’avoir facilement le pouls du terrain parce qu’on a des gens qui s’impliquent dans tous les secteurs.
Très bientôt, Patrick pourra présenter son équipe puisque quelques conseillers ont déjà annoncé qu’ils ne solliciteront pas un prochain mandat. L’équipe complète sera dévoilée dans les prochains jours. D’ici là, M. Charbonneau invite sa population à se retrousser les manches et à continuer d’avancer dans ce monde plus incertain que jamais. « Au jour le jour, on continue d’offrir des services à nos citoyens, et on traversera le pont quand on sera rendu à la rivière » ponctue avec sagesse le maire de Mirabel.
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