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Le dossier de l’eau potable est toujours à l‘étude à Oka

Le maire d’Oka

Le dossier de l’eau potable est toujours à l‘étude à Oka

Publié le 17/10/2014

Devenu maire d’Oka à la suite de l’élection partielle du 16 juin dernier, Pascal Quevillon, ex-conseiller municipal indépendant, étudie toujours la possibilité de fournir à sa municipalité une eau potable provenant des puits du parc d’Oka.

Selon le premier magistrat, ce serait à la suite de plaintes émises par des citoyens de la Municipalité d’Oka au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) que l’organisme aurait informé par lettre, au mois de mars dernier, l’administration municipale d’Oka qu’elle aurait à revoir certains détails du dossier de l’approvisionnement en eau potable. Ce serait à ce moment que le Ministère aurait demandé à la Municipalité de stopper l’exercice d’appel d’offres alors en cours pour la mise à niveau de l’usine de filtration d’eau.

«De nouvelles informations nous ont été transmises permettant de remettre en question la solution choisie. De même, l’examen des plans et devis actuellement en cours suscite d’autres interrogations. Nous vous invitons conséquemment à ne pas entamer le processus d’appel d’offres tant que ces éléments n’auront pas été éclaircis», stipule la lettre du MAMOT qu’a lue le maire Quevillon, en entrevue avec L’ÉVEIL, après la séance du conseil municipal du mois d’octobre afin de faire le point sur ce dossier depuis son élection.

«Le MAMOT nous a dit: Arrêtez tout; on a des choses à vérifier». En septembre, nous avons eu une rencontre avec le ministère de l’Environnement, qui est propriétaire des puits du parc d’Oka et qui alimentent 50 % de la population […]. On est aussi en attente d’une étude au niveau des équipements actuels, dont les deux puits et la citerne», a poursuivi le maire.

Sur ce dernier point, Pascal Quevillon soutient que, depuis des années, un débat entre le ministère de l’Environnement et la Municipalité compliquerait les échanges entre les deux parties, afin de déterminer qui règle la note des études. «Il y a eu une discussion à ce sujet là au mois de septembre. C’est le Ministère qui est propriétaire des puits et il aimerait nous les céder. C’est à lui de payer les études», a confié le maire.

Ce ne serait qu’après les résultats de ces études, et d’autres à venir, que l’administration municipale d’Oka compte décider si elle veut acquérir les puits ou non. Une autre rencontre est prévue en novembre à ce sujet.

Le maire Quevillon rappelle que son administration garde toujours en tête les trois options pour approvisionner la population en eau soit une alimentation par les puits du parc d’Oka, l’option connue par l’usine de filtration remise à jour ou une solution jumelant les deux systèmes d’approvisionnement.

«Le projet de l’usine n’est pas abandonné. Mais selon plusieurs spécialistes, le captage en eaux souterraines est moins coûteux. L’eau pompée et filtrée naturellement par du sable est aussi de meilleure qualité. Une chloration est appliquée simplement pour éviter les contaminants dans les tuyaux. On est loin des traitements qu’on a à faire en usine», de lancer Pascal Quevillon.

Selon le maire, aucune étude valable permettant de jeter un regard éclairé sur le dossier de l’approvisionnement en eau à Oka, n’aurait été faite depuis 2003.