Lors d’une assemblée dimanche soir dernier, les 130 membres du Syndicat des travailleurs de Safran–CSN ont voté à 98 % en faveur d’une séquence de grèves, laquelle pourrait potentiellement aboutir à une grève générale illimitée.
Cette action débutera ce matin pour une durée de sept jours, avec la possibilité d’une prolongation si aucun accord n’est trouvé pendant cette période. À noter qu’une nouvelle séance de négociation est prévue pour le jeudi 30 mai.
Michael Durand, président du syndicat, a déclaré que les offres actuelles de l’employeur ne permettent toujours pas de compenser l’impact de l’inflation des dernières années sur les conditions de travail, lesquelles restent inférieures à celles de la concurrence dans le secteur aéronautique.
Les trains d’atterrissage fabriqués par Safran sont cruciaux dans l’assemblage des avions d’Airbus, de Boeing et de Bombardier, ce qui souligne l’importance de cette grève. Caroline Senneville, présidente de la CSN, a exprimé son désarroi quant à l’offre inférieure de Safran dans un secteur aussi vital pour l’économie québécoise.
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et le Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides (CCSNL–CSN) ont tous deux exprimé leur soutien aux employés de Safran et leur vigilance quant à l’impact potentiel de ce conflit sur la région.
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