« On veut que les gens se reconnaissent et soient fiers de travailler ici », explique Antoine Trahan, directeur des ressources humaines du CISSS. Déployée en partenariat avec Laurentides en emploi, la campagne visuelle comprend des vidéos making of et dégage un caractère « partagé et humain », selon M. Trahan, qui ajoute qu’elle « parle le même langage » que les candidats. Six mois plus tard, force est de constater que le projet a porté fruit.



<h2>Braver la pénurie</h2>



« Notre défi, c’est de nous distinguer par rapport à d’autres employeurs », déclare Antoine Trahan.



En réalité, à l’heure où les industries québécoises se disputent la main-d’œuvre disponible, le CISSS des Laurentides semble maîtriser la crise comme nul autre. Son taux d’embauches régulières a effectivement connu une croissance de 5% au cours la dernière année, ce qui représente l’arrivée de 1 499 nouveaux employés.



Si l’enjeu est plus difficile au niveau des professionnels en santé ou en services sociaux, d’autres secteurs tels les services techniques ont vu leur recrutement s’épandre de 24 %. Il faut dire que les Laurentides ont bénéficié d&#8217;un bond démographique important en 2022, ce qui a certainement mis le vent dans les voiles à la nouvelle marque employeur de l’entreprise.



La rétention du personnel est également excellente d’après M. Trahan, qui souligne au passage que les employés ayant participé à la campagne (et l’ensemble de l’équipe) sont considérés comme de véritables ambassadeurs, au sens où ils peuvent se sentir impliqués au sein du CISSS et en parler ouvertement à leur entourage.



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/04/marque-employeur-cisss-laurentides-427x640.jpg" alt="Campagne marketing du CISSS" class="wp-image-84633"/><figcaption>« Un monde qui te ressemble », le slogan sélectionné pour la campagne.</figcaption></figure>



<h2>Faire briller le CISSS, mais aussi la région</h2>



On remarque rapidement la place importante qu’occupe la nature dans la campagne visuelle. La connexion entre le travail et la vie extérieure étant un des thèmes prisés, le CISSS des Laurentides tenait à mettre en évidence les activités en grand air de la région et la beauté du paysage généralement appréciés par les employés.



« Ce qu’on a retenu [de la consultation], c’est qu’ils étaient très attachés au territoire et à la qualité de vie », affirme Antoine Trahan. L’idée était, finalement, de faire en sorte que les sentiments d’appartenance aux Laurentides et au CISSS se conjuguent afin que ces deux entités resplendissent.







Alycia Gauthier agauthier@groupejcl.ca

« L’année 2022 nous a apporté un certain retour aux habitudes d’avant la pandémie au niveau des déplacements, mais on fait face quand même à des enjeux importants », avance Sylvain Yelle, directeur général d’exo, affirmant que depuis l’année dernière, la pénurie de main-d’œuvre a affecté la livraison de leurs services. Touchant les employés de première ligne, exo s’est retrouvé, entre autres, à jongler avec le manque de conducteurs d’autobus, d’employés au service à la clientèle et de mécaniciens d’autobus et de train.



Puis même si des mesures ont été mises en place pour améliorer la situation, M. Yelle a indiqué qu’elle demeure fragilisée&nbsp;: « C’est pourquoi on a mis en place un plan d’action pour atténuer les enjeux de pénurie de main-d’œuvre sur le moyen et long terme ».



« Autrement, on a vécu un choc jamais vu avant la pandémie. Le transport collectif c’est un mode qui met les gens ensemble pour se déplacer, mais la pandémie a fait qu’on ne voulait plus que les gens soient ensemble&nbsp;», poursuit M. Yelle. De plus, la montée du télétravail a chamboulé le réseau du transport collectif. D’ailleurs, la baisse d’achalandage a engendré une importante baisse de revenus.



« Mais on se relève de ce choc-là et on est confiant de surmonter les enjeux pour livrer le service avec plus attractif et de qualité pour répondre aux besoins des clients et des citoyens », rassure le directeur général.



<h2>Plus de déplacements locaux</h2>



Depuis le début de la pandémie, il a été constaté que les usagers du transport collectif ont réduit leurs déplacements jusqu’au centre-ville de Montréal, mais les déplacements locaux, quant à eux, ont largement augmenté. En ce sens, exo tenait à repenser ses services afin de mieux répondre à ce nouveau besoin.



Un processus de refonte a d’ailleurs été entamé dans le secteur des Laurentides et Terrebonne-Ouest afin de simplifier et d’optimiser le réseau avec des lignes plus directes et plus rapides, sans correspondance. Le nouveau réseau permettra aussi la création de lignes structurantes externes et internes aux secteurs qui desservent les hôpitaux et les institutions scolaires de la région. Puis afin de répondre aux nouveaux besoins de déplacements locaux, exo mettra en place des lignes est- ouest.



<h2>Ligne de train de Saint-Jérôme</h2>



Bientôt, des nouvelles voitures à deux étages modernes et accessibles pour les personnes à mobilité réduite seront mises en service sur la ligne de train de Saint-Jérôme. Ce sont 44 voitures de train qui sont attendues et les tests s’effectueront cette année pour une mise en service vers la fin de l’année 2023.



D’une autre part, exo regarde l’opportunité d’électrifier la ligne de Saint-Jérôme. « On a proposé de faire des études pour savoir quels seraient les coûts et les bénéfices. Ça nous permettrait aussi d’accélérer le temps de parcours et d’augmenter le nombre de voyages », précise M. Yelle.



<h2>Réseau express métropolitain</h2>



Avec la mise en service imminente du Réseau express métropolitain (REM) sur la Rive-Sud de Montréal, exo confirme que le tronçon pour la Couronne Nord suivra. Le REM va alors desservir tout l’axe jusqu’à Deux-Montagnes. « Notre défi sera de mettre en place des services d’autobus coordonnés avec le REM pour amener les gens vers le train et répondre aux besoins qui sont présents depuis un certain temps et qui ne sont pas répondus par les services actuels », révèle M. Yelle.



Pour exo, l’arrivée du REM sur la Couronne Nord permettra une meilleure connexion entre les territoires.

Après les grands défis viennent les grands projets pour exo

« Nous sommes très fiers de permettre cette pratique qui s’inscrit pleinement dans notre vision du développement durable. Nous nous étions engagés à encourager l’agriculture urbaine et à favoriser l’autonomie alimentaire, de toutes les façons possibles. C’est ainsi que nous avons installé des tables potagères, accordé plus d’espaces pour l’aménagement de lots dans les jardins communautaires et autorisé la garde encadrée de poules en milieu urbain. Il est certain que l’aménagement des potagers en façade, parmi autres impacts positifs, contribuera à faire de Saint-Eustache une ville toujours plus en santé et écoresponsable», se réjouit le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.



La nouvelle réglementation, qui encadre la pratique pour des raisons de salubrité et d’harmonie visuelle en milieu urbain, fait suite à une analyse exhaustive faite par le Comité consultatif d’urbanisme et le Service de l’urbanisme.



« Nous avons longuement travaillé sur ce projet, afin d’en faire une réglementation modèle, en nous inspirant des expériences les plus positives implantées ailleurs, et en les adaptant à notre réalité. Je remercie d’ailleurs toutes les personnes qui ont œuvré à son élaboration, avec une mention toute spéciale pour le directeur du Service, M. Normand Rousseau, qui a accompli un travail de coordination remarquable », de dire Patrice Paquette, conseiller du quartier Rivière-Nord et président du Comité consultatif d’urbanisme.



L’aménagement d’un potager sera permis, sous conditions, en façade de résidences unifamiliales et jumelées. L’obtention d’un certificat d’autorisation sera nécessaire, pour lequel un certain nombre de critères et conditions devront être respectés. Un plan d’implantation du potager devra être soumis, qui tiendra compte de la superficie du terrain, de la dimension du potager, du respect de marges latérales, de la hauteur des plantations, etc. Le potager devra de plus être soigneusement entretenu, et alimenté en eau par un récepteur de récupération des eaux de pluie, afin de préserver la ressource. Enfin, la réglementation prévoit qu’aucun arbre ne pourra être sacrifié, et qu’aucun produit, de quelque nature qu’il soit, ne pourra être étalé ou mis en vente.



« Nous avons soigneusement veillé à ce que ces nouveaux aménagements potagers s’intègrent harmonieusement à leur environnement, et qu’ils ne puissent d’aucune façon constituer une nuisance entre voisins. », ajoute Patrice Paquette.



Les <a href="http://www.saint-eustache.ca">détails de la future réglementation et des modalités</a> pourront être consultés en ligne dès le 13 avril.

Pierre Charron et les élus du comité consultatif d'urbanisme de Saint-Eustache

Le CISSS des Laurentides mise sur l’appartenance

Braver la pénurie

Faire briller le CISSS, mais aussi la région